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Chez les homosexuels français, les jeunes sont les plus touchés par le VIH

Publié le par justin

Chez les homosexuels français, les jeunes sont les plus touchés par le VIH

153 000 personnes vivent avec le VIH en France, selon l’agence Santé publique France. Grâce aux traitements et à la prévention effectuée dans les années 90, l’épidémie est jugulée. Mais chez les jeunes homosexuels, le taux de contamination reste élevé. Partagés entre la crainte du virus et des pratiques à risques qui s’invitent dans leur vie sexuelle de plus en plus jeunes, ils n’ont pas bénéficié du même discours de prévention que leurs ainés.

Dans cette grande pièce noire aux lumières tamisées, certains sont encore un peu gênés. En retrait, ils observent d’autres hommes s’étreindre et s’embrasser, voire plus, à deux ou à plusieurs. Des couples d’un soir se forment dans la “backroom” du Gibus, un club du XIe arrondissement parisien. Vers 6h du matin, ils sont de plus en plus à se diriger vers l’extérieur, l’esprit embrumé par l’alcool et autres substances. À l’entrée, le pot de préservatifs gratuits est quelque peu délaissé.
 
Jad*, jeune homosexuel de 24 ans, hausse les épaules. “La moitié sont sous PrEP, ils n’en ont pas besoin.” Arrivée en France en 2016, la PrEP est un traitement préventif contre le VIH. Il consiste en la prise du médicament Truvada avant un rapport sexuel potentiellement à risque et la réalisation de dépistages réguliers. Une avancée saluée par les associations de lutte contre le VIH. Mais le virus reste un sujet d’inquiétude.
 
“J’étais en soirée à Bruxelles, je suis rentré chez lui totalement arraché. Sur le moment, je voulais faire sans capote, enfin ça ne me dérangeait pas. Mais après, lorsque j’ai fais le test, je n’ai jamais été aussi angoissé de ma vie”, raconte Jad*.
 
L’étudiant en journalisme parle de sa peur du VIH mais confie oublier le préservatif lorsqu’il est ivre. “Pour moi, la question est intimement liée aux soirées, donc au fait que je sois conscient ou pas“, résume-t-il.
 
La population jeune et homosexuelle est particulièrement touchée par le virus. La situation serait même “extrêmement préoccupante” d’après l’étude Prevagay 2015, réalisée par l’agence Santé publique France, liée au ministère de la Santé, dans cinq villes françaises (Paris, Montpellier, Lyon, Lille, Nice). Basée sur un questionnaire auquel ont répondu des hommes gays et une enquête sur les lieux qu’ils fréquentent, Prevagay révèle que la prévalence du VIH chez les jeunes gays de moins de 30 ans atteint les 6%, “un niveau plus élevé que dans les autres villes européennes“.
 
“Une culture de la sexualité différente”
 
Marc Dixneuf, directeur général de l’association Aides l’assure, “les gays utilisent beaucoup plus le préservatif.” Selon lui, la présence plus forte du VIH chez les homosexuels que chez les hétérosexuels s’explique davantage par le nombre de leurs relations sexuelles, plus important, et par “une culture de la sexualité différente“. Multipartenariat, “fist fucking”, polyconsommation… ces pratiques se répandent chez les jeunes gays de plus en plus précocement. “Ils ont 240 fois plus de chances d’être confrontés au VIH dans leurs relations sexuelles que les hétéros“, observe Aurélien Beaucamp, président de Aides.
 
“T’avales“, “j’ai envie de te défoncer now“. Des messages comme cela, Joseph*, jeune homosexuel de 22 ans en reçoit tout le temps lorsqu’il ouvre ses applications de rencontre. “Mes deux histoires d’amour ont commencé comme un vulgaire plan via Grindr donc je ne les diabolise pas“, explique-t-il. L’étude met en avant leur rôle. Elle sont plébiscitées par les jeunes homosexuels, 82% d’entre eux les utilisent. Ils délaissent les lieux de rencontre classiques où sont parfois présents des outils de dépistage, ou au moins, des préservatifs. Aurélien Beaucamp temporise : “ce n’est qu’un nouvel outil de rencontre, cela n’aggrave pas les choses“.
 
Il a beau écumer les bars et les boites de nuits tous les week-ends, Joseph se protège “religieusement“. “J’ai une sexualité plutôt active et il m’arrive de coucher avec plusieurs personnes différentes dans la même journée“, explique-t-il. En moyenne, il estime avoir une quinzaine de rapports sexuels par mois. Conscient des risques, cet étudiant en lettres se fait dépister tous les deux mois, “c’est de rigueur lorsqu’on fréquente plusieurs personnes à la fois“, pointe-t-il.
 
La prévention est délaissée
 
Très informé, Joseph n’est pas forcément le cas le plus courant. “Certains jeunes ignorent tout des IST (infections sexuellement transmissibles)”, alerte Marc Dixneuf. Aurélien Beaucamp acquiesce. Le président de Aides déplore un manque flagrant d’informations là où elle peut atteindre le plus grand nombre de jeunes. “Dans les années 90, la prévention vis à vis du VIH était faite à l’école, au collège. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas“, regrette-t-il.
 
.lesinrocks.com

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La dessinatrice Coco de Charlie Hebdo indignée par un jeu dans un livre pour enfants

Publié le par justin

La dessinatrice Coco de Charlie Hebdo indignée par un jeu dans un livre pour enfants

Sur Twitter, elle a pointé du doigt les préjugés véhiculés par un jeu mettant en scène des princes et des princesses.

Un jeu banal peut cacher une logique discutable. C'est ce qu'a appris la dessinatrice de presse et de bandes dessinées Corinne Rey, alias Coco, de Charlie Hebdo. Le 8 août, elle a posté sur Twitter la photo d'une page d'un livre pour enfants sur les princesses, dont l'un des jeux a attiré son attention.

 

"Relie chaque princesse à son prince. Regarde bien, ils se ressemblent un peu...", dit la consigne du jeu en question. Un simple coup d'œil permet de comprendre le raccourci établi par le livre: chaque fille doit aller avec un garçon, et tous se correspondent en fonction de leur couleur de peau ou de cheveux. Un sous-entendu "raciste" selon la dessinatrice, mais aussi basé sur un préjugé hétérosexuel, selon cet internaute.

Le jeu est tiré de Mon livre de jeux Princesses d'Amélie Gohy et Adèle Constant, intégré dans un coffret, Surprises de princesse, indique le magazine littéraire en ligne ActuaLitté.

 

"Évidemment, nombre de choses se jouent à cet âge-là, et je comprends tout à fait l'invective lancée", a réagi auprès du site Gérald Dewit, directeur général des Éditions Hemma, qui éditent le livre. Mais il se défend de toute approche raciste: "Nous n'avons aucun problème à employer des personnages qui n'ont pas une peau blanche –ce n'est cependant ni une démarche philosophique que de le faire ou de ne pas le faire. Mais en aucun cas, il n'est possible de nous affubler d'un rétrogradisme malsain. La diversité culturelle au sein de notre entreprise en témoigne de toute manière", justifie-t-il.

 

"Les valeurs que nous défendons, ce sont l'émerveillement et l'enchantement –des princesses, par exemple. Ce sont des messages simples, et qui n'ont pas changé, même si nos vies et les sociétés, elles, ont évolué", ajoute-t-il.

 

Une chose est sûre: le traitement de certaines questions de société dans les livres pour enfants sont un sujet sensible. Les exemples de parents indignés par certains de ces livres sont légion sur Twitter

 

.huffingtonpost.fr

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Un mannequin a déclaré publiquement qu’il faudrait mettre les personnes LGBT sur une île et les “faire sauter”

Publié le par justin

Un mannequin a déclaré publiquement qu’il faudrait mettre les personnes LGBT sur une île et les “faire sauter”

Une mannequin célèbre en Asie centrale a déclaré sur Facebook que les gens feraient bien de mettre toutes les personnes LGBT sur une île afin de les faire exploser.

Vous avez bien lu. Amina Yusurova, célèbre mannequin du Kirghizstan, l’a écrit sur son compte Facebook.

Bien évidemment, elle n’a pas été aussi précise dans sa remarque en utilisant “personnes LGBT”, mais c’est tout comme si : selon elle, les personnes ayant “une orientation sexuelle non traditionnelle” devraient être envoyées sur une île car ils déshonorent leur pays et donnent une mauvaise image de la capitale, Bishkek

Mais Amina Yusurova ne s’est pas arrêtée là. La directrice du World Beauty Congress du Kirghizstan a aussi tiré sur les travailleuses du sexe.

Beaucoup d’internautes ont condamné son poste en déclarant qu’elle allait finir par se mettre tout le monde à dos si elle continuait à utiliser sa beauté pour faire passer ce genre de message au monde. Même les internautes qui ne sont pas fans des droits LGBT ont critiqué son poste en déclarant que même s’ils étaient eux aussi “contre” les minorités sexuelles, c’était aller trop loin que de souhaiter les faire “exploser” sur une île.

Ce n’est pas la première fois que ce mannequin créer des bad buzz autour de sa personne. Récemment, elle s’est faite vivement critiquer pour avoir déclaré que les minorités russes du Kirghizstan devaient être chassées du pays.

Rappelons qu’une loi qui criminaliserait toute “propagande homosexuelle” – similaire à celle passée en Russie il y a quelques années – est actuellement en train d’être étudiée au Parlement du Kirghizstan.

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Plus d’Américains LGBT ont été tués depuis le début de 2017 que pendant toute l’année 2016

Publié le par justin

Plus d’Américains LGBT ont été tués depuis le début de 2017 que pendant toute l’année 2016

Nous ne sommes qu’en août, et, pourtant, le bilan des meurtres causés par les LGBTphobes aux États-Unis a déjà dépassé celui de 2016. Une augmentation qui constitue un véritable "signal d’alarme".

L’information vient du BuzzFeed News américain, qui est entré en contact avec la Coalition nationale de programmes anti-violence (NCAVP). Cette dernière comptabilise un chiffre alarmant concernant les LGBTphobies, plus nombreuses aux États-Unis depuis le début de cette année que pendant toute l’année 2016 (sans compter les 49 victimes du massacre homophobe au Pulse, club gay d’Orlando). En ce mois d’août, le nombre d’homicides de personnes LGBT motivés par la haine s’élève à 33 — tandis qu’il y en a eu 28 en 2016. Ce qui veut dire que, proportionnellement, il y avait une mort causée par la LGBTphobie tous les treize jours en 2016, et qu’il y en a une tous les six jours cette année. Parmi ces personnes tuées en 2017, quinze étaient des femmes trans de couleur, et au moins douze des hommes gays. Ces meurtres ont été commis à différents endroits des États-Unis, du Texas à New York.

Un "signal d’alarme"

En l’absence de chiffres officiels, l’organisation a rassemblé les données des meurtres rapportés par les médias, les entourages des victimes et les autres organisations du pays. La NCAVP a inclus toutes les morts où il apparaissait que la victime était visée à cause de son identité de genre ou son orientation sexuelle. Pour un chercheur au Centre de Recherche des Homicides, les chiffres de la NCAVP seraient donc en dessous de la réalité : les petites communautés ne communiqueraient pas sur ces décès, et beaucoup de cas de meurtres liés à la haine contre la communauté LGBT sont difficilement identifiables.

Pour la NCAVP, il n’y a pas de raison évidente à cette augmentation, mais la combinaison d’une augmentation de la médiatisation de ces meurtres, une identification plus précise des victimes et une potentielle augmentation de la violence pourrait être en cause. Quoi qu’il en soit, cela constitue clairement d’un "signal d’alarme" pour Beverly Tillery, cadre supérieur du projet anti-violence de la ville de New York, qui travaille avec la NCAVP. Pour elle,

"Cela devrait être un signal d’alarme pour nos communautés, nous montrant que les actes de violence motivés par la haine ne s’arrêtent pas, ne diminuent certainement pas, et c’est symptomatique de problèmes de société plus larges et plus profonds dont nous ne sommes toujours pas occupés."

L’administration Trump en cause

Vanessa Panfil, professeure-assistante en sociologie et justice criminelle, a quant à elle expliqué à BuzzFeed que cette augmentation de la violence pourrait notamment avoir été partiellement encouragée par l’administration Trump et son retour sur des avancées de l’administration Obama. La "guerre des toilettes" a par exemple été relancée, et l’armée va être interdite aux personnes transselon une annonce faite par le président Trump sur Twitter. Discriminée par le gouvernement, la communauté LGBT est plus vulnérable face aux LGBTphobies, que les décisions officielles ne risquent donc justement pas d’empêcher.

Toujours comme BuzzFeed le rapporte, vingt-huit États américains n’ont pas de lois protégeant les personnes LGBT des discriminations en matière de logement ou de travail. Et deux autres, les États du Wisconsin et du New Hampshire, en ont, mais qui s’appliquent uniquement aux discriminations basées sur l’orientation sexuelle, pas l’identité de genre.

.konbini.com

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Brésil: Le pape souhaite du bonheur à un couple gay qui a baptisé ses enfants adoptés ...

Publié le par justin

Brésil: Le pape souhaite du bonheur à un couple gay qui a baptisé ses enfants adoptés ...

Selon plusieurs médias, le pape François aurait adressé par courrier ses vœux de bonheur à la famille de Toni Reis, le responsable du groupe "Dignité", qui représente la communauté LGBT de l’Etat du Parana, dans le sud du Brésil.

Avec son partenaire, David Harrad, ils ont baptisé, dans la cathédrale de Curitiba, les trois enfants qu’ils viennent d’adopter.

De quoi s'agit-il ?

Lettre du Pape à l'occasion du baptême d'enfants d'un couple de même sexe ... une missive personnelle au modèle standard

(source) Par la voix de Paloma Ovejero, vice-directrice de la salle de presse du Saint-Siège, le Vatican a clarifié l'intention de l'Eglise.

A l'occasion du baptême des enfants de Tony Reis, "le Pape" a envoyé une lettre. Or, cette dernière est un modèle standard de courtoisie envoyée à toute personne qui écrit au Saint-Père. Cette missive n'est donc aucunement une approbation ou un appui pour le mariage entre personnes de même sexe. 

"Affirmer que la missive papale est une approbation d'une union de même sexe est simplement faux" a souligné Paloma Ovejero, ajoutant que la bénédiction pour la famille des enfants est un terme générique. Cette formulation, en portugais, possède une plus ample signification, équivalent à "toutes les personnes proches de vous". La lettre est également adressée à une seule personne. 

Le Pape François a toujours souligné que la communauté homosexuelle ne devait pas être marginalisée ou discriminée. 

En avril dernier, Mr Tony Reis et Mr David Harrad ont écrit sur Facebook avoir envoyé une lettre au Pape François, lui annonçant des baptêmes, dans une église de Curitiba au Brésil, de leurs trois enfants adoptés. 

Le couple a affirmé avoir reçu une lettre du Pape en retour, signé par Monseigneur Paolo Borgia de la Secrétairerie d'Etat. 

Plusieurs mouvements pro-LGBT ont alors rapidement monté en épingle cette histoire, notamment avec le titre: "le Pape François félicite un couple gay pour le baptême de leurs enfants".

La phrase "le Pape François vous souhaite beaucoup de bonheur, invoquant pour votre famille une abondance de grâce divine afin de vivre fermement et fidèlement comme des enfants de Dieu et de l'Eglise" a été interprétée différemment: "nous sommes extrêmement reconnaissant d'avoir reçu ce message inattendu, avec ce qu'il signifie aussi pour les familles de parents de même sexe" a répondu Toni Reis. 

http://lesuisseromain.hautetfort.com

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Ce jeune homme s'est suicidé car il n'assumait son homosexualité

Publié le par justin

Ce jeune homme s'est suicidé car il n'assumait son homosexualité

Vittorio Petruzzelli a mis fin à ses jours. Luttant contre lui-même à propos de sa sexualité, il n’a pas trouvé d’autre échappatoire pour soulager son mal-être. C’est son petit ami qu’il a retrouvé.

Ils vivaient ensemble depuis plus de trois ans à Manchester, et semblaient heureux. Mais malgré tout, Vittorio ne se sentait pas bien dans sa peau. En dépit de l’amour qu’il lui portait son copain et ses proches, le jeune homme a préféré mettre fin à ses jours.

Toujours heureux et souriant d’après sa famille, au fond de lui-même, il cachait un mal-être visiblement insoutenable. Son petit ami l’a retrouvé inconscient sur le sol et a directement appelé les urgences. Il a passé deux jours en soins intensifs avant de succomber à ses blessures.

sudinfo.be

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M Pokora (encore) victime d’ho­mo­pho­bie

Publié le par justin

M Pokora (encore) victime d’ho­mo­pho­bie

DES FANS L'INTER­PELLENT SUR SA SEXUA­LITÉ

Matt Pokora poste sur son compte Insta­gram beau­coup de photos de ses vacances pour le plus grand plai­sir de ses fans. Très discret sur ses rela­tions senti­men­tales, il voit beau­coup de rumeur circu­ler sur sa sexua­lité. Depuis qu'il a posé en couver­ture du maga­zine Têtu, en 2008, la rumeur de son homo­sexua­lité circule. Un nouveau cliché du chan­teur vient de faire ressur­gir la rumeur sur les réseaux sociaux.
 
Actuel­le­ment au Liban pour le Byblos festi­val, Matt Pokora utilise son compte Insta­gram pour donner des nouvelles à ses abon­nés. Très régu­liè­re­ment, il poste des clichés de lui, en train de faire du foot avec ses amis, des photos sexy de son corps ultra musclé, et tout ça souvent torse nu, ce qui met ses fans en émois. Et si certaines se contentent de compli­ments parfois osés, d'autres sont moins sympa­thiques. Sous une récente photo, des commen­taires bien moins tolé­rants sont appa­rus.
 
Un cliché assez anodin où on voit l'acteur, casquette vissée sur la tête, habillé d'un t-shirt et d'un short, descendre des marches. Une photo banale qui fait pour­tant l'objet de commen­taires homo­phobes. Entre les « le plus beau mon amour » ou "magni­fique comme toujours Matt«  on peut lire aussi:  »C'est un suceur », "C'est vrai que tu es gay?« ,  »il est gay ??? » et "Oui il est gay mais malheu­reu­se­ment il assume pas…"Une rumeur qui pour­suit le chan­teur depuis qu'il a posé pour le maga­zine Têtu en 2008. En janvier dernier, un cliché où l'inter­prète de Robin des bois posait avec 5 cinq amis torses nus, avait déjà fait l'objet de remarques homo­phobes.
 
Inter­rogé par Mouloud Achour, il avait déclaré serei­ne­ment: « Tu ne pour­ras jamais empê­cher les rumeurs. Pour moi, ça vient des mecs qui ne veulent pas que leur gonzesse vienne à mes concerts ou regarde mes clips. Ca les arran­ge­rait que je sois gay. J’ai déjà fait le coup à une ex quand elle me parlait d’un autre. Alors je ne leur en veux pas ! ». Très proche d'Iris Mitte­naere au tour­noi de Roland Garros, on lui avait prêté une rela­tion avec la Miss Univers. Fina­le­ment, les deux person­na­li­tés sont seule­ment des amis. Cet éter­nel céli­ba­taire, finira bien par trou­ver chaus­sure à son pied quoique les gens pensent. Lors d'une soirée au VIP, le beau Matt semblait très proche de Chris­tina Millian, une chan­teuse et actrice de 35 ans au CV amou­reux bien rempli. En boite de nuit, l'ex coach de The Voice ne semblait pas s'inté­res­ser au qu'en-dira-t'on.
 
 
 
gala.fr
M Pokora (encore) victime d’ho­mo­pho­bie

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Des militaires transgenres poursuivent Trump en justice

Publié le par justin

Des militaires transgenres poursuivent Trump en justice
Cinq femmes transgenres employées par l'armée américaine ont lancé des poursuites contre le président Donald Trump et le Pentagone à la suite de la récente annonce par le milliardaire républicain que les personnes transgenres ne pourraient plus travailler dans l'armée.
 
Dans ces poursuites lancées mercredi devant un tribunal fédéral, les cinq plaignantes - de l'armée de l'air, des garde-côtes et de l'armée de terre - évoquent les incertitudes au sujet de leur avenir, y compris en ce qui concerne un éventuel renvoi ou si elles vont perdre leurs droits post-militaires (retraite en particulier).
 
Un porte-parole du Pentagone a indiqué qu'il ne pouvait commenter un litige en cours.
 
Dans une salve de trois tweets en juillet, M. Trump est revenu sur une mesure mise en place par son prédécesseur Barack Obama plus d'un an plus tôt.
 
«Après consultation de mes généraux et des experts militaires, soyez avisés que le gouvernement des États-Unis n'acceptera pas ou ne permettra pas aux personnes transgenres de servir dans aucune capacité dans l'armée américaine», avait-il tweeté.
 
Une annonce effectuée avec peu, voire pas, de coordination avec le Pentagone et pendant les vacances du secrétaire à la Défense Jim Mattis, laissant le département essayer de se dépêtrer pour donner une position cohérente.
 
La plainte vise MM. Trump et Mattis ainsi que plusieurs autres hauts responsables militaires. Elle a été déposée par le Centre national pour les droits des lesbiennes (NCLR) et l'Alliance gay et lesbienne contre la diffamation (GLAAD). Aucune des plaignantes n'est identifiée.
 
«La directive de Trump d'exclure les personnes transgenres du service dans l'armée a provoqué une énorme vague de dégâts qui sont déjà ressentis à travers notre armée», a indiqué Shannon Minter, directrice juridique du NCLR.
 
«Les militaires transgenres ont été pris de court par cette évolution et peinent à appréhender ce que cela signifie pour leur avenir et pour leurs familles», a-t-elle poursuivi.
 
Selon la plainte, remettre en vigueur l'interdiction est contraire à la Constitution.
 
D'après les estimations, de 1320 à 15 000 personnes transgenres servent dans l'armée américaine sur 1,3 million de militaires en service actif.
 
Depuis l'annonce présidentielle il y a deux semaines, la Maison-Blanche n'a pas précisé au Pentagone la marche à suivre par conséquent la politique d'acceptation des personnes transgenres reste en place à ce stade.
 
.lapresse.ca

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Même en France, les réfugiés tchétchènes gays craignent pour leur sécurité

Publié le par justin

Même en France, les réfugiés tchétchènes gays craignent pour leur sécurité
Persécutés en Tchétchénie, des demandeurs d'asile homosexuels viennent trouver refuge en France. Mais même une fois arrivés dans l'Hexagone, ils craignent encore des représailles de la partie la plus conservatrice de la communauté tchétchène.
 
"J'ai peur. Je ne sors jamais de chez moi”. En France depuis plusieurs semaines, Mourad* fait partie de ces homosexuels tchétchènes persécutés qui, après avoir rejoint Moscou avec l’aide clandestine du LGBT Network Russia, ont été exfiltrés vers d’autres pays. Accueilli avec un visa humanitaire, sa demande d’asile est en cours de traitement. Pour l’heure, en plus de la France, la Lituanie, l’Allemagne et le Canada prennent sous leur aile quelques-uns de ces réfugiés. Mais même une fois qu'ils sont arrivés dans l'Hexagone, les autorités et associations chargées de l’accompagnement de ces exfiltrés craignent que leur vie reste menacée, par des membres de la communauté tchétchène. “Les crimes dits d'honneur sont tolérés en Tchétchénie, voire encouragés par les autorités et la société”, rappelle Joël Deumier, président de SOS homophobie. En conséquence de quoi, Mourad est hébergé dans une ville de province dont la localisation est tenue secrète. Objectif : l’isoler de la communauté tchétchène de France, la plus importante au monde avec 68.000 membres et réputée comme particulièrement conservatrice.
 
L’alerte sur l’existence de prisons d’Etat officieuses pour homosexuels en Tchétchénie a été donnée début avril grâce aux révélations du journal indépendant russe Novaïa Gazeta. Le journal a alors dénoncé l’enfermement, les tortures et l’assassinat d’homosexuels de cette république du Caucase, membre de la Fédération de Russie et dirigée par la main de fer par Ramzan Kadyrov. Lequel a déclaré pas plus tard que le 14 juillet, sur la chaîne américaine HBO : "Ils sont le diable. Il faut s'en débarrasser, ce ne sont pas des hommes", appelant à “purifier notre sang”.
 
Dénoncées par un collègue ou un membre du “clan familial”, trahis par les répertoires téléphoniques et les réseaux sociaux, les victimes de ces arrestations se compteraient au nombre de 200. Et divers témoignages rapportent que beaucoup y ont laissé la vie. Mourad, lui, a été libéré grâce à la pitié d’un de ses geôliers. Pour quelques autres, une absence de preuves suffisantes, ou un moment d'inattention des gardes a permis de retrouver la liberté.>>"Des parents tuent leur enfant" : Mourad raconte le martyre des gays en Tchétchénie
Agressions en Allemagne
 
Si aucune exaction visant spécifiquement un homosexuel tchétchène en France n'a été portée à ce jour à la connaissance de Marianne, "les menaces restent possibles, nous assure Victoria, chargée de la coordination avec le réseau LGBT Russian Network pour SOS homophobie. En Allemagne ou en Belgique, des violences entre Tchétchènes se sont déjà produites". Depuis plusieurs mois à Berlin, un gang tchétchène d'une centaine de personnes sévit ainsi, revendiquant le statut de "police" de la communauté. Ses membres pourchassent les femmes et les hommes dont l'attitude est interprétée comme "déviante" au regard de l'adat, la loi coutumière tchétchène imposant un code de conduite traditionaliste. Comme le rapporte le journal berlinois Der Tagesspiegel, des passages à tabac ont été recensés par la police fédérale.
 
Fin 2016, un homme "non-tchétchène", filmé discutant et flânant avec une femme de la communauté, s'est par exemple fait casser les dents à son domicile par une douzaine d'individus. Quelques mois plus tôt, en septembre, des photos nues d'une Berlinoise d'origine tchétchène ont été diffusées à tous ses contacts. Son oncle, ulcéré, a comploté avec ses parents pour l'envoyer en Tchétchénie se faire exécuter par sa famille. La police allemande est parvenue à intervenir quelques heures seulement avant que la victime n'embarque pour la Russie. Cette chasse aux sorcières s'est étendue aux gays en mai dernier. Signalé par le média russophone Meduza, un enregistrement vidéo contenant un appel au meurtre a été diffusé dans la communauté berlinoise via WhatsApp. Et il paraît aussi commencer à tourner en France depuis quelques semaines, selon nos informations.
 
S’attaquer aux "soi-disant hommes"
 
Dans cette vidéo que Marianne a pu consulter, trois images se succèdent : un logo semblable au drapeau tchétchène indépendantiste ; une phrase en Russe appelant à s'abonner à une chaîne Youtube faisant l'apologie du terroriste tchétchène de l'Etat islamique Mohammed al-Chichani (tué en 2016 par l'armée américaine) ; et, lorsque l'auteur commence à s'exprimer, une image d'un homme masqué pointant une arme vers l'objectif . C'est sur cette dernière, fixe, que l'auteur procède dans sa langue natale à son appel au meurtre. "Ici, en Europe, nous avons des femmes avec un comportement compromettant, et des hommes avec une attitude féminine. Cela est très grave."
 
L'auteur, qui affirme appartenir à un groupe "d'environ 80 personnes", "jure sur le Coran" et "au nom d'Allah", de s'attaquer aux "soi-disant hommes qui prétendent être hommes et Tchétchènes". "Dès que nous en aurons l'occasion, nous réglerons leur compte", menace-t-il. "Ne dites pas après qu'on ne vous a pas prévenus, et que vous n'étiez pas au courant. (...) Que Dieu nous remette sur la bonne voie."
 
"Politique du zéro risque"
 
Que savent les acteurs français impliqués dans l’accueil des réfugiés de ce document ? "Je n'étais pas au courant mais on ne peut pas être surpris", réagit Cécile Coudriou, vice-président d'Amnesty France. Les associations LGBT impliquées vont engager une plainte commune. Averti, François Croquette, ambassadeur français aux droits de l'Homme chargé du dossier pour l’Etat, a transmis l’enregistrement aux services du ministère de l’Intérieur. Mais l'ambassadeur nous certifie que “les éventuelles menaces de la part de membres de la communauté tchétchène ont été anticipées dès le départ".
 
Le diplomate préfère notamment garder sur le sujet une certaine distance avec les associations tchétchènes de France. Certaines “se sont manifestées pour savoir si elles pouvaient aider, nous enregistrons mais pour l'instant, nous n'en avons pas besoin”, nous explique-t-il prudemment. “Nous appliquons la politique du zéro risque”, justifie-t-il, soulignant que l’accueil de ces hommes menacés dans leur pays a dû s’organiser dans l’urgence.
 
Des mesures d’isolement drastiques
 
En conséquence, associations et officiels cultivent le secret sur ces personnes exfiltrées. Rien sur leur nombre, ni les endroits où ils se trouvent. “Donner des détails personnels peut être dangereux pour eux”, indique Victoria. Ce qui est encore plus valable pour d’éventuelles réfugiées lesbiennes, doubles victimes potentielles des crimes d'honneur, dont les associations ne veulent rien dire.
 
Habituellement, les réfugiés en attente de réponse pour leur demande d’asile sont logés dans un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). Mais la crainte d’y croiser des compatriotes contraint les associations à trouver une autre solution : des volontaires russophones assurent donc l’hébergement. Pour la même raison, les réfugiés gays tchétchènes ne suivent pas de cours de français avec les autres. “Il faut donc leur trouver des professeurs de français volontaires pour des cours individuels ou avec des réfugiés LGBT d’autres pays”, poursuit Victoria.
 
Le premier réfugié, accueilli le 29 mai, suit même une procédure pour changer d’identité et franciser son nom. Une étape “indispensable”, selon le président de SOS homophobie. En attendant, “ils s’ennuient, ne font rien à part rester chez eux et attendre que leur demande d’asile soit traitée”, ajoute Guillaume Mélanie, qui a fondé Urgence Tchétchénie pour sensibiliser l’opinion publique, trouver un logement à ces exfiltrés et les accompagner au quotidien. Car leur isolement s’ajoute à la peur et aux traumatismes des sévices subis dans leur pays. Et l'association de lancer ce message aux éventuels membres de la diaspora tchétchène prêts à perpétuer ici les crimes commis par leur pays : "Si vous touchez à un seul cheveu des réfugiés homosexuels, vous aurez toute la France contre vous."
 
*Le prénom a été changé à sa demande.

.marianne.net

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Celebrity Big Brother : plaintes pour sexisme, racisme et homophobie

Publié le par justin

Celebrity Big Brother : plaintes pour sexisme, racisme et homophobie

 Lancée le 1er août dernier sur Channel 5 en Angleterre, la vingtième saison de la téléréalité d’enfermement choque de nombreux téléspectateurs.

En l’espace de huit jours de diffusion, l’Office of communications (Ofcom), équivalent du CSA au Royaume-Uni, a déjà reçu 22 plaintes concernant la saison 20 de Celebrity Big Brother. La téléréalité d’enfermement produite par Endemol réunit pendant un mois une vingtaine de personnalités à la notoriété très relative. Depuis le 1er août, une quinzaine de candidats ont pris le départ du programme diffusé sur Channel 5.

C’est la quotidienne de ce lundi qui a suscité le plus de réactions de la part des téléspectateurs après que Paul Danan se soit amusé à écorcher le nom de Karthik Nagesan, un homme d’affaire d’origine indienne révélé par The Apprentice. À plusieurs reprises, le comédien l’a interpellé en l’appelant «Kathar» avec la complicité d’autres candidats hilares. «Es-tu raciste Paul?! Mon véritable nom est Karthik» s’est agacé l’intéressé. Plus tard, au confessionnal, Paul Danan a déclaré comprendre la colère de Karthik Nagesan et la confusion que cela a pu provoquer auprès du public. Le comédien a promis de ne pas recommencer.

Les téléspectateurs ont également signalé la promotion non dissimulée de consommation d’alcool ainsi que des actes de grossièreté répétés, de sexisme, d’homophobie et de harcèlement. En réponse à toutes ces plaintes, l’Ofcom a déclaré que chacune sera étudiée avant d’envisager l’ouverture d’une enquête sur les écarts de Big Brother Celebrity. La téléréalité d’Endemol fait partie des programmes générant le plus de plaintes au Royaume-Uni.

.lefigaro.fr

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Projet de code pénal au Bénin: Guy Mitokpè en dent contre les pratiques “homosexuelles”

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Projet de code pénal au Bénin: Guy Mitokpè en dent contre les pratiques “homosexuelles”
Le secrétaire national du Parti Restaurer l’Espoir, élu sur la liste de l’alliance Union fait la Nation (UN), l’honorable Guy Mitokpè n’est pas pour la dépénalisation de l’adultère telle que suggéré par le projet de loi portant code pénal en République du Bénin.
 
Il a été suffisamment clair sur sa position lors du débat général du vendredi 04 Août 2017 à l’hôtel Djecco à Dassa-Zouméy où s’est tenu un séminaire parlementaire d’imprégnation pour éclairer les députés de la septième législature sur les différentes innovations contenues dans le projet de loi portant code pénal en République du Bénin.
 
” Si jamais nous dépénalisons l’adultère, sachons que nous posons les balises pour une déstructuration de notre société et de nos valeurs“; a-t-il affirmé.
Il n’est pas allé par quatre chemins pour exprimer son désaccord sur la question de la dépénalisation de l’adultèr
 
Pour lui, la question de l’adultère ne saurait être évoquée sans se référer à nos valeurs culturelles et à la sociologie de notre société. A l’en croire, dépénaliser l’adultère, c’est ouvrir la porte à toutes les déviances qui s’observent autour de nous et dont les gens ont fini par s’accommoder.
 
“…Ce serait une porte ouverte à tous les vices que prônent les Occidentaux sur l’homosexualité et d’autres maux modernes. Nous devons condamner ces pratiques à travers le présent projet“, a-t-il fermement soutenu avant de conclure que les représentants du peuple sont garants de la fortification de notre société et à ce titre, ils doivent être dépositaires d’un code pénal adapté à nos réalités.
 
http://beninwebtv.com

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Marseille: portrait d'un jeune migrant ivoirien Homosexuel

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Marseille: portrait d'un jeune migrant ivoirien Homosexuel

Homosexuel, ce jeune homme a fuit la Côte d'Ivoire car il était persécuté par ses proches et son voisinage. Il est arrivé à Marseille où il ne demande qu'une seule chose: des papiers d'identité. 

Sonny  a évité la mort en Côte d'Ivoire. Il risquait d'être lynché par ses proches en raison de son homosexualité. Alors il a fui Abidjan, son emploi, ses amis et sa famille pour partir en France.

Arrivé à Marseille, il ne peut désormais pas travailler car il n'a pas de papiers d'identité. Impossible donc de faire toute démarche pour obtenir un emploi alors qu'il gérait une entreprise d'extensions capillaires dans son pays.

Sonny a fait une demande d'asile mais les procédures sont longues. Il faut au moins compter cinq mois pour l’étape de l'Ofpra (l'Office français de protection des réfugiés et apatrides) entre l’introduction du dossier et la réponse. S’il est rejeté, le demandeur fait alors appel devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), qui à nouveau dispose de six mois et demi pour statuer. 

Le ministère de l'Intérieur a confirmé la hausse de 6,5%, des demandes enregistrées à l'Ofpra. Les premières demandes sont très nombreuses : elles constituent la plupart de celles qui ont été enregistrées. On recense 77 886 premières demandes et 7 358 réexamens.

francetvinfo.fr

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Le Sénat haïtien cible les homosexuels

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Le Sénat haïtien cible les homosexuels
Il y a une semaine, le Sénat haïtien a voté une loi étonnante, car elle interdisait une pratique qui n'avait auparavant jamais été autorisée : le mariage entre conjoints de même sexe.
 
Dans le même souffle, les sénateurs ont aussi prohibé tout geste susceptible de «faire la promotion de l'homosexualité». Les contrevenants s'exposeraient à une peine de prison maximale de trois ans.
 
Cette pièce législative, qui doit encore être approuvée par un vote parlementaire, a pris tout le monde par surprise. Haïti n'était pas en proie à un débat sur le mariage gai. En fait, le seul signe de tension sociale entourant la question des droits des homosexuels a été un projet de festival LGBT qui a fini par avorter, l'an dernier.
 
«Des sénateurs étaient alors montés au créneau pour empêcher la tenue de ce festival», explique Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, à Port-au-Prince.
 
Selon ce journaliste, c'était le premier signe d'une bataille menée par des sénateurs évangéliques au nom de la défense de la famille. Bataille qui a culminé la semaine dernière, avec la loi votée au Sénat.
 
En réalité, il ne s'agit pas d'une, mais de deux lois, qui auront pour effet indirect de «criminaliser l'homosexualité», craint Charlot Jeudy, président de Kouraj, l'une des rarissimes organisations de défense des droits des homosexuels en Haïti.
 
L'autre volet législatif priverait les personnes homosexuelles «avérées» de leur certificat de bonnes moeurs, précise Charlot Jeudy. Or, ce document peut être exigé pour une admission à l'université, ou encore pour obtenir certains emplois, en diplomatie ou dans les forces de l'ordre, par exemple.
 
Ce militant dénonce ces législations comme inconstitutionnelles, car elles violent le droit à la liberté d'expression et d'association.
 
Il croit lui aussi que ce discours anti-homosexuels est le fait de la montée des groupes évangéliques, venus notamment des États-Unis «avec beaucoup de moyens» et prêchant l'homophobie.
 
Tout en trouvant absurde qu'un pays où le tiers de la population vit dans la pauvreté extrême prenne la peine de s'en prendre aux homosexuels, il s'interroge aussi sur la portée de l'interdit visant la promotion de l'homosexualité. Est-ce que toute personne soutenant les droits des homosexuels risquerait d'aboutir en prison?
«Est-ce que ça veut dire que nous ne pourrons plus nous montrer? Il y a beaucoup de peur dans notre communauté. Des jeunes m'appellent et se demandent si on pourra encore circuler librement», s'inquiète Charlot Jeudy.
 
Quoi qu'il en soit, le président de Kouraj prévoit que la communauté LGBT n'aura d'autre choix que de «se mettre à l'abri» si jamais la loi finit par être votée par les parlementaires - ce dont personne ne doute.
 
Car même si l'homosexualité trouve sa place dans le vaudou, aucun politicien haïtien n'a eu le courage d'appuyer les militants de Kouraj dans leur bataille, déplore Charlot Jeudy.
 
Comme le résume le journaliste Frantz Duval : «Aucun élu n'osera s'opposer au projet de loi de peur de se faire taxer de gay...»
 
Répression en Russie
 
Le projet de loi haïtien n'est qu'un des exemples de pays où les droits des LGBT ont reculé depuis un an. Au sommet de la liste, il y a la Russie, en raison de la campagne féroce menée contre les homosexuels en Tchétchénie, république de la Fédération russe.
 
«Des gais et des personnes perçues comme gaies y sont incarcérés et torturés», déplore Helen Kennedy, coprésidente d'ILGA, organisation qui publie une compilation annuelle de l'état des droits des LGBT dans le monde.
 
La Russie et Haïti sont les exemples les plus flagrants de ces reculs. Mais ces droits régressent aussi aux États-Unis, où de plus en plus d'États restreignent la capacité d'adopter pour les couples homosexuels.
 
Ailleurs, les droits des homosexuels font aussi des gains. Ainsi, l'Allemagne vient d'autoriser le mariage gai - et ce, même si la chancelière Angela Merkel était ouvertement contre.
 
Pour Helen Kennedy, qui dirige aussi l'ONG canadienne Egale, Ottawa a fait un grand pas en avant avec la loi C-16 assurant la protection des droits des personnes transgenres.

 

.lapresse.ca

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Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

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Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

Hanouna n'a guère d'humour le concernant. Il met des nouilles dans le slip de ses collaborateurs. Mais il ne faut pas le chatouiller.

Dans la torpeur de l'été, soudain, j'ai été assailli par les hordes en furie des "fanzouzes". Si vous ignorez cette expression, sachez qu'il s'agit de la meute des admirateurs de Cyril Hanouna, 42 ans, animateur de télévision sur C8.

 

Les adeptes d'Hanouna sont légion. L'amuseur rassemble chaque jour environ 1,5 million de téléspectateurs pour son émission "Touche pas à mon poste". Son compte Twitter est suivi par plus de 5 millions de personnes, trois fois plus que celui d'Emmanuel Macron.

 

"Touche pas à mon poste", mais surtout "Touche pas à mon Hanouna". Je l'ai appris à mes dépens. Tout commence gentiment pas un tweet anodin d'Hanouna par lequel il rectifie un horaire qu'il avait donné précédemment 

Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

Comme je suis espiègle, je lui réponds quelques heures plus tard :

Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

Hanouna n'a guère d'humour le concernant. Il met des nouilles dans le slip de ses collaborateurs. Mais il ne faut pas le chatouiller. Ça le met "en rassrah", l'une de ses expressions favorites qui signifie : "être en colère, irrité, furieux". Bref, ça ne le fait pas "darka" (rire). Je vous donne tout ce vocabulaire hanounesque pour vous permettre de comprendre la suite.

Et la suite ne tarde pas. Cyril réplique par deux premiers tweets courroucés me désignant nommément 

 
Et la suite ne tarde pas. Cyril réplique par deux premiers tweets courroucés me désignant nommément :
Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

Je passe sur le fait qu'Hanouna affirme ne pas me connaître alors que nous avons travaillé à la même époque sur RTL: il animait avec Jean-Pierre Foucault l'émission "La bonne touche" qui était diffusée juste avant le journal de la mi-journée que je présentais tous les jours. Je le croisais dans les couloirs. C'était alors un gentil garçon.

Les deux tweets d'Hanouna me désignant directement déclenchent la mobilisation de son armée de disciples. Les "fanzouzes" se déchaînent. Je suis injurié, ridiculisé, accusé d'être jaloux du succès du maître. Mon nom fait l'objet de railleries de potache

Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

Plus grave, l'homophobie surgit. On sait que le CSA a fortement sanctionné Hanouna pour un grave dérapage dans ce domaine au cours de son émission. Les admirateurs de l'animateur n'ont pas compris le message. Voici un tweet homophobe me visant personnellement:

Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

Au bout de quelques heures, voyant se multiplier les invectives à mon égard, Hanouna veut siffler la fin de la partie avec ce tweet :

Comment j'ai été harcelé par les fanzouzes de Cyril Hanouna sur Twitter

Me faire traiter de "bouffon" par Hanouna, cela ne manque pas de sel. Les insultes parfois menaçantes continuent néanmoins. Le point commun de tous les messages est une orthographe et une syntaxe très incertaines. Le lendemain, le gros de la tempête est passé. Les "fanzouzes" se lassent vite. Beaucoup souffrent de troubles déficitaires de l'attention. D'autres polémiques les accaparent.

Mais, au-delà de cette vague d'opprobre, beaucoup de gens sur Twitter m'ont apporté leur soutien et ont condamné les débordements parfois orduriers dont j'étais l'objet.

Cet épisode, sans grande conséquence pour moi, est assez significatif. Cyril Hanouna fonctionne sur l'humiliation des autres dans son émission mais il ne supporte pas la moindre remarque le concernant. Il se sent fort car il est capable, avec quelques tweets, de déclencher un déferlement de haine. Pouvoir malfaisant. Pouvoir inquiétant.

huffingtonpost.fr

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L’expulsion du journaliste ouzbek Ali Ferouz suspendue par la justice russe

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L’expulsion du journaliste ouzbek Ali Ferouz suspendue par la justice russe

Militant en faveur des droits de l’Homme et ouvertement gay, Ali Ferouz craint d’être torturé en Ouzbékistan en raison de son orientation sexuelle et de ses activités

L’expulsion vers l’Ouzbékistan d’Ali Ferouz, journaliste homosexuel d’origine ouzbèke du journal Novaïa Gazeta, a été suspendue mardi 8 août par la justice russe dans l’attente de l’examen de sa plainte par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), rapportent les agences russes.

L’appel de la défense a été entendu. Ali Ferouz, de son vrai nom Khoudoberdi Nourmatov, 30 ans, est maintenu jusqu’à la décision finale de la CEDH dans un centre de détention provisoire pour étrangers à Moscou, selon la décision du juge.

Arrêté le 1er août par la police moscovite lors d’un contrôle d’identité, il avait été condamné le lendemain à être expulsé vers l’Ouzbékistan car se trouvant en situation irrégulière sur le territoire russe. L’homme avait alors tenté de s’automutiler.

Militant en faveur des droits de l’Homme et ouvertement gay, Ali Ferouz craint en effet d’être torturé en Ouzbékistan en raison de son orientation sexuelle et de ses activités, selon l’un de ses avocats, Filip Chichov.

L’ONG Amnesty International confirme également que le journaliste pourrait être exposé à de graves risques s’il était renvoyé en Asie centrale. « Ali Ferouz est ouvertement gay, il milite pour les droits humains et est correspondant à Novaïa Gazeta, un journal indépendant – autant dire un cocktail quasi mortel pour quelqu’un qui est sur le point d’être remis à l’Ouzbékistan, où la  » sodomie  » est un crime et où la torture est endémique », a déclaré Denis Krivosheev, directeur adjoint pour l’Europe et l’Asie centrale à Amnesty International.

De nationalité ouzbèke, Ali Ferouz, est né en Russie où il a vécu jusqu’à ses 17 ans quand il est parti vivre en Ouzbékistan et a pris la nationalité ouzbèke. En 2009, Ali Ferouz a fui l’Ouzbékistan après avoir été « arrêté et torturé » par des agents du Service ouzbek de la sécurité nationale pour avoir « refusé de devenir leur informateur secret », affirment Novaïa Gazeta et Amnesty International.

Le journal russe précise en outre qu’Ali Ferouz a perdu son passeport ouzbek en 2012. Craignant de rentrer en Ouzbékistan, il n’a pas réussi à en obtenir un nouveau. En 2014, il avait déposé une demande d’asile en Russie, qui lui avait été refusée. Arrêté une première fois en mars 2017, il avait été relâché. Sa dernière demande d’asile politique en Russie a été refusée en mai 217, précise le quotidien Kommersant. Après son arrestation et sa condamnation, la défense de Ferouz avait fait appel devant la CEDH le 4 août.

.lecourrierderussie.com/

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USHER A TRANSMIS SON HERPÈS À TROIS AUTRES VICTIMES DONT UN HOMME

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USHER A TRANSMIS SON HERPÈS À TROIS AUTRES VICTIMES DONT UN HOMME

Le chanteur est de nouveau accusé d’avoir transmis sa maladie à deux autres femmes et un homme. 

Cela fait quelques semaines que la star de RnB est poursuivie par une styliste avec qui il aurait eu des rapports sexuels en 2012. À cette période-là, Usher était au courant qu’il était atteint d’une MST incurable : L’Herpès Génital. La plaignante aurait été diagnostiquée peu après 2012 comme étant atteinte par le virus. La jeune femme souffrait de fièvres, de frissons et de plaies vaginales. Il lui aurait même proposé 1,1 million de dollars pour qu’elle ne dise rien. 

Suite à cette révélation médiatique, une autre jeune femme a décidé de l’attaquer en justice pour les mêmes faits il y a près de deux semaines pour 10 millions de dollars. 

Aujourd’hui, c’est le média anglais DailyMail qui recense trois autres plaintes accusant Usher de leur avoir transmis cette maladie. Deux autres femmes et un homme ont eu des relations sexuelles non protégées avec Usher et sont aujourd’hui porteur de ce virus incurable. 

C’est Lisa Bloom, l’avocate qui défend Blac Chyna dans son procès contre Rob Kardashian qui défendra les trois personnes. L’avocate va déposer les plaintes ce lundi et tenir une conférence de presse avec l’une des victimes, les deux autres personnes souhaitent garder leur anonymat. 

Affaire à suivre…

oklm.com

 

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Tchétchénie : 33 victimes de la purge contre les homosexuels dénoncent un crime contre l’humanité

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Fin juillet, l’ONG Russian LGBT Network et le journal d’opposition russe Novaïa Gazeta ont publié un rapport accablant la Tchétchénie, qui mène une véritable opération de purge contre la communauté homosexuelle. Trente-trois anciens détenus y racontent les horreurs qu’ils ont vécues, pour dénoncer un crime contre l’humanité. Nous tenons à vous prévenir que ces témoignages peuvent être très choquants.

Début avril, le journal russe Novaïa Gazeta dénonçait la purge menée contre la communauté homosexuelle par les autorités tchétchènes. Selon le directeur de l’ONG Russian LGBT Network, Igor Kochetkov, 300 à 400 homosexuels tchétchènes ont été emprisonnés et torturés dans des "prisons secrètes". Le gouvernement tchétchène a nié ces exactions, affirmant qu’aucune persécution n’était en cours, puisque les personnes homosexuelles "n’existent pas" en Tchétchénie. Le président Ramzan Kadyrov s’est tenu à ce discours lors d’une interview mi-juillet – tout en tenant de terribles propos homophobes. Il y a quelques semaines, on apprenait pourtant que la persécution des homosexuels en Tchétchénie s’était intensifiée depuis la fin du ramadan. Novaïa Gazeta a publié une liste de 27 personnes qui auraient été exécutées sans procès.
 
Une série de témoignages insoutenables
Un rapport publié le 31 juillet par Russian LGBT Network, en coopération avec une journaliste de Novaïa Gazeta, Elena Milashina, fait le point sur cette véritable purge, retraçant son fonctionnement, ses victimes et les horreurs qu’elles ont subies… et continuent de subir. En quatre mois, plus de 130 personnes auraient appelé l’organisation à l’aide pour fuir le pays. Les 30 pages sont remplies des témoignages de 33 anciens détenus, et montrent trois vagues de violence successives depuis la fin 2016. La lecture de cette série de témoignages est difficile, tant les victimes ont enduré tortures, violences et humiliations. Électrocutions, coups sur tout le corps, privations d’eau, de nourriture et de sommeil… Têtu mentionne par exemple ce témoignage, dont l’auteur est désigné par les initiales K. L. :
 
"On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans, et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie."
 
Les ex-détenus rapportent ainsi avoir été forcés de se frapper entre eux, de commettre les mêmes violences qu’ils subissaient eux-mêmes. L’un d’eux raconte qu’on lui a montré une vidéo d’un homme à qui l’on avait enfilé un "tube creux" dans l’anus, avant d’y introduire un fil barbelé. Une fois le tube enlevé, le fil barbelé était tiré "lentement". Un autre a été étouffé et battu en même temps. Autant d’horreurs qui ne s’arrêtent pas forcément à la libération des détenus – pour ceux qui sont libérés.
 
Un crime contre l’humanité auquel participent familles et autorités
Les personnes jugées trop "importantes", qui pourraient "apporter la honte sur les autorités ou l’administration", sont en effet tuées. Les autres sont libérées après quelques semaines, voire un mois. Mais leurs familles sont alors poussées à "laver l’honneur par le sang". Ce sont également ces dernières qui se font justice lorsqu’il s’agit de femmes lesbiennes. Le rapport raconte des coups et des tortures, allant jusqu’aux meurtres.
 
Les témoignages font mention d'une douzaine de morts, cette purge dépassant parfois les frontières de la Tchétchénie. Et les personnes qui survivent sont dans une condition physique et mentale critique : "Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider", précise le rapport, qui conclut qu’il s’agit bien d’un crime contre l’humanité.
 
D’autant que la situation, dramatique, dépend en partie de personnes haut placées. Trois fonctionnaires y sont formellement identifiés : le porte-parole du Parlement tchétchène Magomed Daudov (qui aurait clairement demandé aux familles qui retrouvant des détenus de les éliminer), le chef du ministère des Affaires étrangères de la Russie Ayub Kataev, et le dirigeant d’un groupe d’intervention contre le terrorisme, Abuzaid Vismuradov.
 
Avec ce rapport, Russian LGBT Network, qui explique avoir évacué 64 personnes, compte bien agir. Les témoignages compulsés dans le dossier serviront de preuves dans le procès que les organisations internationales de défense des droits humains vont intenter contre Ramzan Kadyrov auprès de la Cour pénale internationale.
 
konbini.com

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USA :Un homme tué en défendant son cousin homosexuel

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USA :Un homme tué en défendant son cousin homosexuel

Juan Javier Cruz, âgé de 22 ans, se tenait à l’extérieur du restaurant Las Flores à Lake Worth, en Floride , avec des amis tard samedi soir, quand il a été tué par une personne qu’il n’avait jamais rencontrée auparavant .
 

Des témoins disent qu’il y avait plusieurs groupes de clients à l’extérieur du restaurant, qui venait de fermer.


Nelson Hernandez Mena, 48 ans, était dans l’un de ses groupes. Il avouera plus tard aux enquêteurs qu’il avait bu de 15 à 20 bières au restaurant cette nuit-là.
 

Le cousin de Juan, Pedro Cruz, a dragué légèrement un ami d’Hernandez Mena et lui a demandé son numéro de téléphone, et, selon les témoins, c’est à ce moment-là que l’homme de 48 ans a commencé à regarder le groupe avec colère.


À un moment donné, Hernandez Mena a abordé le groupe de Juan et a commencé à les menacer . «Je déteste tous les gays. Je vais vous tuer tous ici », aurait-il crié, selon le rapport du shérif.


Hernandez Mena aurait également déclaré: «Si nous étions dans mon pays, je vous tuerais tous comme des rats».


Lorsque Juan a défendu Pedro, Hernandez Mena a sorti un pistolet et a tiré plusieurs coups de feu. Il a tiré sur Pedro le blessant à la cheville et a tué Juan.
Hernandez Mena a reconnu devant la police avoir tiré , mais qu’il avait été attaqué par un groupe de personnes. Il a également déclaré que «le mec qui était mort n’était pas son objectif visé», selon le rapport du shérif.


Hernandez Mena a été arrêtée et est accusé de meurtre au premier degré , de tentative de meurtre et d’agression grave avec une arme à feu.


Le bureau de l’avocat de l’État a déclaré qu’il était trop tôt pour dire s’il serait accusé d’un crime de haine .

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Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue

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Si t'es pédé, je vais te descendre ici et maintenant : le cauchemar tchétchène continue
Un récent rapport décortique avec précision le crime contre l’humanité qui se poursuit en Tchétchénie. LECTEUR AVERTI.
 
« Si vous vous sentez en danger, vous êtes menacé, contactez-nous immédiatement à l’adresse kavkaz@lgbtnet.org », pouvait-on lire dans le post scriptum de l’article de Novaya Gazeta publié le 1er avril 2017. La purge anti-gay tchétchènes éclatait à la face du monde.
 
En quatre mois, plus de cent trente personnes ont crié à l’aide sur cette boite mail. La plupart cherchaient à être évacuées de Tchétchénie ou des régions voisines du nord du Caucase, où l’horreur a frappé par trois vagues de violences successives depuis la fin de l’année 2016.
 
« Les persécutions continuent à l’heure où est publié ce rapport », débute le texte lourd de 30 pages et d’autant de témoignages anonymes diffusé le 31 juillet.
 
E.F. : J’avais des bracelets au poignet et un sac en cuir qu’un homme « hétéro » n’aurait probablement pas porté, plein de produits de beauté – des lingettes, un set de manucure, etc. Les policiers ont vu tout ça et j’ai entendu « T’es pédé ? Parce que si tu l’es, je vais te tirer dessus ici-même ». C’est le responsable du Service régional des affaires intérieures (ROVD) d’Argun qui m’a dit ça. C’était suffisant pour m’emprisonner
 
 
Cruauté, sadisme et insalubrité
 
À la fin de l’année 2016, les entreprises – bien chiadées – d’extorsion de fonds, de menace et de chantage ont laissé place à une purge massive et organisée. Les personnes arrêtées pour possession de drogue ou pour sympathie terroriste, cibles régulières du régime autoritaire de Ramzan Kadyrov, bénéficient soudain d’un statut privilégié par rapport à leurs compagnons de cellule : un accès à la nourriture, à des lits superposés, aux effets personnels livrés par leurs proches. Coups répétés portés dans toutes les parties du corps, torture par électrocution attachés à des chaises, surnoms féminins et humiliation permanente, manque d’eau, de nourriture et de sommeil sont à l’inverse le lot de ceux « qui n’existent pas dans la République tchétchène », d’après les mots du porte-parole du régime.
 
A.B. : J’ai tenu autant que j’ai pu (…). Un jour ils m’ont montré une vidéo de torture qu’ils avaient filmée. Ils avaient attrapé un un gars qui aurait eu des contacts avec des terroristes. Ils lui ont enfilé un tube creux, dans l’anus, puis ils ont inséré le fil barbelé dans le tube. Ils ont ensuite retiré le tube et après ils ont lentement tiré le fil barbelé. Quand je regardais ça j’ai réalisé qu’ils avaient apporté le tube et le fil barbelé. J’ai craqué. J’ai accepté de collaborer.
 
 
G.H. : Nous n’avions pas le droit de manger, de marcher ou de dormir.
 
 
C.D. : Ils ont accroché des pinces à mon corps. Ils riaient pendant que je hurlais.
 
 
K.L. : On nous a obligés à nous allonger par terre, les fesses en l’air, et chaque personne de la cellule devait nous frapper trois fois. Au fil de la semaine, il y avait déjà 18 personnes LGBT détenues ici et torturées. Le plus jeune avait environ 17 ans et le plus vieux 47. On n’avait pas le droit de se laver. Certains détenus avaient des plaies ouvertes et la cellule commençait à sentir la viande pourrie.
 
 
A.B. : Ils appréciaient la torture. Nous étions forcés de frapper les autres et de les électrocuter. Ils ont ordonnés aux autres détenus de faire ce qu’ils voulaient de nous.
 
 
L.M. : Sur la machine d’électrocution, ils avaient écrit « détecteur de mensonge ». Ils ont jeté de l’eau sur ma peau pour me faire encore plus mal. »
 
 
E.F. : Ils me mettaient des sacs plastique autour de la tête et quand je manquais d’oxygène, ils déchiraient le sac et me frappaient les jambes en même temps.
 
 
Quel avenir en dehors des prisons ?
Ces détentions illégales durent quelques semaines; un mois dans les pires situations. Une fois sortis de ces enfers, le LGBT Russian Network déplore l’état critique et mental des survivants. « Au moins trois d’entre eux ont tenté de se suicider », mentionne ces lignes. Certains, dont le nombre est incertain, ont succombé aux actes de torture. Les victimes qui ont survécu sont relâchées à l’issue d’une sombre cérémonie en présence de leurs proches.
 
 
 
O.P. : Si tu es important, tu es libéré pour plus de 3.000 roubles. Si tu n’es rien, tu peux t’en tirer pour 300. Mais si tu es important et que tu peux apporter la honte sur les autorités ou l’administration, tu ne seras pas libéré. Tu seras tué. Tes proches ne pourront pas acheter ta libération. »
 
 
Une autre mesure conditionne la sortie de prison : “laver l’honneur par le sang”. Certaines familles se livrent au crime d’honneur en assassinant leur proche. D’autres le prétendent, allant même jusqu’à organiser de fausses funérailles pour cacher aux autorités le départ de leur parent, aux risque de de devenir eux-même la cible de ces exactions. « Par cette sévère exécution, la famille démontre qu’elle renonce seulement à son parent en vertu de la tradition tchétchène, mais aussi qu’elle valorise ces traditions davantage que ses liens de parenté », analyse le rapport qui ne fait pas non plus de doute sur l’implication des autorités tchétchènes.
 
L’association identifie même trois fonctionnaires haut placés et impliqués dans ces actes de violences, à commencer par le porte-parole du Parlement tchétchène, Magomed Daudov (surnommé « Le Seigneur »); ce dernier aurait animé ces cérémonies de remise des victimes, demandant expressément aux familles de se livrer au crime d’honneur. Le rapport blâme aussi Aiub Kataev à la tête du ministère des affaires étrangères de la fédération de Russie, et Abuzaid Vismuradov (surnommé « Le Patriote »), qui supervise la division « Terek » (СОБР), un groupe d’intervention rapide créé pour la lutte antiterroriste.
 
 
 
V.W. : On m’a dit : on a des affaires criminelles non résolues. Nous pouvons vous en accuser si vous ne collaborez pas.
Les femmes lesbiennes ne sont pas épargnées
« Les personnes LGBT elle-même pensent qu’elles devraient être traitées de cette façon, que leur sexualité est anormale, maladive, péché », s’inquiète l’association de défense des minorités sexuelles. Dans ce contexte général de violence, les femmes sont encore plus vulnérables. Les bourreaux ne sont pas nécessairement les autorités, mais leurs parents masculins, frères ou pères, qui récupèrent les outils des prisons : coups et torture.
 
 
 
P.Q. : Si n’importe quel adversaire avait appris que je suis lesbienne, ils m’auraient frappée et violée; ils auraient filmé la scène et l’auraient partagé avec d’autres, ou ils m’auraient simplement tuée… C’est ce qui arrive aux filles.
 
 
« Un jour mon frère est entré dans ma chambre, s’est assis face à moi avec un pistolet et m’a demandé de me tuer. (…) Il a dit que ce serait plus facile d’expliquer aux autres que je m’étais tiré dessus par accident. » L’auteure de ces mots, R.S., aurait tenté de s’enfuir à plusieurs reprises. Internée un mois entier dans un institut psychiatrique par demande de son frère, elle a même élaboré un plan pour atteindre à Moscou, sans succès. Ramenée de force au domicile familial, elle est décédée une semaine plus tard des conséquences de la grippe, comme l’indique son certificat de décès. Mais les sources de LGBT Russian Network dénoncent un empoisonnement.
 
Du témoignage au procès
Outre la centaine d’hommes arrêtés et torturés en dehors de tout cadre légal, les témoignages font état d’une douzaine de meurtre commis durant cette purge anti-gay, et parfois même au-delà des frontières tchétchènes. Soixante-quatre autres ont été secourus et envoyés en lieux sûrs, dans les régions centrales de Russie, grâce aux actions périlleuses du LGBT Russian Network. En France, Urgence Tchétchénie a participé au secours de l’un de ces hommes. En parallèle, plusieurs actions de sensibilisation ont soulevé l’émoi international, accentuant par la même occasion l’hostilité homophobe en Tchétchénie.
 
Tous les témoignages recueillis par Novaya Gazeta et les militants du LGBT Russian Network n’ont pas seulement vocation à alerter l’opinion publique et les gouvernements. Ils serviront de soutien probatoire dans un procès contre Ramzan Kadyrov, le leader tchétchène, qui sera mené par les organisation internationales de défense des droits de l’homme auprès de la Cour pénale internationale.

 

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Tchétchénie : les gays pourchassés et torturés

Publié le par justin

Tchétchénie : les gays pourchassés et torturés

Le réseau russe LGBT vient de rendre publique une série de témoignages accablants sur la chasse aux homosexuels sous le régime de Ramzan Kadyrov.

 

Selon le rapport publié par le journal Novaïa Gazeta, les homosexuels arrêtés en Tchétchénie sont détenus dans des lieux tenus secrets, dans des conditions inhumaines et systématiquement soumis à des traitements dégradants. L'un d'entre eux, P. M., témoigne ainsi de son séjour en prison : « Tous les jours, des homosexuels étaient internés. Notre cellule était très petite et on devait s'y entasser à 15 ou 16. On ne pouvait ni manger, ni marcher, ni dormir. Il m'est arrivé d'être battu par 7 ou 8 gardiens. À coups de botte, car ils disaient qu'ils étaient dégoûtés de nous toucher avec les mains. Ensuite, ils ont commencé à me battre avec des tuyaux en plastique. »

Les prisonniers mentionnent également des cas de torture, notamment à l'aide de barbelés ou à l'électricité, comme l'explique L. M. : « Ils m'ont attaché les chevilles avec des pinces métalliques et placé des fils sous les ongles. J'ai ainsi été électrocuté plusieurs fois, également après qu'ils m'eurent aspergé d'eau pour que cela soit plus douloureux. Ensuite, ils nous ont allongés sur le dos et tous ceux qui étaient dans la pièce devaient nous frapper avec un tuyau. » « Tous les détenus LGBT ont été torturés de la même manière, précise K. L. Certains, à cause des coups de matraque sur les jambes, avaient des plaies ouvertes. Et comme nous n'avions rien pour désinfecter, elles finissaient par s'infecter. » M. N. ajoute : « Si j'étais resté là-bas, je me serais pendu. »

Faux sites de rencontres

Toutes les personnes arrêtées parce que soupçonnées d'avoir une « sexualité déviante » restent détenues au moins un mois. Et les tortures psychologiques sont également au programme, comme le raconte E. F. : « Il était presque impossible de dormir, car les gardiens pouvaient venir à tout moment. De toute façon, pour nous, c'était toujours la nuit, car les cellules n'avaient pas de fenêtres. Il leur arrivait de nous mettre un sac sur la tête, et quand ils voyaient que l'air s'épuisait, ils le retiraient rapidement. »

Pour confondre les personnes soupçonnées d'homosexualité, la police recourt à de faux sites de rencontres. Les victimes se voient proposer un rendez-vous et c'est là qu'elles se font interpeller. Les policiers utilisent ensuite les contacts trouvés sur leur portable pour en piéger d'autres, et ainsi de suite. Selon E. F., la police cherche également à recruter des indicateurs : « Un flic m'a dit : On te laisse sortir sur-le-champ, mais seulement si tu travailles pour nous. Tu vas traquer des pédés pour notre compte, tu es des nôtres, maintenant ! » Certains acceptent, comme le reconnaît A. B. : « J'ai craqué après avoir été obligé de regarder une vidéo dans laquelle on voyait les tortures qu'on voulait me faire subir si je ne collaborais pas : un tube entouré de fil barbelé introduit dans l'anus d'une victime. »

Des militaires en uniforme

Tous les témoignages concordent : ce sont les autorités tchétchènes qui orchestrent ces persécutions. E. F. se souvient : « Le chef s'appelait le Petit, il était en civil. Mais ceux qui m'ont livré à la police étaient des militaires en uniformes. » D'autres se remémorent avoir croisé dans leur lieu de détention le président du Parlement tchétchène, Magomed Daoudov, surnommé le « Seigneur » de sinistre réputation. « Quand on l'a vu arriver, on a tous perdu l'espoir de sortir vivants », explique O. P. C'est lui qui tentait de persuader les parents de « laver la honte de la famille par le sang ». Le journal Novaïa Gazeta, qui a enquêté sur la situation des homosexuels en Tchétchénie, a publié le mois dernier une liste de 27 personnes exécutées sans procès. Les autorités tchétchènes n'ont pas démenti.

 

.lepoint.fr

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