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Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

Publié le par justin

Amnesty International. Pourquoi les homosexuels quittent le Bangladesh

La communauté LGBT reste traumatisée par le meurtre du fondateur du magazine Roopbaan et de son compagnon, en avril 2016, à Dacca. Un an plus tôt, c’est l’auteur bengali d’un livre sur l’homosexualité qui avait été assassiné.

Il ne fait vraiment pas bon être homosexuel au Bangladesh. En mai 2017, le quotidien New Age a fait état d’une trentaine de “jeunes suspects” arrêtés dans un centre associatif de la capitale, Dacca. C’est le bataillon d’action rapide qui est intervenu, un corps d’élite spécialisé dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Âgés de 18 à 30 ans, les jeunes “étaient en train de consommer des drogues et, après interrogatoire, ils ont avoué être homosexuels”, a déclaré l’officier qui a mené l’opération. Les personnes interpellées n’ont été poursuivies que pour consommation de stupéfiants, “car elles n’étaient pas en train de pratiquer des actes homosexuels” lorsque les forces de l’ordre sont arrivées, précisait New Age, rappelant que l’homosexualité est interdite en vertu d’une loi datant de l’empire des Indes britanniques.
 
La communauté LGBT est en réalité poussée à fuir le pays, depuis qu’un couple d’hommes a été assassiné à son domicile en avril 2016, à Dacca. Ce drame a été raconté par le menu le 10 octobre 2017, sur le site américain The Daily Beast, par un proche des victimes qui a été témoin de la scène. Les faits ont été revendiqués par des islamistes proches d’Al-Qaida. “Ils étaient six et ont frappé à mort Xulhaz Mannan, fondateur de Roopbaan, le seul magazine LGBT du Bangladesh, et son ami, Mahbub Rabbi Tonoy”, rapporte Ali Asgar, qui est parti vivre aux États-Unis, où il a demandé l’asile. En attendant, il participe à l’animation du portail Artist at Risk Connection (ARC), un outil “qui fédère plus de 500 organisations d’aide aux artistes victimes d’oppression, de persécution, d’arrestation et de violence en raison de leur travail de création”.
 
“Une capitulation face aux extrémistes islamistes”
 
Pour Shakhawat Hossain Rajeeb, membre de Boys of Bangladesh, la plus ancienne association gay du pays, la répression actuelle est “une forme de capitulation face aux extrémistes islamistes”. Dans une tribune publiée par le site d’information indien Scroll, ce militant fait remarquer qu’au lendemain des arrestations de mai 2017 le fameux bataillon d’action rapide s’est empressé de publier sur les réseaux sociaux le portrait des homosexuels présumés, “comme s’il voulait expédier leur procès, déçu de ne pas les avoir surpris en pleine orgie”.
 
Et de s’interroger : “Comment les forces de l’ordre et les médias professionnels ont-ils pu compromettre de la sorte la sécurité de ces jeunes hommes ?” La réponse est à chercher du côté de “la montée du radicalisme religieux, dans un climat de tyrannie politique croissante” qui a valu à Avijit Roy, auteur d’un livre sur l’homosexualité rédigé en bengali, d’être assassiné en 2015, rappelle Shakhawat Hossain Rajeeb.
 
L’an dernier, le journal bangladais The Independent a publié un appel lancé par l’ONG américaine Human Rights Watch pour “mettre fin aux arrestations arbitraires de masse”. En juin 2016, les forces de l’ordre avaient en effet interpellé 11 000 personnes, dont de nombreux membres de l’opposition au gouvernement actuel, en utilisant l’alibi des assassinats d’homosexuels et de différents blogueurs laïcs ou athées.
 
 
.courrierinternational.com

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Des garçons syriens pris dans un engrenage d'abus sexuels

Publié le par justin

Des garçons syriens pris dans un engrenage d'abus sexuels
© AFP | Des membres de l'organisation syrienne pour les victimes de la guerre (SOVW) regardent des photographies montrant la torture de détenus dans les prisons et les centres de détention du régime d'Assad, le 17 mars 2016 à Genève
BEYROUTH (AFP) - 

Des garçons et hommes syriens sont victimes d'un "cercle vicieux" d'abus sexuels dans leur pays en guerre ou comme réfugiés, a affirmé jeudi une agence de l'ONU dans un rapport sur cette question taboue.

Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) affirme avoir documenté de nombreux cas de violences sexuelles contre des hommes et garçons syriens, après avoir interviewé 196 réfugiés et 73 travailleurs humanitaires.

"Il y a déjà eu des rapports sur les abus sexuels envers les femmes et filles syriennes. Mais cette question est le côté moins connu de cette histoire sordide: les (victimes) mâles", a indiqué à l'AFP le porte-parole du HCR Andrej Mahecic.

"Il s'agit d'un cercle vicieux", selon lui.

Le rapport affirme que, depuis le début du conflit en 2011, hommes et garçons ont été victimes de violences sexuelles dans des centres de détention et à des barrages de factions armées en Syrie, mais également dans des pays les accueillant comme réfugiés.

Les formes de violences sexuelles sont, entre autres, des chocs électriques et des brûlures de cigarettes sur les parties génitales et l'anus, la castration et le viol collectif.

"L'un de mes oncles en Syrie a été arrêté. Quelques mois après sa libération, il nous a dit --après s'être effondré en larmes devant nous -- qu'il n'y a pas une partie de son corps qui n'ait pas souffert d'abus au moyen d'un marteau-piqueur électrique", affirme Ahmad, un réfugié syrien en Jordanie.

"Après sa libération, il a arrêté de manger et est devenu alcoolique. Il est mort à la suite d'une insuffisance rénale".

Les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) sont particulièrement vulnérables.

"Il n'y a pas un seul (membre de la communauté LGBT) qui n'ait pas souffert de violence sexuelle. Cela nous arrive à tous", assure Mazen, transgenre cité dans le rapport.

Dans les pays qui accueillent des réfugiés syriens, des garçons et des hommes ont fait l'objet de chantage pour les forcer à avoir des relations sexuelles ou ont été exploités par leurs employeurs, selon le rapport.

D'après l'ONU, ces abus ont eu des conséquences "psychologiques profondément débilitantes" sur des familles entières.

Des garçons victimes d'abus ont parfois abandonné l'école et ont été, tout comme les hommes, rejetés, pointés du doigt et parfois menacés de mort.

Les victimes ont peur d'être stigmatisées si elles parlent de leur expérience et des travailleurs sociaux ont parfois manqué de personnel ou ignoré leurs témoignages.

"Les victimes évitent de demander de l'aide aux services d'assistance et rejettent la faute sur eux-mêmes. Cela renforce le mythe selon lequel il s'agit d'un problème rare alors que cette étude montre le contraire", a expliqué M. Mahecic.

© 2017 AFP

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Accusée d'homophobie et harcelée, l'actrice porno August Ames se suicide

Publié le par justin

Accusée d'homophobie et harcelée, l'actrice porno August Ames se suicide
Victime de cyberharcèlement après avoir tenu des propos ouvertement homophobes, la jeune actrice porno s'est suicidée à son domicile, à Camarillo en Californie.

Émoi sur les réseaux sociaux et dans le monde du porno. La célèbre actrice X August Ames, âgée de 23 ans, s’est pendue après avoir subi un harcèlement d’une rare violence, sur Twitter.

Mercedes Grabowski, de son vrai nom, avait déclaré ne plus vouloir tourner avec des acteurs gays. Plusieurs internautes ont alors dénoncé des propos homophobes. Parmi la salve de messages virulents, celui du hardeur Jaxton Wheeler retient l’attention. Dans un tweet effacé depuis, il lui conseille d’"avaler du cyanure".

Le dernier tweet de l'actrice, "allez tous vous faire foutre", sonne comme un cri teinté de désespoir et de colère.

Celle qui se présentait sur son compte comme une "meuf canadienne (…) toujours drôle" cachait une lourde dépression, selon son compagnon.

Prise à partie par de nombreux internautes, August Ames se fend d’une flopée de tweets laissant transparaître sa perte de contrôle face à l’ampleur de la polémique. La performeuse essaye tant bien que mal de démentir les accusations d’homophobie qui l’accablent.

Mauvais genre

Le compte Twitter d’August Ames n'avait a priori rien de très polémique. Lorsqu’elle n’était pas occupée à partager des photos promotionnelles, elle cajolait son public, partageait avec force smileys ses passions ("le café et la weed"), et répondait aux internautes qui la complimentaient. "Je pense que tu as les plus beaux sourcils de l’industrie du porno", se voit déclarer la jeune femme. "Et c’est tout ce qui compte", prenait-elle la peine de lui répondre.

Le 3 décembre, l'actrice décide de partager un avis personnel sur le milieu du cinéma porno.

"A l’attention de la performeuse qui me remplacera demain pour @EroticaXNews, sache que tu vas tourner avec un gars qui a fait du porno gay. Bullshit, c’est tout ce que je peux dire. Est-ce que les agents se foutent vraiment de qui ils représentent ? (…)", tweete-t-elle

Le propos est limpide, même pour les non-initiés. L’actrice refuse de jouer une scène avec un acteur "crossover", c’est-à-dire un acteur qui fait à la fois des scènes hétéros et gays.

"Quand on est actrice aux Etats-Unis, on peut dire qu’on ne fait pas d’interracial, tout comme on peut dire qu’on ne fait pas de crossover. Les acteurs qui tournent du porno gay sont suspectés de mener une vie un peu plus débridée, et donc un peu plus à risque, que les autres acteurs. Il y a par exemple des producteurs qui demandent à certaines actrices de ne pas faire de crossover", décrypte Stephen des Aulnois, rédacteur en chef du site Le Tag Parfait, spécialisé dans la culture porn.

"L’interracial, c’est hyper mal vu" en France comme aux Etats-Unis, témoignait d’ailleurs Liza del Sierra dans le documentaire 21 jours classés X d’Alexandra Alévêque, en 2014.

https://www.youtube.com/watch?v=Qy5hIELMEco

Ce racisme et cette homophobie ordinaires dans laquelle baigne l’industrie sont bien peu connus en dehors du petit milieu du X. "August Ames a dit des choses que le grand public ne savait pas", résume Stephen des Aulnois.

La peur de contracter une IST

Aux yeux du grand public, les motifs avancés par la hardeuse pour ne pas tourner la scène ont de quoi surprendre.

"Je ne suis PAS homophobe. La plupart des actrices ne tournent pas avec des acteurs qui font du porno gay, par sécurité. C’est aussi mon cas. Je ne veux pas mettre mon corps en danger, je ne sais pas ce qu’ils font dans leur vie privée", lâche la pornstar.

Ces propos ne reflètent pourtant pas les conditions de sécurité dans lesquelles évoluent les acteurs américains. "Les protocoles de contrôle sont assez stricts aux Etats-Unis. Ils sont pratiqués environ toutes les deux semaines, contrairement à la France. Les dossiers médicaux sont accessibles et les producteurs peuvent y avoir accès. Les transmissions de VIH sont très rares", rappelle Stephen des Aulnois. L'argumentaire déployé par la hardeuse Sinn Sage va également dans ce sens.

"Tu dis n'importe quoi. Avant de tourner avec ledit acteur, dans le cadre d'une grosse production, il aurait fait un test de dépistage, via une des entreprises de dépistage par lesquelles nous passons tous. Quand les résultats sont bons, tu as le feu vert pour le baiser. Et tu as le droit d'utiliser une capote si tu veux. Il n'y a donc aucune raison de discriminer [les crossovers]", détaille l'actrice X.

Entre 2004 et 2011, seuls 22 professionnels ont été testés positif au VIH aux Etats-Unis. En 2013, l’actrice Cameron May découvrait qu’elle avait contracté le VIH, après avoir tourné dans une scène avec des partenaires sans préservatifs. Un moratoire du monde du porno s’en était suivi, et avait débouché sur une remise en question collective.

Cyberharcèlement

Au-delà de la sphère pornographique, le suicide de Mercedes Grabowski apparaît comme une énième sonnette d’alarme. Le cyberharcèlement touche les personnes de tous âges, de tous sexes et de tous horizons. Mais surtout les femmes. Dans la ligne de mire : Twitter, qui cristallise de nombreuses tensions. La capacité du réseau social à se transformer en réceptacle à propos violents est souvent pointée du doigt.

"Il n’existe pas de monde virtuel. Tout ce qui se passe en ligne se passe aussi dans la vraie vie", rappelait avec justesse Marion Seclin dans une conférence TEDx consacrée au cyberharcèlement dont elle avait été victime.

lesinrocks.com

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Quand le nouvel archevêque de Paris amalgamait mariage pour tous, polygamie et inceste

Publié le par justin

Quand le nouvel archevêque de Paris amalgamait mariage pour tous, polygamie et inceste

Un homophobe succède à un autre homophobe diront certains. Michel Aupetit, évêque de Nanterre succède à André Vingt-Trois — touché par la limite d’âge — comme archevêque de Paris. Si on se souvient bien de l’acharnement de ce dernier contre le mariage pour tous, on peut aussi se rappeler les propos du premier en 2012, peu après l’élection de François Hollande.

Comme le relevait Yagg à l’époque, dans une interview à Paris Notre Dame, il avait déclaré en juillet 2012: «une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas, qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie? L’inceste? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur?». Il ajoutait que «l’homoparentalité est une inexactitude», puisqu’«il y a toujours un père et une mère» et que «le recours à une procréation médicalement assistée serait une profonde injustice faite aux enfants».

Un amalgame qui n’est pas nouveau

L’amalgame entre mariage des couples de même sexe et polygamie n’est pas nouveau, loin s’en faut, rappelait également Yagg citant comme exemple les catholiques intégristes de l’Institut Civitas qui en avaient fait l’un de leurs slogans de campagne: «Aujourd’hui le mariage homo, demain la polygamie».

Des propos qui font écho à ceux qu’avait prononcé le cardinal Philippe Barbarin, évêque de Lyon peu après. « Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera.», avait-il déclaré sur une radio catholique.

Pendant le mariage pour tous, l’Eglise Catholique française a mis tous ses réseaux à contributions pour lutter contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Ce sont ces réseaux là qui ont aidé à créer la Manif pour tous.

La nomination du nouvel archevêque de Paris apparaît, du moins à cet égard, comme un signe de continuité.

/hornetapp.com/

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Autriche : le mariage gay entrera en vigueur avant un an

Publié le par justin

Autriche : le mariage gay entrera en vigueur avant un an

Une décision de la Cour constitutionnelle autrichienne ordonne l’ouverture du mariage aux couples homosexuels avant le 31 décembre 2018.

L’Autriche fait un grand pas vers l’adoption du mariage gay. La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, a ordonné mardi l’ouverture du mariage aux couples homosexuels au plus tard en 2019, dans une décision rendue à la suite du recours déposé par un couple de femmes. L’Autriche deviendra ainsi le seizième pays en Europe à reconnaître aux couples homosexuels le droit de se marier.

L’interdiction du mariage entre personnes du même sexe « viole le principe de l’égalité et de la non-discrimination des personnes sur la base de qualités personnelles telles que l’orientation sexuelle », explique la Cour à l’appui de sa décision. Les couples de même sexe « pourront ainsi se marier au plus tard après le 31 décembre 2018 », sauf si le législateur décide d’anticiper ce délai en votant les dispositions nécessaires, explique encore la juridiction.

 

Un contrat d’union civile homosexuelle était entré en vigueur en Autriche en 2010 et l’adoption d’enfants par les couples gays y est également possible. Depuis lors, ce « partenariat civil est devenu de plus en plus proche du mariage, de sorte qu’aujourd’hui, les deux institutions juridiques sont largement alignées l’une sur l’autre en termes de principes et de conséquences juridiques », développe la Cour constitutionnelle.

 

« Cependant, la distinction entre le mariage et le partenariat ne peut être maintenue aujourd’hui sans discrimination envers les couples de même sexe », ajoute-t-elle.

Les deux femmes qui avaient saisi les juges constitutionnels n’auront pas attendre pour célébrer leur union : la décision de justice est immédiatement applicable à leur égard.

Leur avocat s’est réjoui mardi du jugement, estimant que l’Autriche devenait ainsi « le premier pays d’Europe qui reconnaît l’égalité devant le mariage comme un droit de l’Homme ». « Dans les autres pays, assure-t-il, l’ouverture du mariage aux couples gays s’est faite sur décision politique » et non par décision de justice.

 

Une classe politique divisée sur le « mariage pour tous »

En Autriche, qui a voté le 15 octobre pour renouveler son parlement, la classe politique s’est montrée divisée sur ce sujet. Le parti conservateur ÖVP, vainqueur du scrutin, et son probable partenaire de coalition, la formation d’extrême droite FPÖ, ne sont pas favorables au « mariage pour tous ».

Durant la campagne, le futur chancelier Sebastian Kurz (ÖVP), 31 ans, avait jugé important de conserver deux « appellations » différentes entre le mariage et l’union civile, tout en souhaitant un alignement des droits de ces deux régimes.

Heinz-Christian Strache, leader du FPÖ arrivé troisième aux élections, avait manifesté son hostilité de manière plus ferme : « l’introduction du mariage homosexuel affaiblirait les structures familiales et les détruirait sur le long terme », estimait-il avant l’été.

Les sociaux-démocrates, en coalition avec l’ÖVP dans l’exécutif sortant et favorables au mariage gay, avaient proposé en juin une modification législative en ce sens, soutenue par les Verts et un petit parti libéral mais rejeté par une majorité de députés.

 

leparisien.fr

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TPMP – Canular homophobe: l’amende de 3 millions d’euros a été payée !

Publié le par justin

TPMP – Canular homophobe: l’amende de 3 millions d’euros a été payée !

Alors que TPMP a été condamné à une forte amende de la part du CSA suite à un canular jugé homophobe, les 3 millions d'euros ont aujourd'hui été payés !

Jeudi 18 mai dernier, Cyril Hanouna et son émission, TPMP (Touche pas à mon poste), avait choqué de nombreux téléspectateurs. Beaucoup d’entre eux avaient signalé l’émission spéciale intitulée « Radio Baba » au CSA. Depuis, l’amende réclamée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a été payée. MCE TV vous donne tous les détails !

RETOUR SUR LE CANULAR HOMOPHOBE DANS TOUCHE PAS À MON POSTE !

Jeudi 18 mai 2017, Cyril Hanouna était en direct de TPMP (Touche pas à mon poste). Mais, après sa quotidienne, l’animateur star de C8 a enchaîné avec un prime spécial intitulé Radio Baba. Avant d’être un homme de télé, Cyril Hanouna est surtout un personnage emblématique de la radio. Via cette émission en prime, il a alors décidé de faire de la radio à la télé.

 

En direct de C8, l’animateur a réalisé un canular téléphonique pour lequel il s’était fait passer pour un homosexuel à la recherche de l’amour. Il a téléphoné à des homosexuels séduits par sa fausse annonce coquine publiée sur un site de rencontres. Une séquence qui est loin d’avoir fait l’unanimité… En effet, plus de 47 000 plaintes avaient été déposées auprès du CSA.

LA SANCTION DU CSA !

Au mois de juillet 2017, le CSA a pris des mesures contre TPMP (Touche pas à mon poste). La chaîne a été condamnée à payer une amende de 3 millions d’euros. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a estimé que C8 n’a pas respecté le principe de respect de la vie privée, ainsi que son obligation de lutter contre les discriminations.

C8 VIENT DE PAYER SON AMENDE

Selon les informations de Satellifax, ce n’est que le 28 novembre dernier que C8 a payé son amende. Et, comme l’expliquent nos confrères de Télé Loisirs, l’argent n’ira pas dans la poche du CSA, mais dans celle du Centre natio­nal du cinéma et de l’image (CNC), qui fait la promotion et soutient la création artistique française dans le domaine de l’image.

mcetv.fr

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Deux rugbymen gays victimes d’une agression de groupe à la sortie d’un McDonald’s a Buenos Aires

Publié le par justin

Deux rugbymen gays victimes d’une agression de groupe à la sortie d’un McDonald’s a Buenos Aires

Jonathan et Sebastián Sierra  rentraient de soirée et rigolaient entre eux, en attendant leur commande pour un petit-déjeuner, vers 6h30 du matin, ce 1er décembre, lorsque des jeunes, ivres, sont entrés dans le restaurant pour les provoquer.

Les échanges de rires étaient moqueurs, les regards violents et pour éviter d'envenimer la situation, Jonathan Uriel Castellari, l'un des deux hommes, a choisi d'attendre son compagnon, en fumant une cigarette sur le parking de l'établissement, situé dans le quartier/ville, normalement « friendly », de Palermo, au nord de la capitale.

Malgré les caméras, les individus l'ont suivi et se sont acharnés, en le tabassant en groupe. Son ami, Sebastián, n'a rien pu faire, sinon recevoir lui aussi des coups et les injures homophobes.

« Jonathan était à terre, dans une mare de sang », a-t-il expliqué, en dénonçant l'agression sur son compte facebook. C'est une infirmière, qui travaille à quelques rues plus bas, qui est intervenue pour lui prodiguer les premiers secours. Il aura bien tenté d'appeler deux fois les urgences mais en vain. « Jonathan souffre d'une fracture du malaire droit (pommette) et risque d'y perdre la vue », a déclaré son avocat.

« C'est le résultat malheureux de la discrimination que nous subissons encore au quotidien », a également réagi dans un communiqué la Fédération Argentine LGBT, exhortant les autorités à tout mettre en œuvre pour retrouver et sanctionner les suspects.

Jonathan et Sebastián Sierra sont membres du Ciervos Pampas, première équipe de rugby inclusive en Argentine, qui a également organisé une marche en soutien aux deux hommes.

C L

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

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le 23 eme meurtre homophobe en tunisie cette fois un touriste français gay

Les unités de police du nord d'Hammamet ont pu arrêter le tueur  chez lui 

C' est un vendeur de légumes qui a avoué le crime , soulignant qu'il a été appelé la nuit de l' incident , par la victime et lui a demandé sa participation à une fete   il l' a invité à la pratique de la sodomie pour les frais et c'est ce qui a déclenché la colère mortelle  le meurtrier avait des précédents juridiques et la victime 60 ans avait l'habitude de venir en Tunisie

C L

 

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LES GAYS ET LE VIH EN RUSSIE: LE SILENCE ET L’IGNORANCE

Publié le par justin

LES GAYS ET LE VIH EN RUSSIE: LE SILENCE ET L’IGNORANCE

La stigmatisation d'Etat affectant les homosexuels et bisexuels de Russie pèse lourd dans le bilan catastrophique de l'épidémie de sida, comme le souligne un reportage d'«Attitude».

«Les capotes, ça ne protège pas du VIH», assène Vladislav. A 34 ans, cet employé d’hôtel à Rostov-sur-le-Don fait partie des 1,5 million de séropositifs qui vivent en Russie. Le témoignage, plutôt glaçant, ouvre le reportage du magazine britannique «Attitude» (publié également par le site de «The Guardian»), sur la propagation du virus du sida en Russie et les ravages de l’ignorance, de la désinformation et de répression des LGBT dans ce pays. Vladislav dit avoir négligé le préservatif avec ses partenaires masculins par conviction que le sida n’existe pas vraiment: «J’avais vu une émission à la télé qui démentait l’existence du VIH». Après avoir été diagnostiqué en mars, il s’est davantage renseigné, et il confie être aujourd’hui «dans un état de confusion».

L’Onusida rapporte que 103’000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en Russie en 2016, +5% en un an. Et l’organisation estime à un demi-million le nombre de cas non dépistés. Sans parler des morts: 14’631 sur les six premiers mois de l’année: +13% par rapport au semestre précédent.

PEUR DE SE DÉCLARER
Le journaliste Matt Cain s’est rendu à Moscou, auprès des militants du centre LGBT de la ville. Dans le métro, le groupe attire les regards réprobateurs et hostiles. Ils passent devant une boulangerie dont la vitrine arbore une pancarte «Pas de pédés ici». Les bureaux de l’association, eux, ne sont signalés par aucun panneau, dans un immeuble anonyme de banlieue. Ils y retrouvent Alexander, du projet LaSky. Il explique la réticence des gays russes à se faire tester: «Quand un homme se rend dans une clinique et qu’il est diagnostiqué positif, la première personne qu’il voit arriver est un épidémiologiste qui demande comment il a contracté le virus.» Si l’on répond que c’est lors d’un rapport sexuel avec un homme, on se retrouve enregistré sous le «code 103» – une information accessible par la police et le Ministère de l’intérieur. D’après les chiffres officiels seules 2% des infections au VIH apparaissent sous cette catégorie. Bien loin des taux d’infection des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) dans les autres pays industrialisés, ce qui suggère qu’une large majorité des HSH russes craint de se déclarer. Dans ces conditions, le gouvernement russe a beau jeu de ne rien faire pour la prévention du VIH auprès des LGBT.

Phoenix Plus est un groupe d’information et de soutien aux séropositifs qui existe depuis 2006 avec l’aide de la fondation Elton John. Une aide mal vue par les autorités, qui ont limité drastiquement les activités des ONG occidentales. Le groupe distribue des autotests VIH, notamment sur des lieux de drague. Au sauna gay Voda, les clients sont peu réceptifs. Plusieurs de ceux qui sont approchés par les bénévoles de l’association refusent le dispositif en évoquant la thèse de la «conspiration» des firmes pharmaceutiques étrangères.

LE POIDS DE LA LOI
Sans médias gay, ni représentation des gays dans les médias, difficile de balayer les préjugés. La trop fameuse loi «contre la promotion» de l’homosexualité signée par Vladimir Poutine en 2013 pèse lourd dans cette situation. «On a besoin de journalistes ouverts pour faire passer le message, mais ils ont peur d’écrire sur les questions gay. Le problème est que la loi est tellement vague qu’on peut vous accuser de l’enfreindre seulement pour avoir diffusé une information. En fin de compte, cela établit un silence complet sur la question», explique Boris Konakov, ancien journaliste qui a fait son coming-out en tant que gay séropositif l’an dernier. Depuis, il est sans travail.

En attendant, l’épidémie de VIH parmi les Russes homosexuels et bisexuels reste invisible. «Pour la stopper, les docteurs disent que nous avons besoin de médicaments et de préservatifs, mais selon moi ce n’est pas le plus important, ajoute Pisemskiy, un militant. On arrêtera l’épidémie seulement quand on aura éradiqué la stigmatisation des gays.»

 

 

http://360.ch

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Londres La police est à la recherche de deux hommes en relation avec le crime de haine homophobe

Publié le par justin

Londres La police est à la recherche de deux hommes en relation avec le crime de haine homophobe

La police est à la recherche de deux hommes en relation avec un crime de haine homophobe sur le métro londonien.

La victime, âgée de 19 ans, voyageait entre West Ham et North Greenwich sur la ligne Jubilee avec ses amis.

Ils étaient vêtus de déguisements.

Le 21 octobre, vers 23 h 10, les délinquants sont montés à bord du train à West Ham et ont commencé à agresser verbalement la victime et ses amis en utilisant un langage homophobe.

Un adolescent londonien "étranglé et forcé de s'excuser d'être gay"

Un porte-parole de la police britannique des transports a déclaré: «Quand ils ont été mis au défi, ils sont devenus plus agressifs.

Le premier délinquant a alors tiré la victime de son siège dans un collet, l'étranglant.

«Le deuxième délinquant a pris le téléphone de la victime et l'a insulté verbalement, lui faisant également des menaces de le poignarder.

«Ils ont demandé à la victime de s'excuser d'être gay, ce que la victime a finalement fait alors qu'il luttait pour respirer. Ils l'ont ensuite laissé partir et lui ont rendu son téléphone et une bagarre s'est ensuivie entre les amis de la victime et les délinquants.

Ami frappé et poussé au sol

L'une des amies de la victime, une femme de 25 ans, a été frappée à coups de poing et poussée au sol. Elle a eu des ecchymoses.

Les victimes ont quitté le train à North Greenwich.

Le porte-parole a ajouté: "Les agents aimeraient parler aux personnes montrées dans les images car elles peuvent avoir des informations qui pourraient aider l'enquête.

"Le crime haineux ne sera pas toléré"

«Si vous les reconnaissez, veuillez appeler le BTP au 0800 40 50 40 ou le texte 61016, en indiquant le numéro de référence 273 du 1/12.

«Les crimes haineux ne seront pas tolérés par la police britannique des transports. Nous croyons que tout le monde a le droit de voyager en toute sécurité.

"Nous ne tolérerons aucun comportement lorsque quelqu'un est ciblé parce qu'il est perçu comme étant différent, ou rendu inconfortable pendant son voyage."

 

C L

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Un médicament anti-cancer pour lutter contre le sida ? Une découverte surprise à confirmer

Publié le par justin

Un médicament anti-cancer pour lutter contre le sida ? Une découverte surprise à confirmer

La bonne nouvelle pour cette journée mondiale de lutte contre le sida.

 

SIDA - Le hasard est une chance, en science. Pour cette journée mondiale de lutte contre le sida, une équipe de chercheurs français annonce avoir trouvé la piste d'un possible traitement contre le sida alors qu'elle travaillait sur un protocole anti-cancer.

 

Le professeur Jean-Philippe Spano et son équipe de la Pitié-Salpêtrière viennent de publier des observations dans le journal scientifique Annals of Oncology, la référence des publications sur le cancer. Ils s'étaient penchés sur le nivolumab, un anti-cancéreux efficace dans le traitement du cancer du poumon. Leur patient était infecté par le virus du sida.

 

Ils ont ainsi découvert un phénomène imprévu: la "décroissance drastique et persistante" des réservoirs de cellules dans lesquels le virus du sida se cache lors des attaques des médicaments antirétroviraux. Pour l'instant, ce résultat encourageant n'a été observé que sur une personne.

 

Eradiquer complètement le virus?

Ces cellules réservoirs se trouvent dans le système immunitaire, le cerveau, la moelle épinière et les gamètes. Elles sont dormantes et ne peuvent être éliminées ni par les antirétroviraux ni par des traitements immuno-suppresseurs. D'ailleurs, si le traitement s'arrête, le virus se réactive et contamine d'autres cellules.

 

Dès lors, si les scientifiques trouvent un moyen de nettoyer ces réservoirs de cellules infectées par le virus du sida, cela devrait permettre d'éradiquer complètement le virus, donc de guérir les patients.

Le professeur Spano explique: "les cellules dormantes infectées ne produisent pas activement le virus: elles sont infectées de manière latente. Elles se cachent dans des réservoirs dès le début de la propagation du virus. Problème: les traitements immuno-suppresseurs réactivent les cellules dormantes. Le plus souvent, cette réactivation est bloquée par des check-points, mais ces derniers ont l'indélicatesse de bloquer aussi les fonctions de défense des cellules."

Or, si l'on empêche les check-points d'agir, les cellules dormantes réactivées apparaissent au grand jour et le système immunitaire peut alors les repérer et les éradiquer.

Première démonstration du phénomène

L'équipe du professeur Spano a procédé à 31 injections de nivolumab, un inhibiteur de check-points, sur un homme de 51 ans, tous les 14 jours depuis décembre 2016. Il avait été diagnostiqué séropositif en 1995 et touché par un cancer du poumon en 2015.

Juste après les injections, le virus du sida n'était pas visible, puis il a gagné en activité, pour finalement décroître 45 jours après. Ainsi de suite pendant 120 jours.

Un seul cas, d'autres études à venir

"Nous avons mis au jour la première démonstration de ce mécanisme, continue le professeur Spano. Il peut être efficace sur les patients atteints du virus du sida, avec ou sans cancer et semble ne pas produire d'effet secondaire."

Bien sûr, il ne s'agit que d'un seul cas. D'ailleurs, "chez un autre patient, il n'y a eu aucune diminution", précise Jean-Philippe Spano à FranceInfo. Il faut donc rester prudent

L'expérience doit être vérifiée sur de nombreux autres patients afin d'attester de sa véritable efficacité. Les auteurs précisent justement qu'un test est en cours sur un plus grand nombre de patients. "Mais cette découverte s'avère prometteuse", atteste le rédacteur en chef de la revue, qui officie au saint des saints de l'oncologie, l'Institut Gustave Roussy à Villejuif.

 

huffingtonpost.fr

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Leur VIH est devenu indétectable : voilà comment cela a changé leurs vies

Publié le par justin

Leur VIH est devenu indétectable : voilà comment cela a changé leurs vies

Vous avez peut-être vu apparaître cette option sur les applis de rencontres, il est désormais possible de mentionner son statut VIH : positif, sous PrEP, négatif et aussi… indétectable.

C’est ce que permet le «Traitement comme Prévention» (le TasP). On le sait scientifiquement depuis huit ans maintenant : une personne vivant avec le VIH bien traité et ayant une charge virale indétectable ne transmet plus le virus. Nous avons demandé à quelques séropositifs de nous raconter ce que le fait de devenir «indétectables» a changé dans leur vie.
 
Karl
Je me souviens que d’un seul coup je n’étais plus le méchant séropositif, que l’éventuelle responsabilité d’une contamination m’était moins pesante. J’en étais arrivé, comme beaucoup, à ne rechercher que des partenaires séropos en me disant que c’était plus simple, mais d’un seul coup, ça n’avait plus la même importance…
 
Tim
Mon virus est très ancien, j’ai un lourd passé sida. Rendre ma charge virale indétectable a été un processus long et difficile. Ça n’a pas été un moment mais une longue adaptation. Au début d’ailleurs, c’est mon médecin qui voulait, moi je m’en foutais, je préférais avoir moins de médocs. J’ai eu pendant 3 ans un cocktail de sept molécules, soit cinquante cachets par jour, entre 1999 et 2003. En comptant les anti-nauséeux, les anti-diarrhées, les vitamins B ou D, je suis même monté à une soixantaine dans les années 90 ! Je me souviens particulièrement d’un week-end super cool avec un mec rencontré au sauna, qui est devenu un ami ensuite. On avait baisé safe. En 2004. Trois mois plus tard, il m’appelle, et me dit avec beaucoup de réticence qu’il est devenu séropositif. J’ai eu tellement peur que ce soit moi la cause. Alors que j’étais indétectable, qu’on avait mis des capotes, mais la culpabilité de transmettre était si forte…
 
Patrik
Le jour où j’ai su que j’étais devenu indétectable, j’ai pu dire à mes ami-e-s que j’étais séropo. C’était synonyme d’apaisement pour moi. J’ai eu la chance que cela arrive très vite, quelques semaines après le début du traitement. Dès la découverte de ma séropositivité, ça a été mon but à atteindre, et je dirais même que je ne me suis senti vraiment séropo qu’une fois indétectable – bizarrement. Tous les trois ou quatre mois à la clinique pour mon suivi, je me rends compte que j’ai de la chance.
 
Gio
C’était après deux mois de traitement et j’étais ravi. Quand on commence les trithérapies, on n’est jamais certain que ça va marcher. Mais quand j’ai vu « indétectable » sur le papier, j’ai eu l’impression que je n’étais plus malade. Depuis, je ne pense même plus à ma séropositivité. C’est un détail dans ma vie, comme des hémorroïdes. Mais même moins dérangeant quand on s’y arrête.
 
COMMENT GARDER UNE CHARGE VIRALE INDÉTECTABLE ?
  • Il faut éviter d’être infecté par une IST, ou s’en dépister et se traiter rapidement.
  • Il faut vérifier l’efficacité du traitement avec le temps, car le virus peut devenir résistant au traitement et cela fera remonter la charge virale.
  • Faire attention à la régularité des prises, ce qui peut être difficile parfois dans la vie. Il peut y avoir des périodes où les oublis s’additionnent, ce qui fragilise le traitement et peut occasionner une remontée de la charge virale.
  • Être indétectable, c’est donc voir le risque de transmettre être allégé pour les personnes séropositives dont la charge virale est contrôlée. Mais le risque demeure. C’est la prévention adaptée à chacun qui permet de s’assurer une non-contamination : préservatifs et/ou PrEP, dépistage régulier du VIH et soins des IST. 

 


 

60%  

 
À l’heure où un traitement efficace réduit drastiquement les risques de transmission, ce sont les personnes qui ne connaissent pas leur statut sérologique qui alimentent l’épidémie de VIH et qui seraient à l’origine de plus de 60% des contaminations. Désormais, les traitements sont l’une des armes les plus importantes de la riposte face au VIH, pour les personnes atteintes, bien sûr, mais aussi pour la prévention de la transmission du VIH. C’est pourquoi le dépistage est l'un des outils majeurs de la prévention diversiée  
 

19%  

 
C’est le pourcentage de jeunes adultes qui croient encore - à tord - que le VIH peut se transmettre par une piqûre de moustique. Un chiffre grave, qui confirme l’importance de délivrer à tous les publics une information pertinente et renouvelée sur le VIH.
 

.fugues.com

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Australie: Le Sénat adopte la loi sur le mariage des couples homosexuels, étape clé de la légalisation

Publié le par justin

Australie: Le Sénat adopte la loi sur le mariage des couples homosexuels, étape clé de la légalisation

La loi a été approuvée par 43 voix pour, 12 étant contre...

C’est officiel. Le Sénat australien a adopté ce mercredi la loi sur le mariage des couples homosexuels, étape clé de la légalisation. La loi devrait être approuvée sans difficultés par la Chambre basse du Parlement dans quelques semaines, une majorité de députés s’étant engagés à respecter « la volonté des Australiens », après une consultation publique sur le sujet.

Penny Wong, élue qui s’est fait la porte-voix de la cause, a salué un vote qui acte « l’acceptation de nos frères et sœurs LGBT » par la société. La loi a été approuvée par 43 voix pour, 12 étant contre. « Cette victoire est le point culminant de plus de dix ans de travail des militants de l’égalité », s’est félicitée Anna Brown, fer de lance de cette campagne.

Des parlementaires conservateurs encore hostiles

Le résultat du vote consultatif publié par les autorités deux semaines plus tôt (avec plus de 62 % d’opinions favorables) avait suscité des scènes de liesse à travers le pays. Le Premier ministre Malcolm Turnbull avait souhaité que la loi soit modifiée rapidement. Le chef du gouvernement, personnellement favorable au mariage gay, avait organisé cette consultation pour faire pression sur les parlementaires hostiles à la réforme, pour la plupart issus de son propre camp conservateur.

Le Sénat a rejeté les demandes de concessions des tenants de la ligne dure du camp conservateur qui voulaient autoriser les organisateurs privés de mariages à refuser des couples homosexuels.

 

20minutes.fr

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La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Publié le par justin

La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Alors qu’ils s’apprêtaient à quitter la Thaïlande, deux touristes américains ont été arrêtés par la police de l’immigration à l’aéroport de Don Mueang pour exhibition, mais d'autres charges pourraient être aussi retenues contre eux.

Deux Américains sont probablement en train de regretter d’avoir exhibé leur postérieur en Thaïlande devant un temple de Bangkok, et surtout d’avoir ensuite posté leur “culfie” sur internet.

Alors qu’ils allaient quitter la Thaïlande ils ont été arrêtés par la police de l’immigration à l’aéroport de Don Mueang pour exhibition, mais d’autres charges pourraient être aussi retenues contre eux.

Leur crime : une paire de fesses nues devant le temple de Wat Arun (Temple de l’Aube) situé à Bangkok. C’est qu’on ne plaisante pas avec le respect du bouddhisme et de la bienséance au pays du sourire (et des ping pong show).

Joseph et Travis, âgés de 38 et 36 ans, avaient en effet publié un cliché montrant leurs fesses nues (posté puis supprimé depuis sur leurs comptes Twitter et Instagram), et qui n’est pas passé inaperçu, du moins pas dans les bureaux de la cyber police thaïlandaise .

La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Un séjour au Bangkok Hilton ?

 

Les deux hommes ont reconnu leur culpabilité et payé une amende de 5.000 bahts (environ 130 euros) mais restent cependant en détention. En cas de poursuite en vertu de la loi sur les “crimes informatiques”, ils pourraient écoper de plusieurs années de prison.

L’infraction en vertu de la loi sur les délits informatiques est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et / ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 bahts. L’acte répréhensible en vertu du droit pénal concernant les insultes religieuses peut entraîner une peine d’emprisonnement de 1 à 7 ans et / ou une amende de 20 000 à 40 000 baht.

“Nous sommes dans l’attente d’une décision de la cour concernant leur mise en examen, en vertu de la loi des crimes informatiques, pour téléchargement d’images pornographiques”, a précisé le colonel Cherngron Rimpadee.

Les médias ont également rapporté qu’ils avaient un compte sur les médias sociaux appelé “Traveling Butts” avec des photos similaires prises dans diverses destinations touristiques.

Selon le porte-parole adjoint de la police de l’immigration :« Les touristes devraient avoir du respect pour les lieux d’importance culturelle, historique et religieuse parce que ce sont tout simplement des bonnes manières. »

Le Gay & Lesbian News de San Diego (SDGLN) les ont identifiés dans un article comme Joseph Dasilva et Travis Dasilva, un couple marié du quartier de Hillcrest à San Diego, et a  rapporté qu’ils cherchaient de l’aide auprès de leur administration municipale.

.thailande-fr.com

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Un prêtre écossais appelle à “prier pour que le prince George soit gay”

Publié le par justin

Un prêtre écossais appelle à “prier pour que le prince George soit gay”
Militantisme. C’est “le moyen le plus rapide de rendre l'Église d'Angleterre plus accueillante”, affirme un révérend homosexuel.
Tout est bon pour faire avancer la cause LGBT. Un prêtre de l'Église épiscopale d'Écosse a appelé ses fidèles à prier pour que le prince George, fils du prince William et de son épouse Kate, âgé de quatre ans et troisième dans l'ordre de succession au trône britannique, soit homosexuel, afin d'accélérer l'acceptation du mariage gay par l'Église anglicane, rapporte l’AFP.
 
“Le moyen le plus rapide de rendre l'Église d'Angleterre plus accueillante est de prier pour que le prince George soit béni un jour avec l'amour d'un beau jeune homme”, a ainsi écrit le révérend Kelvin Holdsworth, recteur de la cathédrale St Mary de Glasgow, lui-même homosexuel et militant des droits LGBT, sur son compte Twitter.
 

Contrairement à l’Église d'Angleterre, qui s’oppose au mariage gay, l'Église épiscopale d'Écosse a décidé lors d’un vote en juin de retirer de sa doctrine la phrase affirmant que le mariage est une union “entre un homme et une femme” et même célébré plusieurs mariages homosexuels, s'attirant des sanctions de sa maison mère.

L'appel du recteur de la cathédrale St Mary à Glasgow a été qualifié d'"anti-chrétien" et de "mauvais sort de conte de fée" par l'ancien chapelain de la reine Elizabeth II, le révérend Gavin Ashenden. "Mieux vaut souhaiter au prince George... d'accomplir son devoir de prince en se mariant et en ayant des enfants", a-t-il dit vendredi au Times.

 
valeursactuelles.com

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