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Au bureau des mariages : « Faut que je regarde...

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Au bureau des mariages : « Faut que je regarde...

Au bureau des mariages : « Faut que je regarde comment ça se passe »

A la mairie parisienne du XIXe arrondissement, j’ai été (presque) déçu, il n’y avait pas 150 journalistes pour m’accueillir. Je suis allé à l’Etat civil, j’ai pris un ticket pour la file « dossier de mariage ». J’ai attendu, très peu, derrière un couple hétéro qui discutait de comment organiser son vin d’honneur sans vexer la famille.

Un panneau explique que la mairie n’a plus de créneaux disponibles avant fin juillet pour les mariages. Je pensais que ça serait plus. Madame mairie m’appelle. Elle est concentrée, je suis un peu sur mes gardes : je suis pas encore persuadé d’être à ma place ici. Je lui demande calmement un dossier de mariage.

« – C’est pour vous et votre…, me laisse-t-elle compléter.
– Mon compagnon, oui.
– Très bien. Vous êtes tous les deux Français ?
– Non, il est libanais.
– Ah ! D’accord. Je reviens, asseyez vous. »

Deux feuilles « Epoux » et un sticker jaune
MAKING OF

Au lendemain du premier mariage gay, nous sommes tombés sur ce texte, publié sur le blog de Charles Roncier. L’auteur, futur marié donc, a accepté que nous le reproduisions.

Il est aussi journaliste et blogueur depuis 2003. Cela fait onze ans qu’il est avec Nicolas, son compagnon.

Claire Branchereau

Elle me laisse, pendant que je feuillette le dossier. Je commence à énumérer dans ma tête les preuves que ce n’est pas un mariage blanc, tandis qu’elle revient avec un gros classeur.

« Faut que je regarde comment ça se passe, on n’a pas encore tous les papiers. D’ailleurs, vous m’excuserez pour le dossier, mais c’est un vieux. »

Je lui assure qu’il n’y a pas de problème, je comprends tout à fait. Et effectivement, il n’y a pas de problème : au lieu d’une feuille de renseignements « Epouse » et une feuille « Epoux », il y a juste deux feuilles « Epoux » et un sticker jaune fluo collé sur la couverture. Il indique que le dossier a été édité avant les modifications du code civil.

Elle se pose en face de moi et m’explique les différentes pièces que nous devons produire.

« Dans le cas de votre compagnon, il doit demander un extrait de naissance traduit en français, ainsi qu’un certificat de coutume ou de capacité matrimoniale, à demander au consulat du Liban. »

Elle a l’air embêté.

« – Je ne sais pas si ils vont vouloir vous le donner.
– Boarf, on est pas obligés de dire au Liban que c’est pour un mariage avec un homme », tente-je.

Elle me regarde sans rien dire.

« Oui, et s’ils refusent, on demandera une exemption. Ça, ça va dépendre des pays, de ceux qui reconnaissent le mariage pour tous. On a eu une formation, mais on a pas encore reçu tous les documents à ce sujet. »

Elle s’anime, tout d’un coup

Là, je comprends que ce qui l’embête, c’est que je ne puisse pas traduire mon mariage au Liban. Ça me laisse coi, parce que je ne comptais pas pouvoir le faire, de toutes façons.

Depuis mon entrée à la mairie, je tends le dos parce que j’ai peur d’être mal accueilli, comme les torrents de haine qu’on lit tous les jours veulent me le faire croire, comme les regards agressifs me le rappellent dès que je sors de chez moi.

Et en face de moi, j’ai une personne qui me fait sentir qu’elle connaît l’importance de ma démarche et qu’elle en mesure la solennité, parce que c’est son métier.

Surpris, je lui demande s’ils ont déjà beaucoup de demandes suite à la loi. Elle s’anime tout d’un coup.

« – Oh non pas encore mais ça va venir et c’est super !
– Ouais, c’est chouette, ça va être bien, on est contents. D’ailleurs, c’est aujourd’hui [ce mercredi, ndlr] le premier, faut que je regarde les infos ! »

Elle me sourit avec sincérité et elle finit de me donner les informations, calmement, comme elle a commencé.

source:rue89.com/

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Un député italien propose l'union civile entre...

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Un député italien propose l'union civile entre...

Un député italien propose l'union civile entre homosexuels

Un député membre du parti de Silvio Berlusconi va déposer ce jeudi un projet de loi pour reconnaître les unions civiles entre personnes du même sexe, afin que celles-ci bénéficient "des mêmes droits que les couples hétérosexuels".

"Nous sommes très en retard en matière de droits civils en Italie", a expliqué à l'AFP Giancarlo Galan, député du Peuple de la Liberté (PDL, droite). "Avec ma proposition, que j'ai appelée 'unions homo-affectives', les couples gays auront les mêmes droits et les mêmes devoirs que les couples hétérosexuels", notamment pour la publication de bans, la protection sociale ou les successions.

Dans les faits, "ce sont les mêmes règles qui régissent le mariage", reconnaît le député, qui n'a toutefois pas voulu utiliser le terme dans son texte, car "il évoque une certaine sacralité et heurterait trop de sensibilités".

Bien que favorable à l'adoption par des couples homosexuels, M. Galan ne l'a pas non plus incluse dans son projet, notamment car "c'est toute la loi sur l'adoption qu'il faut revoir".

Quelques députés de son parti se sont déjà ralliés à sa proposition, et le député se déclare "confiant". "C'est un sujet transversal: il y a des gens pour et des gens contre au PDL et au PD", le Parti démocrate (gauche), souligne-t-il, jugeant "le climat plutôt favorable".

L'Italie est l'un des rares pays de l'Europe occidentale où n'existe ni mariage homosexuel ni union civile. Des propositions de loi anti-homophobie ont été régulièrement rejetées dans le passé.

source:7sur7.be

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Bientôt un statut pour les couples homos serbes.

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Bientôt un statut pour les couples homos serbes.

Bientôt un statut pour les couples homos serbes.

Après la Slovénie et la Croatie, la Serbie réfléchit à instaurer un partenariat pour les couples homos' Mais les promoteurs de la loi avancent avec précaution, face à une population majoritairement hostile.

Un projet de loi sera débattu au Parlement serbe, dès le 4 juin prochain, rapporte le site Balkan Insight. Le texte doit permettre aux partenaires vivant sous un même toit depuis «quelques années» de bénéficier de l’assurance maladie de leur conjoint s’ils sont au chômage, d’obtenir un droit de visite à l’hôpital et, en cas de décès, d’hériter de leur partenaire et de toucher une partie de leur pension. Il pourrait mener à la création d’un registre des couples de même sexe.

Dans une Serbie où la population est majoritairement hostile aux homosexuels et où de récentes gay prides ont été la cible d’attaques très violentes, les auteurs du texte serbe assurent qu’ils n’essaient pas d’ouvrir la voie au mariage pour tous, mais plutôt d’apporter des «réponses juridiques» aux problèmes concrets que rencontrent les couples gay et lesbiens serbes. En 2006, la Constitution nationale avait été modifiée pour spécifier que le mariage ne pouvait être que l’union «d’un homme et d’une femme».

Hantise du mariage gay
Les Croates, inquiets de l’instauration du mariage pour tous en France et prochainement au Royaume-Uni, ont massivement signé une pétition demandant une «protection» analogue du mariage hétérosexuel. Le texte, muni d’un demi-million de signatures, a été déposée lundi dernier. Zagreb entrera dans l’Union européenne le 1er juillet.

Parmi les anciennes républiques yougoslaves, seule la Slovénie dispose, pour l’instant, d’un partenariat enregistré pour les couples de même sexe. Les dispositions, adoptées en 2005, excluent notamment les questions de sécurité sociale et de parentalité. Un élargissement de ces droits est toujours en débat, et pourrait faire l’objet d’un référendum. La Croatie voisine accorde également des droits très limités aux concubins gay et lesbiennes. Toutefois, un projet de loi renforçant les droits des couples de même sexe doit être présenté au Parlement dans le courant de l’année.

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Témoignage. Antoine, 17 ans. Victime...

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Témoignage. Antoine, 17 ans. Victime...

Témoignage. Antoine, 17 ans. Victime d'homophobie

"Tu as 5 minutes pour quitter la maison !"

"Ce sera lui ou moi." Quand Antoine a entendu son beau-père lancer un soir cet ultimatum à sa mère, il n’y a pas vraiment cru. Du moins, il n’a pas vraiment eu peur. "Ça faisait à peine trois mois qu’ils se fréquentaient, et moi, j’étais son fils", raconte-t-il, calmement. Avant que j'annonce mon homosexualité "ça allait bien", se souvient-il.

En Picardie, explique-t-il avec ses mots à lui, "c’est pas aussi moderne qu’à Paris dans la tête des gens". L’adolescent de 17 ans a toujours su qui il était. Mais chez lui comme au collège, "il valait mieux cacher son homosexualité", précise-t-il. "Parce que ça n’aurait pas été très bien vu."

Et ça ne l’a pas été. À la maison surtout. Quand sa mère révèle l’homosexualité de son fils à son compagnon après quelques semaines de relation, tout a changé. "Mon beau-père ne m’a plus adressé la parole, l’ambiance est devenue très tendue". Les insultes se sont immiscées partout dans le quotidien, à table, aux pauses cigarettes sur la terrasse... "Un jour, j’ai touché sa fourchette. Il a crié : ‘Touche pas à ça PD !’, comme si j’étais contagieux", confie Antoine. "Et il y a eu plein d’autres insultes. Plein… Mais j’ai pas envie de parler de ça", tranche-t-il soudainement.

Puis un matin, finalement, sa mère a fait son choix. "Le temps passait et, peu à peu, je me suis rendu compte que mes jours, chez moi, étaient comptés", lâche-t-il, comme si, au fond, il avait toujours senti qu’il serait sacrifié. "Ce qui m’a fait chier, surtout, c’est que j’ai deux petits frères et que je savais que je ne les verrai plus."

"Ne plus en pouvoir." L’expression sera utilisée par Antoine, qui, lorsqu'il quitte le foyer maternel, ne sait pas encore que le pire est à venir. "J’étais loin de me douter que ce serait de plus en plus dur", reconnaît-il. En quelques semaines, son renvoi du domicile familial tourne au calvaire. Son homosexualité devient un fardeau. "J’ai pas pu faire d’études, regrette-t-il. Quand t’as 17 ans et que t’es viré de chez toi, tu ne penses plus aux études mais à trouver une solution pour t’en sortir." Antoine descend alors à Paris et découvre "un peu plus tôt que les autres" la cohabitation, la débrouille, les loyers à payer... Et puis, au bout de quelques mois, las, il décide d’aller frapper à la porte de son père, en Picardie. "Il m’a accueilli à bras ouvert", se souvient-il.

Antoine pense alors avoir vécu le pire. "Tout allait bien dans le meilleur des mondes." Sauf que même dans le meilleur des mondes, l’enfer n’est jamais loin. "Un jour, j’étais au téléphone avec mon copain et mon père a surpris notre conversation", explique-t-il. Après quelques minutes d’explications, la sentence tombe : "Tu as cinq minutes pour rassembler tes affaires et partir !", lui ordonne-t-il. Cinq minutes montre en main, précise Antoine. C’est le retour à la rue. "J’ai dû dormir dehors, c’était vraiment dur. Je ne savais pas où aller." Dans son village picard, il n’y a que quelques maisons et la forêt.

"Si je n’avais pas eu mon petit ami à mes côtés, je ne serai plus là"

Antoine se tourne alors vers son petit ami, Tim, qui l’exhorte à le rejoindre à l’association Le Refuge, à Paris. "Par chance", une place est libre dans le 2e arrondissement. Dans le même appartement que Tim. Par chance, effectivement. Car Antoine, brisé, a pensé lâcher prise. "J’ai songé à me suicider, c’est vrai, je n’en pouvais plus, confesse-t-il, froidement. Si je n’avais pas eu mon copain à mes côtés, je ne serai sûrement plus là."

Sa venue au Refuge n’est qu’une solution temporaire. Il le sait. Mais une solution de survie. "Ça va un peu mieux aujourd’hui même si, paradoxalement, c’est maintenant que je ressens le plus le manque de ma mère, de mes frères", confesse Antoine qui occupe une chambre de l’association depuis six mois. "Je ne reviendrai pas en arrière, mais j’ai appris à pardonner. Je ne suis plus en colère contre ma famille, contre la société. C’est comme ça. La colère n’a jamais aidé à aller de l’avant."

Et quand on lui parle de l’avenir, Antoine, dont les propos dénotent la grande maturité, redevient subitement un enfant envahi par un optimisme débordant. "C’est bien, cette loi sur le mariage gay. Les mentalités mettront dix ans à intégrer l’information, mais c’est une bonne chose. Un jour, vous savez, j’aimerais bien me marier, moi aussi. Et avoir des enfants. On en parle en rigolant avec mon copain. Mais oui, vraiment, j’aimerais bien…"


Antoine.

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Lyon: un Brondillant interpellé pour...

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Lyon: un Brondillant interpellé pour...

Lyon: un Brondillant interpellé pour l’agression homophobe de deux femmes

Un homme de 24 ans, domicilié à Bron, a été interpellé vendredi dernier à son domicile par les enquêteurs de la sûreté départementale. Il était suspecté d’être l’auteur d’une agression homophobe qui s’était déroulée dans la nuit du 23 au 24 mars, place de la Comédie, à Lyon 1er.

Cette nuit-là, deux jeunes femmes âgées de 26 ans et demeurant à Oyonnax (Ain) et Lyon 3e, avaient été traitées de «sales gouines». Le jeune homme, soupçonné d’être l’auteur des insultes, leur avait ensuite porté des coups au visage et au dos, les blessant légèrement .

Poursuivi pour violences en raison de l’orientation sexuelle, le Brondillant a été laissé libre avec une Convocation par un officier de police judiciaire pour le 26 septembre prochain.

source:leprogres.fr

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Peillon: «pas de débat sur la théorie du...

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Peillon: «pas de débat sur la théorie du...

Peillon: «pas de débat sur la théorie du genre» à l’école

Le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a déclaré mercredi qu’il n’y avait «pas de débat» sur l’enseignement de la théorie du genre à l’école, mais que le gouvernement voulait «lutter contre toutes les discriminations», dont l’homophobie, lors du «Talk Orange-Le Figaro».

«Il n’y a pas de débat sur la théorie du genre, on l’a dit à plusieurs reprises, aucun. Par contre, bien entendu, il faut lutter contre toutes les discriminations, à la fois de race, religieuse, et de l’orientation sexuelle, car elles causent de la souffrance».

«Nous sommes pour l’égalité filles-garçons, pas pour la théorie du genre», a-t-il affirmé.

Interrogé sur un partenariat avec des associations LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans) pour prévenir les discriminations, il a rétorqué: «ce partenariat existe, il donne satisfaction. On a eu surtout, avec l’année difficile qu’on a vécue, beaucoup plus de souffrance chez les adolescents, de cas d’homophobie», a-t-il souligné.

«C’est sept fois plus de suicides que chez les adolescents qui ont une sexualité disons moins difficile à vivre», a-t-il dit. «C’est notre responsabilité d’adulte, il faut veiller à protéger ces enfants d’un certain nombre de violences et de difficultés».

La semaine dernière, il avait déjà exprimé son opposition à l’inclusion de la théorie du genre dans l’enseignement, sur France 2: «Personne n’y a jamais pensé (...). Je suis contre la théorie du genre, je suis pour l’égalité filles/garçons. Si l’idée c’est qu’il n’y a pas de différences physiologiques, biologiques entre les uns et les autres, je trouve ça absurde».

La perspective d’un enseignement de la théorie du genre était l’un des thèmes évoqués dimanche par les opposants au mariage homosexuel qui ont défilé à l’appel de «La Manif pour tous».

Le SNUipp-FSU, principal syndical du primaire, avait organisé mi-mai un colloque sur le thème «Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire».

«Comment est-il possible que l’insulte +pédé+ soit la plus fréquente des cours de récréation et que, la plupart du temps, tous les enseignant(e)s sont loin d’avoir les armes pour en parler ?», demande le syndicat. Il a mis en ligne une liste «d’outils» à destination des enseignants pour lutter contre l’homophobie. Parmi ces possibilités, sensibiliser les enfants à la diversité des familles à travers des livres comme «Jean a deux mamans», ou faire prendre conscience que les métiers sont accessibles aussi bien aux femmes qu’aux hommes à travers un «imagier renversant».

source:.liberation.fr/

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Mariage gay: le pionnier Mamère «fier» mais...

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Mariage gay: le pionnier Mamère «fier» mais...

Mariage gay: le pionnier Mamère «fier» mais inquiet de l’homophobie «libérée»

Le maire écologiste de Bègles Noël Mamère, qui avait célébré en 2004 le premier «mariage» homosexuel de France, annulé depuis par la justice, a dit mercredi éprouver de la «fierté» à l’heure de l’union de Montpellier.

Il s’est aussi inquiété de la parole «libérée» de l’homophobie lors des mobilisations contre le mariage pour tous.

«Je ressens de la fierté pour la gauche, qui a enfin réalisé cette promesse de l’égalité des droits», a déclaré M. Mamère à l’AFP par téléphone. «Il a fallu attendre neuf ans depuis le mariage de Bègles, c’est long, nous étions à la traîne de nombreux pays».

Dans les pays qui ont ouvert le droit au mariage homosexuel, «la preuve est faite qu’il n’y a pas eu de crise de civilisation, les sociétés en question ne se sont pas effondrées», a dit le député EELV.

«L’alternance politique de gauche à droite a montré, je pense notamment à l’Espagne, que quand la droite arrive au pouvoir, elle ne remet pas en cause ce droit», a-t-il ajouté.

Le 5 juin 2004, M. Mamère avait célébré à Bègles le «mariage» symbolique d’un couple d’homosexuels, union enregistrée à l’état-civil en mairie, mais annulée en appel, puis en cassation en 2007. Pour M. Mamère, il s’agissait d’un «vrai mariage, même si la justice française l’a jugé illégal».

«C’est le souvenir d’une grande joie. C’était l’aboutissement d’un combat difficile contre le gouvernement, contre la justice, contre la quasi-totalité de la classe politique, contre les journalistes», a-t-il dit. «Près de 4.000 lettres d’insultes (furent) reçues, sans compter les appels téléphoniques en mairie, à l’Assemblée nationale, des menaces aussi», a-t-il rappelé.

Il dit avoir «pensé sincèrement que ce mariage de Bègles ferait reculer l’homophobie, et que le mariage pour tous serait un pas décisif». «On s’est aperçu en regardant les manifestations contre le mariage pour tous que l’homophobie, loin d’être éliminée, s’est quasiment banalisée», a-t-il déclaré.

«On a entendu des mots qu’on avait déjà entendus en 1999 au moment du Pacs, qu’on a entendus en 2004, des mots effrayants». «D’une certaine manière, cela a libéré la parole d’une des composantes les plus réactionnaires de la droite et de l’extrême-droite, cela a libéré aussi la parole homophobe», dit M. Mamère.

«C’est là le vrai combat aujourd’hui», a-t-il conclu. «On a gagné celui de l’égalité des droits, mais on n’a pas encore gagné le combat contre l’homophobie».

source:liberation.fr

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Les premiers mariés de France adressent leurs "pensées à tous les militants" - 29/05

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Le premier mariage gay célébré le 1er juin à...

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Le premier mariage gay célébré le 1er juin à...

Le premier mariage gay célébré le 1er juin à Chenoise ?

Ce sera sans doute la première union homosexuelle du département. Stéphane et Étienne, en couple depuis 12 ans, ont choisi le samedi 1er juin pour se dire « oui ».

« Ils se marièrent et eurent beaucoup de bonheur. » C’est du moins ce qu’espèrent Stéphane, 43 ans, et Etienne, 50 ans, qui devraient s’unir le 1er juin prochain, dans la commune de Chenoise. Vendredi 17 mai, le Conseil constitutionnel a validé la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Un soulagement pour les concubins qui se sont rencontrés il y a 12 ans, grâce à un site de rencontres gay, et sont pacsés depuis 7 ans.
Intimidation

« Le fait que le mariage pour tous soit aujourd’hui possible nous permettra d’être officiellement un couple comme les autres, un couple reconnu de par la loi », remarque Etienne. Un mariage pour le meilleur et rien que pour le meilleur ? Pas vraiment. Car, pour les futurs mariés, il ne semble pas facile de faire accepter qu’ils sont en ménage. Et encore moins, de faire accepter l’idée qu’ils vont se passer la bague au doigt. « Nous avons reçu des menaces qu’un comité d’accueil serait présent le jour J pour nous démolir la gueule (sic), raconte Stéphane. Sans compter les dégradations sur notre voiture et même sur la porte d’entrée de notre habitation. On arrive à des extrêmes c’est du délire ! Mais nous irons jusqu’au bout. » Car les amants sont consternés par l’homophobie dont ils se disent être régulièrement les victimes. Déjà, tout jeune, Stéphane devait supporter les railleries de ses camarades. « Je pratiquais la danse avec ma sœur jumelle. Alors, j’ai vite été catalogué. J’ai essuyé des insultes, des regards menaçants jusqu’à aujourd’hui, dans le cadre même de mon travail », remarque-t-il.
Le maire pas disponible

Cette union, sera donc, pour eux, un moyen de crier tout haut l’amour qui les unit au nez et aux oreilles de tous les opposants du mariage pour tous. Mais, même si la publication des bans est aujourd’hui actée, Stéphane et Etienne émettent encore des doutes quant à la possibilité de pouvoir se dire « oui », dans quelques jours. Il y a d’abord eu la difficulté de trouver un élu disponible pour officialiser leur mariage. Le maire et ses adjoints seraient aux abonnés absents. « Le jour même de la fête du village. Pas banal ! », remarque Etienne, un brin d’ironie dans la voix.
Selon eux, la municipalité serait opposée au mariage pour tous et ne mettrait pas de la bonne volonté à célébrer leur union. Reste tout de même un conseiller municipal qui aurait finalement accepté. Des informations que nous n’avons pas pu vérifier puisque nous avons tenté, en vain, de joindre le maire de Chenoise qui n’a pas souhaité répondre à nos questions.
La salle des mariages indisponible

Et puis, les travaux d’accès réalisés à l’entrée même de la salle des mariages prévus jusqu’à la fin juin, ne permettent pas la célébration. Les obstacles se succèdent pour le couple qui compte sur la possibilité de pouvoir s’unir dans la salle des fêtes du village. Une décision qui doit être prise par le conseil municipal, le 30 mai prochain. Alors, en attendant d’envoyer leurs faire-part, les futurs mariés attendent et organisent tout de même leur fête.
Un mariage « normal »

Une célébration sans tout le tralala habituel. Exit donc cotillons, orchestre, pièce montée, château luxueux et limousine. Les futurs mariés souhaitent juste une fête intime dans la maison familiale, entourés de leurs proches. Une cinquante d’invités, tout au plus, tirés à quatre épingles. Bref, pour Stéphane et Etienne, rien de clinquant ni de militant. Juste un mariage d’amour, dans toute sa banalité. « On veut juste se fondre dans le paysage, organiser un mariage « normal » pour un couple « normal » », conclut Etienne.
Et, à ce sujet, les deux amants restent optimistes. « Le mariage homo va passer dans les mœurs. Dans un an, on n’en parlera plus, prévoit Stéphane, sûr de lui. Il faut se souvenir que, dans les années 1990, le PACS avait déjà déchaîné les passions. ».
Vanessa RELOUZAT

source:larepublique77.fr

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Mariage pour tous à Montpellier : 5...

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Mariage pour tous à Montpellier : 5...

Mariage pour tous à Montpellier : 5 interpellations, 1 garde à vue, 1 appel anonyme

La célébration du premier mariage homosexuel en France ce mercredi à Montpellier n'a pas récolté les foudres des opposants. On dénombre : 5 interpellations, 1 homme de 21 ans en garde à vue et une fausse alerte qui a nécessité une fouille minutieuse de la mairie.

Cinq personnes ont été interpellées cet après-midi en marge de la célébration de ce premier mariage homosexuel en France à Montpellier parmi lesquelles une seule a été placée en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet.

Un homme de 21 ans en garde à vue

Parmi ces personnes, un homme de 21 ans, "qui tenait des propos homophobes et semble issu de la mouvance d'extrême-droite identitaire", a été placé en garde à vue a confirmé le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin. Il encourt jusqu'à six mois de prison.

D'autre part, les parkings de la mairie ont été fouillés durant la cérémonie suite à un appel anonyme annonçant "une marre de sang". Une fausse alerte heureusement. Selon Manuel Valls, côté sécurité, entre 50 et 100 policiers et un escadron de gendarmerie mobile ont été mobilisés pour l'événement.

source:midilibre.fr

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Toute l'actualité sur http://www.bfmtv.com/ Ce mercredi était célébré le premier mariage homosexuel en France. Alors que Vincent et Bruno arrivaient à la mairie de Montpellier, des militants anti-mariage homosexuel ont réussi à s'infiltrer tout près de la terrasse de la salle des rencontres de la mairie.

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le vatican: annuler LE MARIAGE RELIGIEUX de christine et louis boutin

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Les villes où le mariage homo est jugé...

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Les villes où le mariage homo est jugé...

Les villes où le mariage homo est jugé indésirable

De nombreux élus ont annoncé dans les médias leur décision de ne pas célébrer de mariage homosexuel, la plupart du temps laissant à des adjoints le soin de s'en occuper.

Aujourd'hui sera célébré le premier mariage homosexuel de France. Mais les décrets d'application de la loi l'instaurant n'étaient même pas publiés que des élus, déjà, déclaraient publiquement qu'ils ne les honoreraient pas. Une pétition du Collectif des maires pour l'enfance, recueillant pas moins de 20.000 signatures de maires, a même été lancée.

La plupart des récalcitrants se sont contentés d'affirmer leur opposition, tout en soulignant qu'un adjoint répondrait à ces demandes, un devoir auquel la mairie ne peut légalement se soustraire. Mais dans certaines mairies, comme à Sotteville-sous-le-Val, en Haute-Normandie, on annonce pourtant qu'aucun mariage de ce type ne sera célébré, ni par le maire, ni par aucun adjoint ou conseiller.

En Seine-et-Marne, à Chenoise, un couple dénonce les difficultés qu'il aurait rencontré pour pouvoir organiser ses noces, estimant n'avoir pas été traité comme un couple hétérosexuel.

Voici les villes où le mariage homo est jugé indésirable:

Abjat-sur-Bandiat
Aulnay-sur-Marne
Bischwiller
Bordeaux
Bouy
Béziers
Chamblet
Chasselas
Chusclan
Croix-Mare
Cuttoli-Corticchiato
Grasse
Guargualé
Haumont
Le Planois
Les Angles
Loches
Marseille III, IV, V et VI
Menton
Monclus
Montcenis
Montfermeil
Orange
Paray-le-Monial
Paris VIII
Petitville
Pogny
Saint-Dizier
Saint-Julien-de-Peyrolas
Saint-Memmie
Sotteville-Sous-le-Val
Sélestat
Thorigné d'Anjou
Vienne

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