Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Articles avec #justice tag

Canular "homophobe" d'Hanouna : ambiance glaciale à l'audition de Canal+

Publié le par justin

Canular "homophobe" d'Hanouna : ambiance glaciale à l'audition de Canal+

Les dirigeants du groupe Canal+ ont été auditionnés ce mercredi 19 juillet dans une ambiance "glaciale", pour défendre l'émission de Cyril Hanouna où l'animateur avait réalisé un canular jugé homophobe.

La défense du groupe Canal+, propriétaire de la chaîne C8 dont Hanouna est l'animateur vedette, s'est basée sur la liberté d'expression et le droit à l'humour, selon une source proche du dossier s'exprimant sous couvert d'anonymat. L'avocat de la maison-mère de C8, Emmanuel Glaser, a assuré que Canal+ n'accepterait pas d'être taxé d'homophobie.

 
 

Il a aussi fait valoir devant le CSA que le canular n'était pas une blague homophobe et ne saurait remettre en cause l'engagement de Canal+ pour la défense des droits des homosexuels, notamment à travers le financement de films sur ce thème, selon elle.

TPMP interdit pendant une semaine à la rentrée ?

Le rapporteur public missionné par le CSA a préconisé la suspension pendant une semaine à la rentrée de l'émission de Cyril Hanouna, "Touche pas à mon poste" ou de "toute autre émission analogue", a rapporté cette source. "L'atmosphère était glaciale, le président du CSA ne s'est pas levé pour accueillir la délégation de Canal+. Olivier Schrameck estime que Canal a traité le CSA comme jamais une autorité administrative indépendante n'a été traitée", a souligné cette même source.

Le directeur de Canal+ Gérald-Brice Viret a ensuite pris la parole pour expliquer que le groupe avait beaucoup souffert des conséquences de ce canular, alors qu'il n'y avait pas la moindre intention de blesser, et s'est excusé. Cyril Hanouna n'était pas présent à cette audition qui a duré moins d'une heure.

Délibération le 26 juillet

Joint mercredi, Canal+ n'a pas souhaité s'exprimer sur le dossier en cours. Sans donner d'indications sur le contenu des échanges, le CSA a précisé que les sages devraient délibérer le mercredi 26 juillet. Dans ce canular diffusé le 18 mai, Cyril Hanouna s'était fait passer pour un bisexuel dans une petite annonce, et répondait de façon caricaturale et en direct aux hommes qui le contactaient. Une séquence qui a suscité des milliers de plaintes de téléspectateurs auprès du CSA

L'animateur s'est depuis excusé et a réfuté les accusations d'homophobie. Début juin, le CSA a privé de publicité pour trois semaines l'émission, une sanction inédite décidée après deux autres séquences diffusées en novembre et décembre 2016, épinglées respectivement pour atteinte au respect de la personne humaine et pour sexisme.

.midilibre.fr

Voir les commentaires

Le secrétaire général du Conseil musulman ma forcé de démissionner après avoir assisté au mariage du fils gay

Publié le par justin

Le secrétaire général du Conseil musulman ma forcé de démissionner après avoir assisté au mariage du fils gay

«Pour nous, il s'agit de défendre le dieu d'Ali qui a le droit de vivre une vie qui ne serait pas remplie du fardeau de la culpabilité religieuse et aggravée par le mépris commun et la honte sociale»

Une mère dit qu'elle a été forcée de démissionner en tant que secrétaire général d'une organisation de foi islamique après avoir assisté au mariage de son fils gay.

Plus tôt ce mois-ci, un homme homosexuel nommé Ali Reza a épousé son partenaire Paul à Vancouver. 

Il vient après un couple qui a eu l'un des premiers mariages homosexuels du Royaume-Uni impliquant un partenaire musulman a recu des insultes en ligne de certains musulmans

La famille d'Ali Reza a donné son plein soutien et a célébré le mariage, mais ils sont rapidement devenus la cible de la condamnation publique des dirigeants de leur secte Shia Ithna-Asheri, également connue sous le nom de Khoja.

Une pétition a commencé à demander que la mère d'Ali Reza, Siddika, démissionne de son poste de secrétaire général de NASIMCO (l'Organisation des communautés musulmanes chiites américaines Shia Ithna-Asheri).

La pétition , qui a reçu près de 1000 signatures, a déclaré: "Il est incontestable que le secrétaire général, [Siddika], a participé au mariage de même sexe de son fils. Le mariage a été célébré ouvertement et avec fierté, avec # AliandPaul2017 hashtag sur le thème social médias.

 

"Bien que nous croyons qu'il n'est pas nécessaire d'examiner de manière approfondie ou profonde la vie personnelle des membres de NASIMCO, cet incident ne peut être rejeté comme« la vie personnelle de la famille [d'Ali Reza »].

"Traditionnellement, un mariage est une manifestation publique d'une relation. Ce péché n'a pas été fait en privé, mais a été célébré et promu publiquement. Cela va à l'encontre des interprétations majoritaires légitimes de Jaffari fiqh, que NASIMCO doit défendre".

C'est aussi pour la démission du président de l'organisation, Mohammad A Dewji, disant qu'il connaissait le mariage à l'avance, mais qu'il ne l'a pas condamné. 

La mère du marié, Siddika, a été forcée de démissionner de son poste chez NASIMCO.

Son avis de démission, envoyé sous la forme d'une lettre ouverte , décrit comment elle a accepté l'homosexualité de son fils et a soutenu son mariage avec Paul. 

C.L.

Voir les commentaires

Nightclub bouncer à Fidji accusé d'avoir agressé des personnes LGBTI

Publié le par justin

Nightclub bouncer à Fidji accusé d'avoir agressé des personnes LGBTI

"Chaque fois que nous entrons dans le club si nous sommes habillés comme une fille, nous devons payer 10 $".

Les membres de la communauté LGBTI de Fidji disent qu'ils ont été confrontés à un harcèlement continu et même à des agressions physiques présumées dans une discothèque populaire.

Deux personnes ont déposé plainte pour 'agression contre un videur de la  discothèque. Ils auraient été assaillis sur deux nuits séparées.

L'une des victimes, Francis Rokili, a déclaré que le dernier incident c'est produit après que l'argent a été volé d'une table près de l'endroit où le groupe était debout. On leur avait demandé de s'occuper de la table alors que son occupant masculin utilisait les toilettes.

«Au moment où il revenait des toilettes, l'argent était parti. Donc, le bouncer était en colère contre nous parce que nous lui avons expliqué ce qui s'est passé ", a déclaré Rokili à Fiji One News .

"Et il le frappe (l'ami de Rokili) et nous l'a fait tomber. Et ils ont beaucoup fait cela ... mais pour nous, la communauté LGBTI.

"Chaque fois que nous entrons dans le club si nous sommes habillés comme une fille, nous devons payer 10 $, mais personne d'autre ne paye".

La police a agi rapidement

Le commissaire aux droits de l'homme et à la lutte contre la discrimination de Fidji (HRADC) Ashwin Raj a déclaré que la police a agi rapidement pour répondre aux accusations.

Raj, qui a été un défenseur LGBTI depuis longtemps, a déclaré qu'il croyait qu'ils étaient ciblés en raison de leur sexualité et de leur identité de genre.

Selon un rapport dans le village de Fidji , Raj a déclaré que les victimes avaient des ecchymoses faciales et ont été émotionnellement marquées par l'incident.

Le HRADC enquête également sur l'incident.

Peur de signaler un crime

La communauté LGBTI de Fidji a l'habitude d'avoir peur de déclarer la violence homophobe ou transphobique à la police.

En février, deux hommes qui ont été agressés samedi soir ne sont pas allés à la police. Ils craignaient les réactions de la police et les représailles de leurs attaquants.

«Nous devons non seulement condamner, mais nous devons agir activement pour résister à ces actes de discrimination et de violence», a déclaré Ashwin Raj à l'époque.

«Cela signifierait que non seulement la police, et pas seulement la loi, mais la société doit être informée de ces choses».

C.L.

Voir les commentaires

Drôme : deux ans de prison avec sursis pour un complice d'une agression homophobe

Publié le par justin

Drôme : deux ans de prison avec sursis pour un complice d'une agression homophobe

Le tribunal correctionnel de Valence, dans la Drôme, a condamné, mardi 11 juillet, un homme à deux ans de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve pour complicité de violences dans le cadre d'une agression homophobe, en février à Nyons, rapporte France Bleu Drôme-Ardèche.

Poursuivi à l'origine pour violences aggravées, le prévenu, âgé de 18 ans au moment des faits, avait assuré lors de l'audience, en mai, avoir seulement conduit les deux agresseurs présumés au lieu de rendez-vous avec la victime.

Deux agresseurs présumés jugés ultérieurement

Les deux suspects, âgés de 15 ans, seront jugés ultérieurement par le tribunal pour enfants. Les adolescents sont suspectés d'avoir tendu un guet-apens à leur victime, un habitant de Valréas, dans le Vaucluse.

A la recherche d'une relation amoureuse sur Internet, cet homme de 51 ans s'est rendu à un faux rendez-vous fixé au stade de Nyons par ses agresseurs, dans la soirée du 24 février. En arrivant sur les lieux, le quinquagénaire a été passé à tabac à coups de barre de fer. Ses agresseurs ont accompagné leurs gestes d'insultes homophobes.

La victime a dû être hospitalisée dix jours avant de pouvoir porter plainte. Les enquêteurs sont remontés jusqu'aux adolescents via leurs téléphones portables. Tous deux ont reconnu les faits et ont dit regretter leur geste. Scolarisés au lycée et décrits comme étant plutôt de bons élèves, fils de bonne famille, ils étaient inconnus de la justice.

.francetvinfo.fr

Voir les commentaires

Allemagne : un couple gay réfugié interrogé pendant 4 heures

Publié le par justin

Allemagne : un couple gay réfugié interrogé pendant 4 heures

Un couple gay russe qui demandait l’asile en Allemagne aurait été interrogé par un juge pendant quatre heures sur leur sexualité parce que le juge ne croyait pas qu’ils étaient homosexuels.


Pavel Tupikov et Igor Popialkovskii ont fui la Russie après que leur vie ai été menacé alors lorsqu’un policier les faisaient chanter


Les deux hommes ont demandé l’asile à l’Allemagne et Pavel Tupikov devait comparaître devant un juge pour faire appel d’un avis d’expulsion de l’Office fédéral des migrations.
Tupikov a déclaré qu’il avait été interrogé par le juge pendant quatre heures au sujet de sa sexualité parce que le juge ne croyait pas qu’il était gay.


Le juge aurait demandé à propos des partenaires de Tupikov, combien de rencontres sexuelles il avait eut et quelques détails intimes.


«Il voulait tout savoir », Il m’a demandé quand j’avais eu ma première fois, avec qui et comment c’était».


«Le juge a également déclaré qu’il ne croyait pas que nous étions un couple. Comment puis-je prouver que nous sommes un couple? Devions-nous nous embrasser à la cour?»
Popialkovki a déclaré qu’ils vivaient dans la peur alors quand ils étaient encore en Russie. «Nos amis y vivent dans la peur», a-t-il déclaré.


Il a ajouté que son ex-petit ami avait été poignardé dans une attaque homophobe.
Pour Popialkovkii et Tupikov, la Russie ne pourra plus jamais être leur maison, ils espèrent que leur cas sera accepter et qu’ils pourront continuer à vivre et à travailler en Allemagne

Voir les commentaires

Les demandeurs d'asile gay battus a mort en Allemagne

Publié le par justin

Les demandeurs d'asile gay battus a mort en Allemagne

Après avoir récupéré de leurs blessures, ils sont susceptibles d'être renvoyés dans le même camp de réfugiés où ils ont été attaqués

Un couple gay serbe qui demande l'asile en Allemagne a à peine survécu à une attaque vicieuse dans le camp de réfugiés où ils vivaient.

L'incident a été révélé dans un article de Facebook par Javid Nabiyev sur la page Orgueil Queer Refugees Pride. Les hommes ont été battus la semaine dernière et «étaient presque morts» lorsqu'ils sont arrivés à l'hôpital.

Nabiyev et l'équipe de la fierté Queer Refugees ont débattu de publier une vidéo sur ce qui s'est passé. Mais ils ont décidé de publier non seulement un rapport sur l'événement, mais aussi une vidéo sur les blessures des hommes.

Les hommes mariés sont arrivés à l'hôpital après l'attaque et peuvent être vus couvert de sang. L'un des hommes devra subir une intervention chirurgicale pour ses blessures.

Ils ont été attaqués dans le camp de réfugiés où ils séjournaient, même s'ils avaient essayé de cacher le fait qu'ils étaient homosexuels.

«Combien de personnes doivent faire face à ce type d'attaque, de faire croire à tous, de vous convaincre, que notre situation est urgente? Nabiyev a déclaré dans la vidéo.

«Ce qui s'est passé hier se déroule partout.

«Si cette personne était un citoyen allemand, la police réagirait-elle de la même manière?

Nabiyev avait essayé de faire déménager les hommes dans un camp de réfugiés plus tolérant, mais a été refusé. On leur a dit qu'ils devaient avoir une «bonne raison» d'être déplacé.

«Pour que les fonctionnaires puissent croire et prouver l'urgence de la situation dont ils ont besoin pour faire face à une attaque», at-il déclaré dans la vidéo.

«Ils ne veulent pas croire quand ils se plaignent de la situation de manière verbale».

Nulle part n'est en sécurité

Le nom et l'emplacement des hommes ont été gardés confidentiels pour leur sécurité. Mais aussi parce que les autorités ont déclaré que les hommes devront retourner au réfugié où ils ont été attaqués.

«Chaque fois que nous disons des gens étranges, les réfugiés ont besoin de protection, des abris spéciaux, parce que nous sommes également membres de ce groupe particulier par la convention sur les réfugiés», a déclaré Nabiyev.

"Mais comment les autorités réagissent," hmm, vous êtes un petit groupe par rapport à d'autres réfugiés ".

"Mais précisément à cause de cela, nous avons besoin de protection".

C.L.

Voir les commentaires

Les 27 hommes soupçonnés d'avoir été tués lors d'une purge anti-gay en Tchétchénie ont été révélés.

Publié le par justin

Les 27 hommes soupçonnés d'avoir été tués lors d'une purge anti-gay en Tchétchénie ont été révélés.

La Russie Novaya Gazeta a brisé l'histoire que la région qui est un sujet fédéral de la Russie était de persécuter, de détenir, de torturer et d'assassiner des hommes à la fin de 2016

Dimanche, il a fait l'audace de publier les noms de 27 hommes exécutés dans la capitale Grozny..Novaya Gazeta a signalé jusqu'à 56 personnes ont été tuées par le gouvernement de Ramzan Kadyrov.

Dans cette enquête, la Gazeta a constaté que les personnes ont été détenues à des dates différentes, mais toutes ont été exécutées dans les nuits du 25 au 26 janvier.

 

"Selon nos informations, les détenus ont été abattus cette nuit-là et ont transporté divers cimetières, y compris chrétiens, et enterrés dans des tombes hachées", a déclaré Novaya Gazeta.

Le service d'information a enquêté sur les détentions illégales depuis des mois et a demandé à un certain nombre d'organismes gouvernementaux et d'organismes d'application de la loi d'obtenir de l'information. Quand il est apparu clairement qu'ils ne seraient pas utiles, Novaya Gazeta a décidé de publier les noms des victimes.

«Deux mois, nous avions espéré que la coopération au début [de l'enquête] soit efficace», a déclaré Gazeta dans un rapport.

«Aujourd'hui, il est évident que le Comité d'enquête de la Russie perd du terrain sur cette situation ... C'est pourquoi nous publions la liste de ceux qui, selon nos informations, ont été victimes des pires exécutions extrajudiciaires possibles à Grozny.

 

"Et maintenant, l'enquête, qui a un manque de vie de témoins, devra faire face aux témoins spéciaux.

«Parce que les morts n'ont rien à craindre en Tchétchénie»

27 noms

Voici les noms de 27 hommes exécutés par le gouvernement tchétchène. On ne sait pas si tous ces 27 ont été tués parce qu'ils étaient homosexuels ou en raison d'autres crimes perçus.

Certaines des victimes étaient aussi jeunes que 18 ans.

  1. Abdulmezhidov Adam Isaevich, né le 27.5.1987
  2. Abumuslimov Apti Hasanovic, né le 02.06.1989, Shali, Street School, 16.
  3. Abdulkerimov Side Ramzan Ramzanovich, né le 25.03.1990, enregistré au village de Kurchaloy, rue Dohtukaeva 18.
  4. Alimhanov Islam Aliev, né le 6.7.1998
  5. Abubakarov Adam Dzhabrailovich, né le 05.05.1995
  6. Bergan Ismail Shadidovich né le 19.08.1998
  7. Dasaev Adam Ilyasovich, DOB 16/06/1988, Shali.
  8. Dzhabayev Zelimhan Hizirovich, né le 12.18.1993
  9. Ilyasov Adam Huseynovich, né le 22.09.1997
  10. Lugano Rizwan Saeed-Hamzatovich, DOB 13/09/1987, Shali.
  11. Malikov Rizwan Agdanovich, né le 01.06.1990
  12. Musk ICYE Turpalovich, DOB 19/07/1988, enregistré au village de Tsotsi-Yurt, New Street, 10.
  13. Muskhanov Temirlan Ahmadovich, né le 28.4.1986, rue Shali Chicherina, 2.
  14. Ozdiev Usman Vahaevich, DOB 12/24/1989, enregistré à la ville de Shali, rue Grozny, 39.
  15. Rashidov Doc Ibrahimovic, né le 30.05.1995
  16. Siriev Magomed Musaevich, né le 23.02.1993
  17. Soltahmanov Ismail Ezer-Aliyev, né le 30.03.1994, enregistré au village Mairtup, rue Nuradilova.
  18. Suleymanov Magomed Arbievich, DOB 01/03/1987, village de Shali au Caucase, 8, appartement 4.
  19. Tuchaev Ahmed Ramzanovich, né le 23.02.1987, Shali, Street School, 30.
  20. Habu Khamzat Slaudinovich 14.02. Né en 1993
  21. Khakimov Alvi Aslambekovich, 16.11. Né en 1992
  22. Hamidov Shamil Ahmedovich, né le 14.11.1986
  23. Tsikmaev Sultanovich Ayoub, né le 02.04.1984, le village de Germenchuk, rue de la jeunesse.
  24. Shapiev Muslim Isaevich, né le 28.11.1989, enregistré à la ville de Shali, dans la rue Kutuzov, 12.
  25. Eskarbiev Sayhan Vahamsoltovich, né le 23.5.1992
  26. Yusupov Sahab Marshak, né le 19.1.1990
  27. Yusupov Shamhan Shayhovich, DOB 17/06/1988, enregistré au village de Kurchaloy, ul. Sovetskay

C.L.

Voir les commentaires

Un médecin de Cherbourg suspendu pour six mois après des propos sur les handicapés et les homosexuels

Publié le par justin

Un médecin de Cherbourg suspendu pour six mois après des propos sur les handicapés et les homosexuels

Un médecin de Cherbourg va laisser le stéthoscope de côté. Il est suspendu six mois de ses fonctions, dont trois ferme. Décision la chambre disciplinaire de l'ordre régional des médecins, vendredi, après des propos déplacés envers les personnes handicapées et les homosexuels.

Les faits remontent au mois de janvier. Devant une infirmière et un patient, le médecin expose durant de longues minutes des thèses défendant la stérilisation des personnes handicapées, mais aussi. Des "la solution finale des nazis appliquée aux handicapés et aux homosexuels" propos qu'il ne nie pas d'ailleurs, il y a un peu moins d'un mois, lors de sa convocation devant la chambre disciplinairede l'ordre régional des médecins.

Le généraliste cherche simplement à minimiser. "Des  paroles sorties de leur contexte et mal comprises par l'infirmière", dit-il. "Des propos cyniques, désabusés et philosophiques". Quant à l'allusion à l'extermination des handicapés, elle aurait été faite, selon son avocat, dans la sphère privée.

L'ARS avait demandé la radiation 

Pas de quoi convaincre donc, l'ordre régional des médecins, qui le suspend six mois de ses fonctions, dont trois ferme, "au principe de la moralité". Une peine moins lourde que la radiation, demandée par l'ARS.

Une décision lourde voire injuste", Frédéric Bastian, président de SOS Médecins à Cherbourg

Le médecin, qui , a travaille pour SOS Médecins à Cherbourg,  la possibilité de faire appel. Le président de l'association, Frédéric Bastian, estime de son côté que cette décision est "lourde voire injuste, qu'elle porte atteinte à la personne."

 

francebleu.fr

Voir les commentaires

Les homosexuels sérieusement traqués au Cameroun

Publié le par justin

Les homosexuels sérieusement traqués au Cameroun

Aucun jour ne passe au Cameroun sans que les homosexuels ne soient victimes d’une traque jusque dans leur dernier retranchement. On pourrait, sans tomber dans l’exagération, parler même de chasse à l’homme tant les courses poursuites dans les rues de Yaoundé et villes environnantes entre les populations et les homosexuels s’intensifient.

Exceptées les Forces de sécurité qui sont tenues de protéger la population y compris les homosexuels, la majorité des Camerounais abhorre cette pratique sexuelle contre nature. Dans les Bars, les Restaurants, les Hôtels, les lieux et Espaces attrayants, les homosexuels qui vivent et assument publiquement leur penchant, risquent gros en s’exposant à des lynchages d’une violence particulière.

Une tenancière de Bar raconte le calvaire d’un couple homosexuel qui a failli passer de vie à trépas n’eût été l’arrivée salvatrice et la présence dissuasive de deux agents de la Police nationale au lieu où ils se prélassaient.

 racontait la gérante du Bar en question.

Entre lynchage, poursuite, injures ou paiement de fortes rançons, les homosexuels au Cameroun ont une existence périlleuse. C’est le lieu de le préciser, qu’au Cameroun, l’homosexualité est punie par le Code Pénal. Les homosexuels risquent cinq ans de prison et une amende de 20 000 à 200 000 FCFA.

 

http://www.afrique-sur7.fr

Voir les commentaires

Toutes les personnes LGBT sont ciblées en Tchétchénie, mais la situation est beaucoup plus urgente pour les homosexuels

Publié le par justin

Toutes les personnes LGBT sont ciblées en Tchétchénie, mais la situation est beaucoup plus urgente pour les homosexuels


Le réseau LGBT russe n'a pas été surpris du fait que le gouvernement tchétchène a recommencé à persécuter les homosexuels.

 

Un porte-parole du Réseau a déclaré à Gay Star News que la persécution ralentit probablement pendant le mois sacré islamique du Ramadan. L'attention internationale peut aussi avoir été une autre raison.

«Malheureusement, je dois confirmer cette information et nous commençons à recevoir de nouvelles demandes sur notre hotline et les gens nous contactent en disant que la situation est dangereuse», a déclaré le porte-parole.

Le réseau LGBT russe a déclaré qu'il est devenu plus efficace pour aider les hommes à sortir de la Tchétchénie.

 

«Nous avons dû redémarrer l'évacuation, nous avons commencé dès le début et nous pouvons travailler à l'évacuation de la région le lendemain après le premier contact», ont-ils déclaré.

«Donc, nous prenons des gens de la Tchétchénie dans d'autres régions de la Russie et nous leur fournissons tout le nécessaire, l'hébergement, la nourriture, le soutien médical, le soutien psychologique car presque tous en ont besoin.

"Nous essayons de les déplacer vers un autre pays".

Depuis début avril, plus de 120 personnes ont demandé une aide d'urgence par le biais de la hotline du réseau Le Réseau a interviewé les hommes et ont des comptes rendus de première main de la situation extrême en Tchétchénie.

 

"Ils racontent tous des histoires horribles, beaucoup d'entre eux ont été arrêtés à la maison ou au travail ou juste dans la rue", a déclaré le porte-parole.

"Et alors, ces gens ont été emmenés dans des prisons secrètes et sont restés là de quelques jours à quelques semaines. Et tout ce temps-là, ils ont été privés de nourriture et d'eau.

«Ils ont été battus et torturés. Beaucoup ont été battus avec un courant électrique.

"Donc, toutes ces histoires sont vraiment horribles et il est tout simplement incroyable de se passer ces choses en Russie en ce moment et le gouvernement n'agit pas du tout".

Toutes les personnes LGBTI sont à risque

Les hommes accusés d'être gay sont le risque le plus immédiat de détention et de torture. Mais toutes les personnes LGBTI en Tchétchénie sont confrontées à la persécution.

"Bien sûr, il y a des lesbiennes et des transgenres en Tchétchénie comme dans toutes les parties du monde", a déclaré le porte-parole du réseau Russe LGBTI.

"Bien sûr, ils sont ciblés, mais il existe différents types de persécutions.

«Les hommes gais qui sont emmenés dans les prisons, c'était une sorte d'attaque massive contre ces personnes homosexuelles. Les femmes homosexuelles sont traitées différemment.

"Donc, il est considéré que les familles devraient s'engager à leur égard, donc il y a beaucoup de violence domestique et nous avons entendu dire qu'il y a beaucoup de meurtres d'honneur de ces femmes lesbiennes".

La famille compte

Plus de 60 personnes ont été évacuées de la Tchétchénie et 27 d'entre elles ont été expulsées de la Russie entièrement.

Bien qu'il n'y ait pas d'autre option pour les hommes, laisser leurs familles peut être une expérience hargneuse.

«Lorsque les gens nous contactent, ils savent qu'il n'y a pas de retour, qu'après leur émigration, ils ne peuvent pas revenir en arrière», a déclaré le porte-parole.

«Ils doivent donc rompre toutes les relations avec leurs familles. Pour les Tchétchènes, la famille est une question très importante, pour eux, c'est énorme.

Médias Watch

Le réseau LGBT russe a travaillé en étroite collaboration avec All Out - un groupe international de défense des LGBTI.

Les deux organisations ont publié une déclaration conjointe corrigeant les rapports médiatiques selon lesquels 27 hommes homosexuels avaient été exécutés en Tchétchénie.

Les rapports des médias ont suivi la décision de Russie Novaya Gazeta de publier les noms de certains hommes exécutés.

"En ce qui concerne le réseau LGBT russe et All Out, la liste des noms figurant dans cette publication ne comprend pas les victimes assassinées en raison de leur orientation sexuelle", ont-ils déclaré dans le communiqué.

«Jusqu'à présent, il existe des preuves d'au moins 6 hommes homosexuels qui sont morts dans la purge anti-gay et que les organismes d'application de la loi fédéraux de la Fédération de Russie continuent de garder le silence sur cette question.

En attendant, les deux organisations travaillent sur des campagnes pour soutenir les homosexuels en Tchétchénie. Ils veulent également s'assurer que le crime contre l'humanité qui se passe en Tchétchénie sera étudié et que les responsables seront tenus responsables ».

C LOUSTAU

Voir les commentaires

Tchétchénie: ‘Novaïa Gazeta’ publie les noms de 27 hommes tués lors de la répression anti-gay

Publié le par justin

Tchétchénie: ‘Novaïa Gazeta’ publie les noms de 27 hommes tués lors de la répression anti-gay

De récents rapports montrent que la répression anti-gay aurait repris en Tchétchénie. Le journal russe qui a été le premier à sortir l’information en avril dernier, Novaya Gazeta vient de publier les noms de 27 hommes qui auraient été tués en une seule nuit, en janvier dernier. La liste comprend trois adolescents, et la plupart des personnes ont entre 20 et 30 ans, le plus âgé ayant 33 ans.

Novaya Gazeta a publié la liste des hommes après avoir perdu espoir que l’enquête officielle de la Russie sur la purge entraînerait des actions importantes, peut-être en raison de l’obstruction des fonctionnaires tchétchènes.

Venger les morts

En s’appuyant sur ses sources, Novaya Gazeta conclut que les 27 hommes ont tous été détenus peu de temps après que la Tchétchénie a commencé sa répression anti-gay à la fin de décembre 2016. Ils pensent que les hommes ont été abattus à la fin de janvier 2017 et enterrés à la hâte dans des fosses de plusieurs cimetières locaux.

Parce que les meurtres ont été commis hors de toute contrôle judiciaire (c’est-à-dire en dehors du système de police officiel du pays), des parents des défunts se demanderaient si leurs enfants ont fui ou reviendront un jour. Certains sont même allés à la police pour obtenir de l’aide, et on leur a seulement répondu d’être patients.

Dans son enquête, Novaya Gazeta affirme (traduit du russe):

« Nous insistons sur l’ouverture d’une affaire criminelle, dans laquelle la vérification de ces faits ne devrait pas être si difficile. Tout d’abord, nous avons donné au Comité d’enquête de la Russie plus que suffisamment de preuves des données personnelles des victimes. Deuxièmement, l’exhumation et l’autopsie des cadavres est tout à fait capable de détecter les blessures par balle – elles restent visibles sur les ossements pour toujours. L’identité de la personne décédée est aussi facile à faire – pour cela, les parents des victimes doivent simplement prendre des échantillons d’ADN pour une analyse comparative « .

Détails des tortures

Les rapports sur les tortures ont été horribles. Dans de nombreux cas, des responsables tchétchènes ont détenu des homosexuels et des hommes bis sous de fausses accusations de possession de drogue ou d’autres prétextes, les ont emmenés dans des centres de détention sans chauffage où les hommes ont été affamés, liés à des luminaires muraux et ont dormi sur le sol en béton. Les enquêteurs ont fouillé les téléphones et les médias sociaux de chaque détenu pour essayer de trouver plus d’homosexuels soupçonnés afin de les arrêter

Comme nous l’expliquait la journaliste de Novaïa Gazeta Irina Gordienko lors de son passage à Paris, les hommes ont été torturés pour obtenir les noms d’autres homosexuels soupçonnés en utilisant l’électrocution répétée jusqu’à ce que les victimes tombent dans le coma en raison de la douleur, en répétant un nouveau cycle d’électrocution dès que les hommes retrouvaient leurs esprits.

Les gardiens forcent également les compagnons de cellule à se battre dans un rituel appelé « le carrousel ». Finalement, les prisonniers sont morts ou sont ensuite renvoyés à leurs familles pour les soi-disant «meurtres d’honneur» (c’est-à-dire assassiner des mains de leurs proches honteux).

Les femmes lesbiennes et bis ont également été arrêtées durant cette répression, mais elles sont souvent rendues à leurs familles pour être punies à la maison.

La liste des hommes présumés décédés:

Voici les noms des hommes qui auraient été tués dans la répression anti-gay en Tchétchénie, ainsi que leurs dates de naissance et leur âge au moment de leur décès.

Malikov Rizvan Agdanovich (1er juin 1990) – 26 ans

Mussanov Temirlan Ahmadovich (28 avril 1986) – 30 ans

Khamidov Shamil Ahmedovich (14 novembre 1986) – 30 ans

Alimkhanov Islam Alievich (6 juillet 1998) – 18 ans

Suleimanov Magomed Arbeevich (3 janvier 1987) – 30 ans

Hakimov Alvi Aslambekovich (16 novembre 1992) – 23 ans

Abubakarov Adam Dzhabrailovich (5 mai 1995) – 21 ans

Soltamanov Ismail Ezer-Aliyevich (30 mars 1994) – 22 ans

Abumuslimov Apti Hasanovich (2 juin 1989) – 27 ans

Rashidov Doku Ibrahimović (30 mai 1995) – 21 ans

Dasaev Adam Ilyasovich (16 juin 1988) – 28 ans

Abdulmezhidov Adam Isayevich (27 mai 1987) – 29 ans

Shapiev Muslim Isayevich (28 novembre 1989) – 27 ans

Yusupov Sakhab Isayevich (19 janvier 1990) – 27 ans

Jabaev Zelimkhan Khizirovich (18 décembre 1993) – 22 ans

Ilyasov Adam Khuseinovich (22 septembre 1997) – 19 ans

Syriev Magomed Musayevich (23 février 1993) – 23 ans

Tuchaev Ahmed Ramzanovich (23 février 1987) – 29 ans

Lugaev Rizvan Said-Khamzatovich (13 septembre 1987) – 28 ans

Abdulkerimov Said-Ramzan Ramzanovich (25 mars 1990) – 26 ans

Bergaev Ismail Shadidovich (19 août 1998) – 18 ans

Yusupov Shamkhan Shaykhovich (17 juin 1988) – 28 ans

Khabuev Khamzat Slaudinovich (14 février 1993) – 23 ans

Tsikmaev Ayub Sultanovich (4 avril 1984) – 32 ans

Muskiev Mohma Turpalovich (19 juillet 1988) – 27 ans

Eskarbiev Saikhan Vahamsoltovich (23 mai 1992) – 24 ans

Ozdiev Usman Vakhaevich (24 déc. 1989) – 27 ans

  • unicornbooty.com

Voir les commentaires

Homophobie: deux présumés gays sauvagement agressés à Casablanca

Publié le par justin

Homophobie: deux présumés gays sauvagement agressés à Casablanca

Décidément, les gays marocains mangent toujours leur pain noir fait d’homophobie manifeste, de quolibets de toutes sortes, voire d’agressions caractérisées et… impunies. En tout cas, c’est ce qu’écrit le quotidien arabophone, Akhir Saa, en rapportant l’info selon laquelle cinq individus, dont deux barbus, ont sauvagement agressé deux homosexuels présumés, aux alentours du Parc de la Ligue arabe, à Casablanca.

La poursuite et l’agression auraient entraîné des blessures graves à l’une des victimes, tandis que son compagnon d’infortune a eu des dents cassées. Ce dernier, dont le journal a recueilli le témoignage, a relaté dans le moindre détail les péripéties de l’agression. D’après ses dires, son compagnon et lui ont été suivis par une Peugeot grise qui s’est arrêtée à leur niveau près de la station du tram, avenue Hassan II. L’occupant du siège passager a alors apostrophé les deux amis d’un tonitruant « Ne craignez-vous pas Allah? ». Sentant le danger, le témoin et son ami ont pris leurs jambes à leur cou. Cela n’a pas empêché les cinq individus de les poursuivre et de les encercler près du Parc de la Ligue arabe. « Les coups de pied ont alors plu sur nous et nous avons été aussi frappés à l’aide d’une barre de fer », a affirmé la victime, âgée de 25 ans. Qualifiant cette agression de « hogra », le jeune homme a déclaré à Akhir Saa que son compagnon et lui n’ont pas osé porter plainte auprès de la police de crainte d’être interpellés pour homosexualité.

D’un autre côté, des témoins oculaires ont soutenu que les cinq agresseurs font partie de bandes « spécialisées » dans ce genre d’agressions visant les homosexuels et que c’est devenu monnaie courante par les temps qui courent. Quant aux deux  infortunées victimes du Parc de la ligue arabe, elles déplorent que les autorités  ne réagissent pas fermement dans de tels cas, alors que la Constitution du Royaume garantit la sécurité des citoyens marocains. De TOUS les citoyens!

lesiteinfo.com

Voir les commentaires

TCHÉTCHÉNIE Le site Vice a accédé à une prison pour homosexuels en Tchétchénie

Publié le par justin

TCHÉTCHÉNIE Le site Vice a accédé à une prison pour homosexuels en Tchétchénie

Un premier journaliste étranger a pu accéder à un camp de concentration pour homosexuels en Tchétchénie. Un journaliste de Vice News a pu filmer le site d'Argoun encadré par les gardiens du lieu qui démentent les faits et soutiennent la version officielle des autorités dans une mise en scène propagandiste.

Hind Hassan, qui travaille pour Vice Media et HBO, a pu accéder à la prison située dans la ville d'Argoun. Avec son équipe, il a été autorisé- de manière très encadrée - à filmer et interroger les gardiens de la prison dans laquelle le journal russe indépendant Novaya Gazet a affirmé que jusqu'à 100 hommes homosexuels ont été détenus, interrogés et torturés. Trois auraient été tués.

Ces révélations, qui datent d'avril 2017, ont suscité une forte émotion internationale, aussi bien au niveau de la communauté LGBT que des organisations de défense des droits humains et de responsables politiques occidentaux. 

La visite « guidée » de la prison supposée tourne rapidement à la propagande et à la désinformation puisqu'elle présentée simplement comme un « entrepôt » par le gardien Ayub Kataev, accusé d'avoir torturé personnellement les hommes qui y ont été détenus.

« Des centaines d’empreintes de pieds couvraient le sol des couloirs, bien qu’ils aient nié plusieurs fois que le bâtiment avait été utilisé récemment », remarque Vice pour souligner le mensonge flagrant qui entoure les propos officiels.

 Dans l'interview, le chef de la prison adopte la même ligne que le président tchétchène Ramzan Kadyrov, affirmant qu'il ne connaît pas d'hommes homosexuels.

« Imaginez qu'il y a des homosexuels ici », dit-il. « Est-ce que nous, les Tchétchènes, communiquerions avec eux? », demande Kataev. »Mes officiers ne voudraient même pas toucher de telles personnes, si elles existent, et encore moins les frapper ou les torturer ».

À un autre moment du reportage, on voit plusieurs hommes, armés et vêtus de tenue militaire, répondre à leur supérieur dans une mise une scène surréaliste. « Vous ai-je une seule fois demandé d’arrêter des homosexuels? - Non. Vous ai-je une seule fois ordonné de torturer ici quelqu’un, illégalement ? – Non. »

Ces affirmations sont battues en brèche par le témoignage d'un homosexuel passé par la prison d'Argoun, aujourd'hui réfugié. Interviewé par Vice, il assure être « certain à 200 % » qu’il a été battu par Kataev en personne.

Deux camps de détention et de torture pour homosexuels ont d'abord été signalés, basés dans les villages d'Argoun et de Tsotsi-Yurt, mais d'autres recherches ont révélé quatre autres prisons pour homosexuels existent, qui porte jusqu'à six au total le nombre estimé de tels sites en République tchétchène.

fugues.com

Voir les commentaires

En Tunisie, un ado condamné pour homosexualité à cause d’un «test anal»

Publié le par justin

Shams est une association qui milite pour la dépénalisation de l'homosexualité en Tunisie© FETHI BELAID / AFP

Shams est une association qui milite pour la dépénalisation de l'homosexualité en Tunisie© FETHI BELAID / AFP

Un juge pour enfants de Sousse, en Tunisie, a condamné, par contumace, un adolescent de 16 ans, à 4 mois de prison ferme, pour homosexualité. Il a été condamné sur la base du code pénal, qui prévoit l’utilisation d’un test anal censé prouver l’orientation sexuelle des accusés. Cette condamnation montre que la Tunisie a encore des réformes à faire pour lutter contre les discriminations sexuelles.


Dans l’affaire Sousse, «l’ado a été condamné sur la base de l’article 230 du code pénal, qui prévoit un test anal censé prouver l’orientation sexuelle des accusés dans les affaires d’homosexualité. Or, il n’a pas effectué ce test, parce qu’il a refusé d’y être soumis, le considérant comme une atteinte à sa dignité humaine. Son refus a été considéré par le juge comme une preuve de "culpabilité"», rapporte le site tunisien Kapitalis.  

L’article 230 stipule que «la sodomie… est punie de 3 ans d’emprisonnement». «Dans sa version arabe, qui prévaut sur sa version française, il condamne explicitement l’homosexualité. Il s’appuie donc sur une discrimination basée sur l’orientation sexuelle, en totale contradiction avec l’article 21 de la Constitution qui affirme que "les citoyens et les citoyennes sont égaux en droits et devoirs. Ils sont égaux devant la loi sans discrimination"», précise d’ailleurs un rapport sur la situation des personnes LGBTQI en Tunisie. 

Test de la honte»
Appelé aussi «test de la honte», «cette pratique est en opposition flagrante et choquante avec la Convention internationale contre la torture ratifiée par l’Etat tunisien», a fait savoir l’Association tunisienne de soutien des minorités dans un communiqué. «L'association Damj, pour la justice et l'égalité en a dénombré 22 depuis le mois de janvier, et estime leur nombre entre 60 et 70 par an», rapporte le site Vice News.

Très critiqué, ce test a aussi été dénoncé par les médecins tunisiens. Le 3 avril 2017, le Conseil national de l’Ordre des médecins a appelé les médecins légistes réquisitionnés par la justice à «informer les personnes qu’ils ont à examiner de leur droit de refuser un tel examen». Un appel jugé insuffisant par l'association Shams (qui milite pour la dépénalisation de l’homosexualité en Tunisie). Elle invite le conseil de l’ordre à «aller encore plus loin» en prononçant des «sanctions disciplinaires contre les médecins qui acceptent de pratiquer les tests anaux». Pour son porte-parole Bouhdid Belhedi, «cela permettra de passer vraiment de la théorie à la pratique».

En Tunisie, un ado condamné pour homosexualité à cause d’un «test anal»
Le jugement de Sousse témoigne, au-delà de la question de ce «test de la honte», des difficultés faites par la loi, mais aussi par les secteurs les plus conservateurs de la société, contre les homosexuels. Toujours à Sousse, deux jeunes de 20 et 21 ans ont été condamnés à 8 mois de prison pour «pratiques homosexuelles»… malgré les résultats négatifs du test.
 
Un cinéaste arrêté
Le journal Jeune Afrique évoquait lui une autre affaire: «Le cinéaste tunisien Karim Belhaj – dont le premier court-métrage Case départ (2012) évoque les difficultés des diplômés de l’enseignement supérieur en Tunisie – a été arrêté le 13 mars à son domicile en compagnie d’un homme qui a reconnu avoir eu une relation homosexuelle avec lui. Le juge d’instruction du tribunal de Tunis a alors ordonné un test anal et émis un mandat de dépôt à leur encontre, indiquent les communiqués de Shams, fondation de défense de la communauté LGBTQ tunisienne.»
 
SIx ans après la Révolution, l'homosexualité est toujours interdite et le sujet est loin de faire l'objet d'un débat important dans le pays. Les partis politiques préfèrent éviter d'en parler. Mais dans la Tunisie démocratique, la situation des homosexuels peut désormais être évoqués, grâce à la liberté d'association.Le jugement de Sousse témoigne, au-delà de la question de ce «test de la honte», des difficultés faites par la loi, mais aussi par les secteurs les plus conservateurs de la société, contre les homosexuels. Toujours à Sousse, deux jeunes de 20 et 21 ans ont été condamnés à 8 mois de prison pour «pratiques homosexuelles»… malgré les résultats négatifs du test.
 
 

 

francetvinfo.fr

Voir les commentaires

L'intersexe expulsé de France vers le Maroc «va se faire lyncher», craint son avocate

Publié le par justin

L'intersexe expulsé de France vers le Maroc «va se faire lyncher», craint son avocate
La France vient d'expulser vers le Maroc une personne possédant des caractéristiques physiques et génitales tant masculines que féminines. Son avocate s'indigne.
 
Celui qui se fait appeler Tarek, malgré la mention «sexe féminin» sur son état civil, est reparti vers le Maroc, contraint et forcé. Cette personne intersexe, c'est-à-dire possédant des caractéristiques physiques et génitales tant masculines que féminines, a été expulsée mercredi par la France vers le Maroc, révèle l'AFP ce vendredi.
 
Une décision que son avocate ne comprend pas, l'homosexualité étant pénalement réprimée dans ce pays du Maghreb. «Cela tombe sous le sens que cette personne ne peut pas survivre longtemps au Maroc. Vu son apparence, il va se faire lyncher», s'est indignée son avocate Me Séverine Rudloff, regrettant que «la protection contre les traitements inhumains et dégradants» inclus dans la Convention européenne des droits de l'homme n'ait pas été retenue au bénéfice de son client.
 
Du côté du ministère de l'Intérieur, on affirme pourtant que tout a été fait dans le respect des règles. «La situation de cette personne a été examinée conformément à la réglementation en vigueur. Il a été mis en mesure de faire valoir l'intégralité de ses droits tant auprès des juridictions nationales qu'européennes. Aucun élément en notre possession ou produit par ce dernier ou son conseil n'atteste qu'il serait exposé à un risque particulier en cas de retour au Maroc», déclare-t-on, place Beauvau.
 
 
Condamné en France à douze ans de prison
 
 
Arrivé lundi au centre de rétention du Mesnil-Amelot, près de Roissy, Tarek, qui n'a pas demandé l'asile en France, «a été éloigné (...) à destination de Casablanca et sous escorte renforcée en raison de sa dangerosité», selon une source proche du dossier. La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait classé son dossier sans suite. Il avait été condamné en France à douze ans de prison pour actes de torture, viol et menaces de mort, selon cette source.
 
Lundi, le tribunal administratif de Strasbourg, saisi en référé liberté, avait refusé de suspendre l'arrêté d'expulsion du 14 juin prononcé à son encontre, estimant notamment qu'il ne serait pas «personnellement exposé à des risques» du fait de son identité intersexuée, d'après l'ordonnance dont l'AFP a eu copie.
 
«Il risque vraiment de mourir»
 
 
Un optimisme que ne partage donc pas l'avocate de Tarek. «Le Maroc est un pays qui n'est vraiment pas accueillant pour une personne comme le requérant, a insisté Me Mila Petkova. Il risque vraiment de mourir. Ce n'est pas une fiction.» Âgé de 40 ans, Tarek, suit un traitement hormonal masculinisant mais porte la mention «sexe féminin» sur son état civil. «Tarek, qui est considéré comme une fille, a toujours eu des relations avec des filles», a souligné Me Rudloff.
 
Au Maroc, l'homosexualité est considérée comme un délit passible de six mois à trois ans de prison. Les arrestations pour homosexualité y sont monnaie courante.
 
  leparisien.fr

 

Voir les commentaires

Lille : Violé dans le Jardin Vauban, un jeune homme tient à témoigner

Publié le par justin

Lille : Violé dans le Jardin Vauban, un jeune homme tient à témoigner

Un étudiant lillois a été victime d’une agression sexuelle le soir de la Fête de la musique…

Les Lillois qui affectionnent les longues soirées d’été au jardin Vauban vont-ils devoir changer leurs habitudes ? Un étudiant de 22 ans a porté plainte la semaine dernière, après avoir été violé dans ce parc municipal lillois, en marge de la Fête de la musique. L’agresseur n’a pas été retrouvé.

Un couteau sous la gorge

Le jeune homme, étudiant à Lille, était sorti en compagnie de quelques amis pour profiter des concerts. Alors que le petit groupe se trouvait à proximité de la citadelle, il dit s’être écarté quelques instants pour aller uriner dans le jardin Vauban, non loin du canal de la Deûle.

« Je suis jeune, je sais me défendre et je pratique le judo, jamais je ne pensais pouvoir risquer quelque chose », explique-t-il. Un homme a surgi derrière lui, un couteau à la main. Plaçant l’arme sous la gorge de sa victime, l’individu l’a violée à plusieurs reprises avant de prendre la fuite.

Le jeune homme a été conduit à l’hôpital Roger Salengro où un médecin légiste a relevé les éléments confirmant l’agression. Une enquête a été ouverte. Malgré l’absence de description précise de l’agresseur, outre que celui-ci parlait mal le français, les policiers disposent néanmoins de son ADN, recueilli sur les vêtements de la victime.

Un endroit « pas plus dangereux qu’un autre »

Contactée par 20 Minutes, une source policière ne se souvient pas, de près ou de loin, de précédents de ce type dans le secteur. Néanmoins, l’agression de cet étudiant n’est pas sans rappeler les rumeurs qui ont circulé à l’époque de l’ affaire des noyés de la Deûle, en 2011. Mais les différentes enquêtes n’avaient apporté aucun élément probant pour étayer la thèse de l’agression à caractère sexuel.

L’étudiant violé, lui, veut « mettre en garde les jeunes sur les dangers de cet endroit la nuit ». Selon Marc Bodiot, adjoint à la sécurité à Lille, « ce parc n’est pas plus dangereux qu’un autre », affirme-t-il. Il n’est d’ailleurs pas prévu de mesure spécifique de sécurisation.

20minutes.fr

Voir les commentaires

Ministre de Singapour: il est inacceptable de harceler les personnes LGBTI ou les homophobes

Publié le par justin

Ministre de Singapour: il est inacceptable de harceler les personnes LGBTI ou les homophobes

«Le harcèlement des militants LGBT n'est pas acceptable»

Le harcèlement des militants LGBTI et des homophobes est inacceptable, selon le ministre du Droit et des Affaires intérieures de Singapour.

K. Shanmugam s'est assis avec Oogachaga sans but lucratif pour révéler pourquoi le gouvernement «prendra des mesures» s'il y a du harcèlement sur les deux côtés.

«Le gouvernement est fermement opposé à tout harcèlement de n'importe quel groupe ... si le harcèlement traverse la ligne et est criminel, le gouvernement n'hésitera pas à prendre des mesures», a déclaré Shanmugam sur sa page Facebook.

L'homosexualité masculine est illégale à Singapour. Bien qu'il soit rarement appliqué, les relations de même sexe ne sont pas reconnues par la loi et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe est illégale.

Ministre de Singapour: il est inacceptable de harceler les personnes LGBTI ou les homophobes

Parlant de Bryan Choong, un organisateur de Pink Dot - événement LGBTI à Singapour - il a déclaré que «les gens auront une vision forte» de ces problèmes.

Choong avait déclaré que les organisateurs et les sponsors de Pink Dot avaient été maltraités. Shanmugam a répondu: «Nous sommes très clairs. Quiconque franchit la ligne en termes de harcèlement, en termes d'agression, en termes de menaces contre tout groupe -

«Le gouvernement est très strict. Ce n'est pas la façon dont nous avons des discussions.

Le gouvernement de Singapour «est très strict»

Seuls les Singapouriens ou les résidents permanents peuvent assister au Pink Dot de cette année - un événement qui attirait de nombreux visiteurs étrangers. Ceci est dû à la façon dont les personnes locales peuvent entrer dans Speakers 'Corner.

«Le gouvernement est neutre au sujet des causes sous-jacentes», a déclaré Shanmugam à propos de l'événement.

«Les gens ont le droit de s'organiser pour quelque raison qu'ils souhaitent, tant que les règles des coins des conférenciers sont respectées».

 

C.L.

Voir les commentaires

SAINT-DIÉ-DES-VOSGES « Ils ont bousillé ma vie » témoigne la victime d'une agression homophobe

Publié le par justin

SAINT-DIÉ-DES-VOSGES  « Ils ont bousillé ma vie » témoigne la victime d'une agression homophobe

Eric* a été violemment agressé la semaine dernière à Saint-Dié, à 21 h, près de la cathédrale. Deux hommes lui sont tombés dessus et l’ont frappé. Motif ? Eric est homosexuel et a eu le sentiment que sa façon de marcher n’a pas plu.

 

Suite à l’agression d’un jeune homme, le 22 juin dans une rue près de la cathédrale, (dont nous avons parlé dans nos colonnes ce 27 juin), l’enquête, menée par les policiers du commissariat de Saint-Dié-des-Vosges s’oriente vers un acte homophobe.

À 20 ans, Eric* est du genre fluet, à peine 40 kg. Impossible pourtant aujourd’hui de ne pas le remarquer, avec les bleus qui marquent son visage juvénile et le cocard impressionnant qui orne son œil droit.

Jeudi 22 juin, à 21 h, il s’est fait agresser par deux hommes près de la cathédrale. « Je sortais de mon travail aux alentours de 21 h, j’allais mettre du verre dans les containers de tri tout proches, quai du Torrent, quand deux hommes sont passés en voiture à ma hauteur à faible allure. Le passager a sorti la tête pour m’insulter », résume Eric, entre colère et larmes. Les propos fleuris fusent ‘’petite sal…’’ entre autres. Eric tourne les talons pour s’enfuir. « Les insultes, j’ai l’habitude, j’en ai toujours entendues. Je sais aussi qu’il y a certains quartiers de la ville dans lesquels je ne peux pas mettre les pieds. C’est trop risqué pour les gens comme moi. »

Œil explosé, pommette fracturée

Les gens comme lui ? Les homosexuels. « Oui je le suis et je l’assume mais je ne l’affiche pas », reprend le jeune homme qui, ce jeudi 22 juin a dû pour la première fois de sa vie faire face à la violence physique. « Le passager est descendu de la voiture, il s’est précipité vers moi et m’a donné un grand coup de poing dans la figure. » L’agression est interrompue par deux passants qui déboulent pour empêcher l’agresseur présumé de frapper à nouveau Eric. La voiture avec le chauffeur et son passager prennent la fuite. La victime est prise en charge par les pompiers et conduite à l’hôpital Saint-Charles. Bilan : une ITT de trois semaines, la mâchoire touchée à tel point qu’il a dû manger à la paille, la pommette droite fracturée et l’œil droit explosé. Des blessures qui ont nécessité une intervention chirurgicale au CHU de Nancy-Brabois. La vie d’Eric, elle, s’est arrêtée sur ce bout de trottoir. « Ces gens, je ne les connais pas. Ils n’ont pas aimé ma façon de marcher c’est tout. En quelques secondes, ils ont tout bousillé. J’avais un travail, j’économisais pour payer mon permis. Aujourd’hui ? J’ai peur. Peur de sortir, peur des représailles. »

Le jeune homme n’est pas tranquille. Impossible pour lui de retourner travailler, il craint de retomber sur ses agresseurs. « Je ne sais pas ce qui se serait passé si personne n’avait vu l’agression. Je ne sais pas jusqu’où ils seraient allés. Je veux prévenir : aujourd’hui encore, on peut se faire agresser juste parce qu’on est homo. »

*Le prénom a été modifié.
 

vosgesmatin.fr

Voir les commentaires

"La douleur a été terrible" : un couple victime d'une agression homophobe à Lyon lors de la Fête de la musique

Publié le par justin

"La douleur a été terrible" : un couple victime d'une agression homophobe à Lyon lors de la Fête de la musique

Deux hommes d'une vingtaine d'années ont été agressés alors qu'ils étaient en train de regagner leur domicile aux alentours de 2h30.

Deux jeunes homosexuels, Boris et Alfredo, ont été violemment agressés par trois individus à Lyon, le soir de la Fête de la musique, le 21 juin, parce que les deux amoureux se tenaient par la main, rapporte mardi 27 juin France Bleu Saint-Étienne.

L'agression a eu lieu aux alentours de 2h30. Boris et Alfredo étaient en train de regagner leur domicile après avoir passé la soirée sur les quais à Lyon, quand ils ont croisé une femme et deux hommes d'une vingtaine d'années.

"Ils avaient tellement de haine qu'on aurait pu rester sur le carreau"

C'est là qu'a commencé leur calvaire. Les insultes à caractère homophobe ont fusé : "C'est la fille uniquement qui nous a insultés, explique Boris, encore sous le choc, à France Bleu Saint-Etienne. On n'a d'abord rien dit, puis on a fini par répondre et là, les deux gars ont commencé à nous taper. Ça a été très violent. J'ai pensé que ça pouvait très mal se finir. Ils avaient tellement de haine qu'on aurait pu rester sur le carreau."

Boris et son compagnon ont tenté de se défendre, mais leurs agresseurs se sont montré particulièrement déterminés et violents. L'un d'entre eux a porté un coup de bouteille à la tête d'Alfredo pendant que l'autre a violemment frappé Boris à la jambe, lui brisant le tibia. "La douleur a été terrible, je me suis effondré, incapable de me relever", se souvient-il. Leur calvaire s'est arrêté grâce à l'intervention d'une brigade de police qui patrouillait dans le secteur. "La bagarre n'a duré que quelques minutes mais ça m'a semblé une éternité", ajoute t-il.

45 jours d'ITT

Pendant leur interpellation, les agresseurs ont continué de verser leur haine sur Boris et Alfredo. "Tu as mal, hein, sale PD ?", leur a lancé la jeune fille. Boris a été transporté en urgence à l'hôpital, où il a été opéré dans la nuit. Il souffre d'une double fracture tibia-péroné, et bénéficie de 45 jours d'ITT (incapacité temporaire de travail). "Quand nous sommes arrivés, les médecins nous ont expliqués qu'on n'était pas les seuls homosexuels à s'être fait agresser ce soir-là."

Une semaine après l'agression, Boris est sorti de l'hôpital. Il est très fatigué et dit ne pas vraiment réaliser ce qui s'est passé cette nuit du 21 juin : "Quand on voit comment ça s'est terminé, on se dit qu'on n'aurait peut-être pas dû répondre et baisser les yeux. Et puis en fin de compte, je ne regrette pas, parce qu'il n'y a aucune raison que ça se passe comme ça."

Témoigner pour dénoncer

Boris et son compagnon ont tenu à témoigner auprès de France Bleu Saint-Etienne pour dénoncer ces comportements homophobes. "J'ai l'impression qu'il y a un discours ambiant très positif par rapport à l'intégration et aux droits des homosexuels, estime Boris. Que l'on vivrait dans une société très ouverte et tolérante. C'est vrai qu'il y a des tas de choses qui ont été faites. Ceci dit, je pense qu'il ne faut pas trop d'angélisme non plus et se rendre compte que les agressions comme ça continuent à exister. La lutte continue."

Le temps de se soigner, Boris va devoir mettre son travail de traducteur entre parenthèses. Il ne sait même pas encore s'il pourra être dédommagé par son assurance. Les deux jeunes hommes ont contacté un avocat. Ils espèrent une qualification pénale et une condamnation. "Ces choses-là ne doivent pas rester impunies", a-t-il conclu.

francetvinfo.fr

 

Voir les commentaires

Le mariage gay en Allemagne pourrait enfin être légalisé avec cette décision d'Angela Merkel

Publié le par justin

Le mariage gay en Allemagne pourrait enfin être légalisé avec cette décision d'Angela Merkel

L'Allemagne fait partie des rares pays occidentaux à ne pas encore avoir légalisé le mariage pour tous.

 

Angela Merkel a levé ce lundi 26 juin dans la soirée son opposition de principe au mariage pour les couples de même sexe en Allemagne, au moment où son parti conservateur est sous pression croissante sur ce sujet avant les élections législatives de septembre.

 

Dans une interview accordée dans la soirée au magazine féminin Brigitte, organisée en direct dans un théâtre de Berlin, la chancelière s'est dite ouverte pour la première fois à un vote "en conscience" des députés allemands sur le mariage entre personnes du même sexe.

 

"Je souhaite orienter la discussion dans une direction qui relève de la décision de conscience, plutôt que de vouloir imposer quoi que ce soit", a-t-elle déclaré. Il s'agit d'un changement significatif de la position de la chancelière, qui en 2013 s'y était opposé en exprimant des craintes pour "le bien des enfants" de couples homosexuels mariés.

 

Merkel ouvre la voie à une légalisation

Jusqu'ici, son parti démocrate-chrétien (CDU) s'est opposé à la légalisation du mariage gay, pour ne pas froisser la frange la plus conservatrice de son électorat et ne pas entrer en conflit avec son allié bavarois, l'Union chrétienne-sociale (CSU), très traditionaliste sur les questions de société.

 

En se prononçant en faveur d'un libre choix des députés de sa formation, Merkel ouvre la voie à une légalisation au cours de la prochaine législature. Car, selon les médias allemands, en pareil cas de figure un vote positif est acquis: une partie des députés CDU y sont favorables et leurs voix viendraient s'ajouter à celles de tous les autres partis actuellement représentés au Bundestag, qui font campagne en faveur du mariage gay.

Selon l'agence de presse DPA, Angela Merkel a pris soin de se mettre d'accord avec le président de la CSU, Horst Seehofer, sur ce virage en faveur du libre choix des députés. La CDU et la CSU doivent présenter lundi prochain leur programme commun en vue des législatives du 24 septembre et la pression sur le sujet du mariage gay grimpe en Allemagne.

L'Allemagne à la traine

Tant les sociaux-démocrates du SPD que les Libéraux du FDP (centre-droit) font désormais d'une autorisation du mariage homosexuel en Allemagne une condition pour participer à une coalition avec Merkel dans le gouvernement qui sera issu des législatives.

Comme le montre la carte ci-dessous, l'Allemagne fait partie des rares pays occidentaux à ne pas encore avoir légalisé le mariage gay. Depuis 2001 une union civile offre néanmoins les mêmes droits, sauf en matière fiscale.

Le mariage gay en Allemagne pourrait enfin être légalisé avec cette décision d'Angela Merkel

L'actuelle chancelière part au vu des sondages largement favorite pour obtenir un quatrième mandat mais, compte-tenu du scrutin proportionnel, elle aura besoin d'un allié au gouvernement.

huffingtonpost.fr

Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 > >>