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Comment Jean-Luc Moudenc renoue avec la communauté homosexuelle de Toulouse

Publié le par justin

A quelques jours de la marche des fiertés LGBT (gay, lesbiennes, bi et trans), les associations ont rencontré le nouveau maire de Toulouse, à qui elles reprochait son engagement contre le mariage pour tous. Et la tendance est plutôt au dialogue constructif.

C'est au départ un simple tweet. Quand Pierre Esplugas, adjoint au maire UMP de Toulouse chargé des musées, célèbre samedi dernier son premier mariage homosexuel, il le dit sur les réseaux sociaux, en l'occurence Twitter, avec les mots suivants : "Toulouse, ville de tolérance. Joie et fierté".
Un tweet qui n'a pas manqué de faire réagir dans la communauté homosexuelle et au-delà, beaucoup rappelant à Pierre Esplugas qu'il est l'adjoint de Jean-Luc Moudenc qui a manifesté et milité contre la loi sur le mariage pour tous.

"S'il trouve suffisamment important de faire un tweet pour cet événement, dit Noémie Henry, co-présidente de l'association Arc-en-Ciel, alors tant mieux, ça veut dire que les mentalités évoluent".

"Jean-Luc Moudenc a un passé, on ne l'oubliera pas"

Les responsables d'Arc-en-Ciel, qui fédèrent 20 associations gay, lesbiennes, bi ou trans en Midi-Pyrénées, ont rencontré Jean-Luc Moudenc depuis son élection au Capitole en mars : "On lui a rappelé qu'il a un passé, lié à son engagement contre le mariage pour tous et qu'on n'oubliera pas ce passé, précise Noémie Henry.
"C'était une prise de position individuelle, rétorque Laurent Lesgourgues, le conseiller municipal délégué à la diversité. Jean-Luc Moudenc s'est surtout battu sur la méthode, sur la manière dont le débat était mené. Mais c'est un républicain qui a toujours dit qu'il respecterait la loi".

Les tensions ont souvent été vives entre les associations de défense des droits des homosexuels et l'ex-opposant municipal et ex-député. Mais depuis qu'il est maire, les rapports sont apaisés. "Il nous a dit qu'il était ouvert, volontaire pour oeuvrer ensemble et perpétuer le travail de la municipalité précédente dans la lutte contre l'homophobie, précise Noémie Henry. Ce serait stupide de notre part de ne pas accepter d'aller dans le bon sens. Tout en étant vigilant : on verra bien si c'est un effet d'annonce ou un coup marketing".

Renforcer la lutte contre l'homophobie

Ce n'était pas prévu par le protocole, ni inscrit dans l'agenda officiel du maire, mais Jean-Luc Moudenc est apparu à "l'inauguration officielle du festival des Fiertés", le 3 juin salle des Illustres au Capitole et a pris la parole. Il a rappelé qu'il avait nommé un conseiller municipal délégué, Laurent Lesgourgues, chargé de mission "diversité et égalité", qui devra notamment renforcer la lutte contre l'homophobie et toutes les discriminations. Une priorité au moment où les actes homophobes se multiplient.

Le maire compte notamment sur la formation du personnel municipal (13.000 personnes) à la lutte contre toutes les formes de discrimination, entamée par la précédente municipalité. L'association Arc-en-Ciel a déjà dit son intérêt pour participer à cette formation.

Dans la continuité

"Je n'ai pas pour mission de couper la dynamique, indique Laurent Lesgourgues. On ne valide pas tout ce que faisait la précédente municipalité mais sur ce sujet on est totalement sur la continuité". L'élu jure qu'il n'y aura aucune baisse du volume de subventions aux associations LGBT cette année, malgré la chasse aux économies lancée tous azymuths par le maire, mais "si le volume global ne bouge pas, il y aura sûrement des ajustements d'une association à l'autre".

Pas d'élu de la ville de Toulouse à la gay-pride ?

Quand on pose la question de la présence du maire ou de son élu à la diversité à la Marche des Fiertés LGBT de samedi (lire encadré ci-dessous), la réponse fuse : "On n'a pas été invités", dit Laurent Lesgourdes. "Et on ne peut y être à titre individuel, car nous ne sommes pas militants. Si les associations veulent que l'on vienne, qu'elles nous invitent". Mais du côté d'Arc-en-Ciel, on précise que la Marche est ouverte à tous, élus ou simples citoyens, homosexuels ou hétéro. "Si Jean-Luc Moudenc vient, on ne lui garantit pas qu'il n'y aura pas quelques huées. Mais il a un service d'ordre, il sait gérer ça".

"Pas de récupération politique"

"Nous donnons tous les gages d'une participation à la promotion de la diversité, ce qui ne permet aucune récupération politique, assure Laurent Lesgourgues. Notre but est simplement d'intégrer au mieux les minorités sexuelles à la société".
Mais en renouant le fil du dialogue autrefois coupé avec la communauté homosexuelle, Jean-Luc Moudenc tente de séduire des Toulousains qui sont aussi des électeurs. Au risque peut-être de dérouter ceux et celles qui refusaient le mariage pour tous et qui représentent une part non-négligeable de son électorat de mars dernier.

Les organisateurs de la "marche des fiertés" à Toulouse souhaitent qu'à l'occasion des 20 ans les participants "se réapproprient" l'événement. Les personnalités politiques qui voudront s'y associer "seront les bienvenues" mais "à titre personnel" selon Noémie Henry, qui indique que "le carré de tête sera occupé uniquement par les associations et les militants de la cause homosexuelle"
Un village associatif sera installé samedi 15 juin à partir de 11 heures place du Capitole. La marche partira du même endroit à 14 heures.

france3.fr

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La fille de R. Kelly change de sexe

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Jaya Kelly, 13 ans, veut devenir un garçon.

L'un des trois enfants du chanteur R. Kelly s'est récemment identifié comme transgenre, relate le site de In Touch Weekly. Jaya, 13 ans, se fait désormais appeler Jay. Il explique sur son compte Ask.fm que sa mère, Andrea, le soutient dans sa démarche. "Ma maman m'a dit: Bébé, tu sais que je t'aime que tu sois bi, gay, lesbienne, peu importe. Je t'aimerai toujours énormément. Elle est très fière de moi et je l'ai remerciée d'accepter le fait que je sois transgenre."

Séparée de la mère de Jay, R. Kelly ne voit plus beaucoup ses enfants, ajoute In Touch. Il y a trois mois, il n'était toujours pas au courant de la nouvelle identité de sa fille. Le jeune adolescent confie encore qu'il aimerait avoir recours à la chirurgie pour compléter sa transformation. "Je sais que je suis un garçon. Je veux être opéré et pouvoir suivre le traitement qui m'aidera à devenir ce que je suis vraiment."

7sur7.be/

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VIDEO. Mika se déshabille pour son nouveau single

Publié le par justin

Le chanteur sort aujourd'hui un nouveau single, « Boum, Boum, Boum », une réponse festive et sexy aux manifestants contre le mariage gay.

Il retrouve la France... et son poulain. De passage à Paris pour deux jours, Mika chantait hier soir au Zénith lors de l'enregistrement de l'émission de « la Chanson de l'année » de TF 1 -- une reprise de « la Seine » de M et Vanessa Paradis -- en duo avec Kendji, son talent gagnant de « The Voice ». Mais le chanteur britannico-libanais était surtout là pour lancer son nouveau single en français, « Boum, Boum, Boum », qui sort aujourd'hui avant un 4e album prévu en novembre.

Paris (XIXe), hier. De passage dans la capitale, Mika a défendu son nouveau single, qui raconte les ébats d’un couple. Ouvertement homosexuel et engagé en faveur du mariage pour tous, le chanteur britannico-libanais veut « susciter de la tolérance avec une chanson pleine de joie ». | (LP/Olivier Lejeune.)

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Il retrouve la France... et son poulain. De passage à Paris pour deux jours, Mika chantait hier soir au Zénith lors de l'enregistrement de l'émission de « la Chanson de l'année » de TF 1 -- une reprise de « la Seine » de M et Vanessa Paradis -- en duo avec Kendji, son talent gagnant de « The Voice ». Mais le chanteur britannico-libanais était surtout là pour lancer son nouveau single en français, « Boum, Boum, Boum », qui sort aujourd'hui avant un 4e album prévu en novembre.

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SUR LE MÊME SUJET

Une chanson légère et engagée, sexy et débridée, gaie et gay. Un couple s'y envoie en l'air où il veut, quand il veut. Peut-être un tube de l'été. Explications avec un Mika toujours aussi pétillant.

Comment est née cette nouvelle chanson ?
MIKA. J'étais avec Doriand, avec qui j'écris mes chansons en français (NDLR : comme son tube « Elle me dit »). On dînait dans un restaurant très chic du XVIe, près de la fenêtre. Et dans l'immeuble d'à côté, je vois un mec en train de se préparer, se regarder dans la glace, puis enlever son caleçon ! La femme avec qui il était ferme finalement le rideau. J'ai dit : « Ils vont faire Boum, Boum, Boum. » Et c'était parti. On a écrit la chanson sur la nappe, partout dans tous les sens, avec une bouteille de vin rouge.

Ce n'est pas anodin de faire une chanson débridée en tant qu'homosexuel après le débat sur le mariage gay.
Bien sûr. Je veux susciter de la tolérance avec une chanson pleine de joie. Ce débat assez violent m'a surpris. Mais ça prend du temps de faire comprendre que ni la tradition des familles ni les enfants ne sont en danger.

Est-ce une réponse aux manifestations contre le mariage pour tous ?
Oui. Je me suis impliqué dans ce débat à l'époque. J'ai fait un concert pour le mariage gay, et j'étais pendant quelques heures la tête d'affiche de ce combat. Et j'ai même vécu une très mauvaise expérience dans un restaurant où je mangeais avec ma famille. Il y avait des gens à une table à côté qui disaient des choses méchantes, horribles, agressives sur les homosexuels, sur moi. Les responsables du restaurant ont fini par mettre mes chansons si fort dans la salle que l'on ne pouvait plus parler. Alors, cette chanson est liée à tout cela, mais parle aussi de l'amour en général.

Voulez-vous vous marier avec votre compagnon ?
La cérémonie, la fête, ma grand-mère qui me lance du riz ? Pas maintenant. Ce n'est pas essentiel. Mais je veux avoir le droit de protéger la personne que j'aime, l'accompagner à l'hôpital. C'est une forme d'union. On est ensemble depuis très longtemps. On est discrets, mais on ne se cache pas non plus.

Vous vous êtes retrouvés tous les deux à la une de « Voici » il y a quelques semaines...
Ce n'était pas négatif. Moi, je suis quelqu'un de public. Je suis dans une émission de télé à Paris. On est un couple qui se promène. C'est très banal, très normal, et pas du tout sensationnaliste. Il y a sept ans, au début de ma carrière, ça aurait été écrit de la même manière.

Vous voulez des enfants ?
Je ne sais pas. Ma sœur vient d'en avoir un et, franchement, c'est pénible (rires). Je lui ai même offert comme cadeau une nounou pour qu'elle puisse se reposer un peu !

Où en êtes-vous de l'album ?
Je suis en train d'enregistrer à Londres et à Los Angeles. Il y a trois chansons en français, mais qui ne seront pas uniquement pour le marché hexagonal. Elles seront aussi dans mon disque aux Etats-Unis. Parce que maintenant, ça fait partie de moi.

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