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Articles avec #homosexuels tag

LES GAYS ET LE VIH EN RUSSIE: LE SILENCE ET L’IGNORANCE

Publié le par justin

LES GAYS ET LE VIH EN RUSSIE: LE SILENCE ET L’IGNORANCE

La stigmatisation d'Etat affectant les homosexuels et bisexuels de Russie pèse lourd dans le bilan catastrophique de l'épidémie de sida, comme le souligne un reportage d'«Attitude».

«Les capotes, ça ne protège pas du VIH», assène Vladislav. A 34 ans, cet employé d’hôtel à Rostov-sur-le-Don fait partie des 1,5 million de séropositifs qui vivent en Russie. Le témoignage, plutôt glaçant, ouvre le reportage du magazine britannique «Attitude» (publié également par le site de «The Guardian»), sur la propagation du virus du sida en Russie et les ravages de l’ignorance, de la désinformation et de répression des LGBT dans ce pays. Vladislav dit avoir négligé le préservatif avec ses partenaires masculins par conviction que le sida n’existe pas vraiment: «J’avais vu une émission à la télé qui démentait l’existence du VIH». Après avoir été diagnostiqué en mars, il s’est davantage renseigné, et il confie être aujourd’hui «dans un état de confusion».

L’Onusida rapporte que 103’000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en Russie en 2016, +5% en un an. Et l’organisation estime à un demi-million le nombre de cas non dépistés. Sans parler des morts: 14’631 sur les six premiers mois de l’année: +13% par rapport au semestre précédent.

PEUR DE SE DÉCLARER
Le journaliste Matt Cain s’est rendu à Moscou, auprès des militants du centre LGBT de la ville. Dans le métro, le groupe attire les regards réprobateurs et hostiles. Ils passent devant une boulangerie dont la vitrine arbore une pancarte «Pas de pédés ici». Les bureaux de l’association, eux, ne sont signalés par aucun panneau, dans un immeuble anonyme de banlieue. Ils y retrouvent Alexander, du projet LaSky. Il explique la réticence des gays russes à se faire tester: «Quand un homme se rend dans une clinique et qu’il est diagnostiqué positif, la première personne qu’il voit arriver est un épidémiologiste qui demande comment il a contracté le virus.» Si l’on répond que c’est lors d’un rapport sexuel avec un homme, on se retrouve enregistré sous le «code 103» – une information accessible par la police et le Ministère de l’intérieur. D’après les chiffres officiels seules 2% des infections au VIH apparaissent sous cette catégorie. Bien loin des taux d’infection des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) dans les autres pays industrialisés, ce qui suggère qu’une large majorité des HSH russes craint de se déclarer. Dans ces conditions, le gouvernement russe a beau jeu de ne rien faire pour la prévention du VIH auprès des LGBT.

Phoenix Plus est un groupe d’information et de soutien aux séropositifs qui existe depuis 2006 avec l’aide de la fondation Elton John. Une aide mal vue par les autorités, qui ont limité drastiquement les activités des ONG occidentales. Le groupe distribue des autotests VIH, notamment sur des lieux de drague. Au sauna gay Voda, les clients sont peu réceptifs. Plusieurs de ceux qui sont approchés par les bénévoles de l’association refusent le dispositif en évoquant la thèse de la «conspiration» des firmes pharmaceutiques étrangères.

LE POIDS DE LA LOI
Sans médias gay, ni représentation des gays dans les médias, difficile de balayer les préjugés. La trop fameuse loi «contre la promotion» de l’homosexualité signée par Vladimir Poutine en 2013 pèse lourd dans cette situation. «On a besoin de journalistes ouverts pour faire passer le message, mais ils ont peur d’écrire sur les questions gay. Le problème est que la loi est tellement vague qu’on peut vous accuser de l’enfreindre seulement pour avoir diffusé une information. En fin de compte, cela établit un silence complet sur la question», explique Boris Konakov, ancien journaliste qui a fait son coming-out en tant que gay séropositif l’an dernier. Depuis, il est sans travail.

En attendant, l’épidémie de VIH parmi les Russes homosexuels et bisexuels reste invisible. «Pour la stopper, les docteurs disent que nous avons besoin de médicaments et de préservatifs, mais selon moi ce n’est pas le plus important, ajoute Pisemskiy, un militant. On arrêtera l’épidémie seulement quand on aura éradiqué la stigmatisation des gays.»

 

 

http://360.ch

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Londres La police est à la recherche de deux hommes en relation avec le crime de haine homophobe

Publié le par justin

Londres La police est à la recherche de deux hommes en relation avec le crime de haine homophobe

La police est à la recherche de deux hommes en relation avec un crime de haine homophobe sur le métro londonien.

La victime, âgée de 19 ans, voyageait entre West Ham et North Greenwich sur la ligne Jubilee avec ses amis.

Ils étaient vêtus de déguisements.

Le 21 octobre, vers 23 h 10, les délinquants sont montés à bord du train à West Ham et ont commencé à agresser verbalement la victime et ses amis en utilisant un langage homophobe.

Un adolescent londonien "étranglé et forcé de s'excuser d'être gay"

Un porte-parole de la police britannique des transports a déclaré: «Quand ils ont été mis au défi, ils sont devenus plus agressifs.

Le premier délinquant a alors tiré la victime de son siège dans un collet, l'étranglant.

«Le deuxième délinquant a pris le téléphone de la victime et l'a insulté verbalement, lui faisant également des menaces de le poignarder.

«Ils ont demandé à la victime de s'excuser d'être gay, ce que la victime a finalement fait alors qu'il luttait pour respirer. Ils l'ont ensuite laissé partir et lui ont rendu son téléphone et une bagarre s'est ensuivie entre les amis de la victime et les délinquants.

Ami frappé et poussé au sol

L'une des amies de la victime, une femme de 25 ans, a été frappée à coups de poing et poussée au sol. Elle a eu des ecchymoses.

Les victimes ont quitté le train à North Greenwich.

Le porte-parole a ajouté: "Les agents aimeraient parler aux personnes montrées dans les images car elles peuvent avoir des informations qui pourraient aider l'enquête.

"Le crime haineux ne sera pas toléré"

«Si vous les reconnaissez, veuillez appeler le BTP au 0800 40 50 40 ou le texte 61016, en indiquant le numéro de référence 273 du 1/12.

«Les crimes haineux ne seront pas tolérés par la police britannique des transports. Nous croyons que tout le monde a le droit de voyager en toute sécurité.

"Nous ne tolérerons aucun comportement lorsque quelqu'un est ciblé parce qu'il est perçu comme étant différent, ou rendu inconfortable pendant son voyage."

 

C L

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Un médicament anti-cancer pour lutter contre le sida ? Une découverte surprise à confirmer

Publié le par justin

Un médicament anti-cancer pour lutter contre le sida ? Une découverte surprise à confirmer

La bonne nouvelle pour cette journée mondiale de lutte contre le sida.

 

SIDA - Le hasard est une chance, en science. Pour cette journée mondiale de lutte contre le sida, une équipe de chercheurs français annonce avoir trouvé la piste d'un possible traitement contre le sida alors qu'elle travaillait sur un protocole anti-cancer.

 

Le professeur Jean-Philippe Spano et son équipe de la Pitié-Salpêtrière viennent de publier des observations dans le journal scientifique Annals of Oncology, la référence des publications sur le cancer. Ils s'étaient penchés sur le nivolumab, un anti-cancéreux efficace dans le traitement du cancer du poumon. Leur patient était infecté par le virus du sida.

 

Ils ont ainsi découvert un phénomène imprévu: la "décroissance drastique et persistante" des réservoirs de cellules dans lesquels le virus du sida se cache lors des attaques des médicaments antirétroviraux. Pour l'instant, ce résultat encourageant n'a été observé que sur une personne.

 

Eradiquer complètement le virus?

Ces cellules réservoirs se trouvent dans le système immunitaire, le cerveau, la moelle épinière et les gamètes. Elles sont dormantes et ne peuvent être éliminées ni par les antirétroviraux ni par des traitements immuno-suppresseurs. D'ailleurs, si le traitement s'arrête, le virus se réactive et contamine d'autres cellules.

 

Dès lors, si les scientifiques trouvent un moyen de nettoyer ces réservoirs de cellules infectées par le virus du sida, cela devrait permettre d'éradiquer complètement le virus, donc de guérir les patients.

Le professeur Spano explique: "les cellules dormantes infectées ne produisent pas activement le virus: elles sont infectées de manière latente. Elles se cachent dans des réservoirs dès le début de la propagation du virus. Problème: les traitements immuno-suppresseurs réactivent les cellules dormantes. Le plus souvent, cette réactivation est bloquée par des check-points, mais ces derniers ont l'indélicatesse de bloquer aussi les fonctions de défense des cellules."

Or, si l'on empêche les check-points d'agir, les cellules dormantes réactivées apparaissent au grand jour et le système immunitaire peut alors les repérer et les éradiquer.

Première démonstration du phénomène

L'équipe du professeur Spano a procédé à 31 injections de nivolumab, un inhibiteur de check-points, sur un homme de 51 ans, tous les 14 jours depuis décembre 2016. Il avait été diagnostiqué séropositif en 1995 et touché par un cancer du poumon en 2015.

Juste après les injections, le virus du sida n'était pas visible, puis il a gagné en activité, pour finalement décroître 45 jours après. Ainsi de suite pendant 120 jours.

Un seul cas, d'autres études à venir

"Nous avons mis au jour la première démonstration de ce mécanisme, continue le professeur Spano. Il peut être efficace sur les patients atteints du virus du sida, avec ou sans cancer et semble ne pas produire d'effet secondaire."

Bien sûr, il ne s'agit que d'un seul cas. D'ailleurs, "chez un autre patient, il n'y a eu aucune diminution", précise Jean-Philippe Spano à FranceInfo. Il faut donc rester prudent

L'expérience doit être vérifiée sur de nombreux autres patients afin d'attester de sa véritable efficacité. Les auteurs précisent justement qu'un test est en cours sur un plus grand nombre de patients. "Mais cette découverte s'avère prometteuse", atteste le rédacteur en chef de la revue, qui officie au saint des saints de l'oncologie, l'Institut Gustave Roussy à Villejuif.

 

huffingtonpost.fr

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Leur VIH est devenu indétectable : voilà comment cela a changé leurs vies

Publié le par justin

Leur VIH est devenu indétectable : voilà comment cela a changé leurs vies

Vous avez peut-être vu apparaître cette option sur les applis de rencontres, il est désormais possible de mentionner son statut VIH : positif, sous PrEP, négatif et aussi… indétectable.

C’est ce que permet le «Traitement comme Prévention» (le TasP). On le sait scientifiquement depuis huit ans maintenant : une personne vivant avec le VIH bien traité et ayant une charge virale indétectable ne transmet plus le virus. Nous avons demandé à quelques séropositifs de nous raconter ce que le fait de devenir «indétectables» a changé dans leur vie.
 
Karl
Je me souviens que d’un seul coup je n’étais plus le méchant séropositif, que l’éventuelle responsabilité d’une contamination m’était moins pesante. J’en étais arrivé, comme beaucoup, à ne rechercher que des partenaires séropos en me disant que c’était plus simple, mais d’un seul coup, ça n’avait plus la même importance…
 
Tim
Mon virus est très ancien, j’ai un lourd passé sida. Rendre ma charge virale indétectable a été un processus long et difficile. Ça n’a pas été un moment mais une longue adaptation. Au début d’ailleurs, c’est mon médecin qui voulait, moi je m’en foutais, je préférais avoir moins de médocs. J’ai eu pendant 3 ans un cocktail de sept molécules, soit cinquante cachets par jour, entre 1999 et 2003. En comptant les anti-nauséeux, les anti-diarrhées, les vitamins B ou D, je suis même monté à une soixantaine dans les années 90 ! Je me souviens particulièrement d’un week-end super cool avec un mec rencontré au sauna, qui est devenu un ami ensuite. On avait baisé safe. En 2004. Trois mois plus tard, il m’appelle, et me dit avec beaucoup de réticence qu’il est devenu séropositif. J’ai eu tellement peur que ce soit moi la cause. Alors que j’étais indétectable, qu’on avait mis des capotes, mais la culpabilité de transmettre était si forte…
 
Patrik
Le jour où j’ai su que j’étais devenu indétectable, j’ai pu dire à mes ami-e-s que j’étais séropo. C’était synonyme d’apaisement pour moi. J’ai eu la chance que cela arrive très vite, quelques semaines après le début du traitement. Dès la découverte de ma séropositivité, ça a été mon but à atteindre, et je dirais même que je ne me suis senti vraiment séropo qu’une fois indétectable – bizarrement. Tous les trois ou quatre mois à la clinique pour mon suivi, je me rends compte que j’ai de la chance.
 
Gio
C’était après deux mois de traitement et j’étais ravi. Quand on commence les trithérapies, on n’est jamais certain que ça va marcher. Mais quand j’ai vu « indétectable » sur le papier, j’ai eu l’impression que je n’étais plus malade. Depuis, je ne pense même plus à ma séropositivité. C’est un détail dans ma vie, comme des hémorroïdes. Mais même moins dérangeant quand on s’y arrête.
 
COMMENT GARDER UNE CHARGE VIRALE INDÉTECTABLE ?
  • Il faut éviter d’être infecté par une IST, ou s’en dépister et se traiter rapidement.
  • Il faut vérifier l’efficacité du traitement avec le temps, car le virus peut devenir résistant au traitement et cela fera remonter la charge virale.
  • Faire attention à la régularité des prises, ce qui peut être difficile parfois dans la vie. Il peut y avoir des périodes où les oublis s’additionnent, ce qui fragilise le traitement et peut occasionner une remontée de la charge virale.
  • Être indétectable, c’est donc voir le risque de transmettre être allégé pour les personnes séropositives dont la charge virale est contrôlée. Mais le risque demeure. C’est la prévention adaptée à chacun qui permet de s’assurer une non-contamination : préservatifs et/ou PrEP, dépistage régulier du VIH et soins des IST. 

 


 

60%  

 
À l’heure où un traitement efficace réduit drastiquement les risques de transmission, ce sont les personnes qui ne connaissent pas leur statut sérologique qui alimentent l’épidémie de VIH et qui seraient à l’origine de plus de 60% des contaminations. Désormais, les traitements sont l’une des armes les plus importantes de la riposte face au VIH, pour les personnes atteintes, bien sûr, mais aussi pour la prévention de la transmission du VIH. C’est pourquoi le dépistage est l'un des outils majeurs de la prévention diversiée  
 

19%  

 
C’est le pourcentage de jeunes adultes qui croient encore - à tord - que le VIH peut se transmettre par une piqûre de moustique. Un chiffre grave, qui confirme l’importance de délivrer à tous les publics une information pertinente et renouvelée sur le VIH.
 

.fugues.com

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La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Publié le par justin

La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Alors qu’ils s’apprêtaient à quitter la Thaïlande, deux touristes américains ont été arrêtés par la police de l’immigration à l’aéroport de Don Mueang pour exhibition, mais d'autres charges pourraient être aussi retenues contre eux.

Deux Américains sont probablement en train de regretter d’avoir exhibé leur postérieur en Thaïlande devant un temple de Bangkok, et surtout d’avoir ensuite posté leur “culfie” sur internet.

Alors qu’ils allaient quitter la Thaïlande ils ont été arrêtés par la police de l’immigration à l’aéroport de Don Mueang pour exhibition, mais d’autres charges pourraient être aussi retenues contre eux.

Leur crime : une paire de fesses nues devant le temple de Wat Arun (Temple de l’Aube) situé à Bangkok. C’est qu’on ne plaisante pas avec le respect du bouddhisme et de la bienséance au pays du sourire (et des ping pong show).

Joseph et Travis, âgés de 38 et 36 ans, avaient en effet publié un cliché montrant leurs fesses nues (posté puis supprimé depuis sur leurs comptes Twitter et Instagram), et qui n’est pas passé inaperçu, du moins pas dans les bureaux de la cyber police thaïlandaise .

La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Un séjour au Bangkok Hilton ?

 

Les deux hommes ont reconnu leur culpabilité et payé une amende de 5.000 bahts (environ 130 euros) mais restent cependant en détention. En cas de poursuite en vertu de la loi sur les “crimes informatiques”, ils pourraient écoper de plusieurs années de prison.

L’infraction en vertu de la loi sur les délits informatiques est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans et / ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000 bahts. L’acte répréhensible en vertu du droit pénal concernant les insultes religieuses peut entraîner une peine d’emprisonnement de 1 à 7 ans et / ou une amende de 20 000 à 40 000 baht.

“Nous sommes dans l’attente d’une décision de la cour concernant leur mise en examen, en vertu de la loi des crimes informatiques, pour téléchargement d’images pornographiques”, a précisé le colonel Cherngron Rimpadee.

Les médias ont également rapporté qu’ils avaient un compte sur les médias sociaux appelé “Traveling Butts” avec des photos similaires prises dans diverses destinations touristiques.

Selon le porte-parole adjoint de la police de l’immigration :« Les touristes devraient avoir du respect pour les lieux d’importance culturelle, historique et religieuse parce que ce sont tout simplement des bonnes manières. »

Le Gay & Lesbian News de San Diego (SDGLN) les ont identifiés dans un article comme Joseph Dasilva et Travis Dasilva, un couple marié du quartier de Hillcrest à San Diego, et a  rapporté qu’ils cherchaient de l’aide auprès de leur administration municipale.

.thailande-fr.com

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Un prêtre écossais appelle à “prier pour que le prince George soit gay”

Publié le par justin

Un prêtre écossais appelle à “prier pour que le prince George soit gay”
Militantisme. C’est “le moyen le plus rapide de rendre l'Église d'Angleterre plus accueillante”, affirme un révérend homosexuel.
Tout est bon pour faire avancer la cause LGBT. Un prêtre de l'Église épiscopale d'Écosse a appelé ses fidèles à prier pour que le prince George, fils du prince William et de son épouse Kate, âgé de quatre ans et troisième dans l'ordre de succession au trône britannique, soit homosexuel, afin d'accélérer l'acceptation du mariage gay par l'Église anglicane, rapporte l’AFP.
 
“Le moyen le plus rapide de rendre l'Église d'Angleterre plus accueillante est de prier pour que le prince George soit béni un jour avec l'amour d'un beau jeune homme”, a ainsi écrit le révérend Kelvin Holdsworth, recteur de la cathédrale St Mary de Glasgow, lui-même homosexuel et militant des droits LGBT, sur son compte Twitter.
 

Contrairement à l’Église d'Angleterre, qui s’oppose au mariage gay, l'Église épiscopale d'Écosse a décidé lors d’un vote en juin de retirer de sa doctrine la phrase affirmant que le mariage est une union “entre un homme et une femme” et même célébré plusieurs mariages homosexuels, s'attirant des sanctions de sa maison mère.

L'appel du recteur de la cathédrale St Mary à Glasgow a été qualifié d'"anti-chrétien" et de "mauvais sort de conte de fée" par l'ancien chapelain de la reine Elizabeth II, le révérend Gavin Ashenden. "Mieux vaut souhaiter au prince George... d'accomplir son devoir de prince en se mariant et en ayant des enfants", a-t-il dit vendredi au Times.

 
valeursactuelles.com

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Australie : renvoie d’un professeur gay d’une école Baptiste

Publié le par justin

Australie : renvoie d’un professeur gay d’une école Baptiste

Craig Campbell a été démis de ses fonctions comme professeur suppléant de la South Coast Baptist College, à Rockingham, en Australie-Occidentale, après que les élèves aient trouvé .


Il a réagi en disant aux autorités de l’école – où il enseignait depuis trois ans – qu’il était gay.
Cette école baptiste reconnait qu’ils n’embauchent pas d’enseignants ouvertement homosexuels, ce qui est toujours permis en Australie.


Craig Campbell a décidé de rendre son orientation sexuelle publique en raison de la pression de certains collègues qui réagissaient à une photo de son profil Facebook ou il était au mariage de sa tante, accompagné de son petit ami.


Une fois sorti du placard, il est renvoyé pour homosexualité, comme le confirme ouvertement le directeur du centre .
«Nous sommes allés au mariage de ma tante, et il y avait trois garçons de mon école au fond de la pièce (…). Je suis arrivé au point où je me suis dit: Je ne peux plus le cacher », dit Campbell qui avait fréquenté cette école de la maternelle à l’école primaire et secondaire.
«Je leur ai dit que j’étais dans une relation, et évidemment c’est quelque chose que je crois être bien d’un point de vue moral et théologique», a déclaré Campbell.


Des Mitchell, le directeur de l’école, n’a pas caché la raison du renvoi de Campbell, affichant sa position à la télévision.
«Actuellement,  nous choisissons de ne pas employer quelqu’un qui est ouvertement homosexuel», a-t-il déclaré à 7 News Perth.
«Campbell, qui était un étudiant au collège et qui fréquentait notre église, prétend qu’après que la photo de Facebook ait été découverte, il a été harangué par des élèves.»


Trois semaines plus tard, ses collègues lui ont fait savoir qu’il avait été retiré de la liste des enseignants suppléants.

 

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Mexique/Amérique centrale. Les autorités tournent le dos aux réfugiés LGBTI

Publié le par justin

Mexique/Amérique centrale. Les autorités tournent le dos aux réfugiés LGBTI

La vie et la sécurité des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI) du Salvador, du Guatemala et du Honduras, pays marqués par la violence, sont de plus en plus menacées car les autorités de ces pays ne protègent pas ces personnes, ce qui ne leur laisse pas d’autre choix que de fuir leur pays et de se retrouver exposées à d’autres dangers au Mexique, a déclaré Amnesty International aujourd’hui dans un nouveau rapport.

No Safe Place décrit les voyages périlleux de gays et de femmes transgenres réfugiés fuyant les discriminations et les violences liées au genre en très forte augmentation au Salvador, au Guatemala et au Honduras, qui sont le fait de bandes criminelles et de membres des forces de sécurité. Il accuse également les autorités mexicaines de ne pas protéger ces personnes contre les violations et les atteintes à leurs droits lorsqu’elles traversent le pays, et met l’accent sur des expériences insoutenables vécues lors des détentions prolongées et systématiques des migrants aux États-Unis.

« Les gens sont confrontés à une discrimination féroce en Amérique centrale en raison de leur identité de genre et n’ont absolument nulle part où aller pour être en sécurité », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International.

Terrorisés chez eux et victimes d’atteintes aux droits humains quand ils tentent de trouver refuge à l’étranger, ils font à présent partie des réfugiés les plus vulnérables des Amériques. Le fait que le Mexique et les États-Unis restent passifs alors qu’ils sont victimes de violences extrêmes est tout simplement criminel.
Erika Guevara-Rosas, directrice du programme Amériques d’Amnesty International

« Terrorisés chez eux et victimes d’atteintes aux droits humains quand ils tentent de trouver refuge à l’étranger, ils font à présent partie des réfugiés les plus vulnérables des Amériques. Le fait que le Mexique et les États-Unis restent passifs alors qu’ils sont victimes de violences extrêmes est tout simplement criminel. »

Le Salvador, le Guatemala et le Honduras ont des taux d’homicides parmi les plus élevés au monde 
– 81,2 pour 100 000 habitants au Salvador, 58,9 au Honduras et 27,3 au Guatemala, selon les chiffres officiels.

 

Mexique/Amérique centrale. Les autorités tournent le dos aux réfugiés LGBTI

La plupart des réfugiés et des demandeurs d’asile qui se sont entretenus avec Amnesty International ont témoigné qu’en raison de la discrimination constante et des nombreuses violences auxquelles ils avaient été confrontés dans leur pays (notamment des agressions physiques et des manœuvres d'extorsion financière aux mains de bandes criminelles, ainsi que des homicides), la fuite avait été pour eux la seule solution.

L’impunité et la corruption dans ces pays étant très répandues, la probabilité que les autorités sanctionnent les auteurs d’infractions contre des personnes LGBTI est faible, notamment quand les forces de sécurité sont responsables de ces attaques.

Selon l’ONG hondurienne Cattrachas, 264 personnes LGBTI ont été tuées dans le pays entre 2009 et 2017. Dans la plupart des cas, les responsables n’ont jamais été traduits en justice.

Mexique/Amérique centrale. Les autorités tournent le dos aux réfugiés LGBTI

Carlos, originaire du Honduras, a dû fuir au Mexique après avoir été violemment agressé et menacé de mort par une bande criminelle parce qu’il était gay.

Il a dit à Amnesty International : « Je n’ai jamais essayé de signaler [ces attaques] à cause de ce qui est arrivé à certains de mes amis. Un de mes amis a signalé une agression, et immédiatement après, ceux qui l’avaient commise sont venues le chercher chez lui. C’est pour ça qu’il a fui au Mexique. Un autre de mes amis a été tué juste après avoir signalé ce qui lui était arrivé. »

Un de mes amis a signalé une agression, et immédiatement après, ceux qui l’avaient commise sont venues le chercher chez lui. C’est pour ça qu’il a fui au Mexique. Un autre de mes amis a été tué juste après avoir signalé ce qui lui était arrivé.
Carlos, migrant originaire du Honduras

Un voyage terrifiant

Amnesty International a constaté, sur la base des cas sur lesquels elle a recueilli des informations, que la brutalité à laquelle les gays et les femmes transgenres sont confrontés en Amérique centrale ne s’arrête pas une fois qu’ils ont quitté leur pays.

La plupart des personnes interrogées pour le rapport ont dit avoir été à nouveau soumises à des discriminations et à des violences, notamment par des fonctionnaires, au Mexique, où un grand nombre de violences contre les personnes LGBTI en général sont signalées. Beaucoup d’entre elles ont également déclaré qu’elles ne se sentaient pas en sécurité au Mexique, car nombre des bandes criminelles qui les menaçaient dans leur pays opèrent aussi de l’autre côté de la frontière sud du Mexique.

Mexique/Amérique centrale. Les autorités tournent le dos aux réfugiés LGBTI

Selon une étude du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, deux tiers des réfugiés LGBTI d’Amérique centrale interrogés en 2016 et 2017 avaient subi des violences sexuelles et liées au genre au Mexique.

Plusieurs gays et femmes transgenres ont également signalé à Amnesty International qu’ils n’avaient pas été dûment informés de leur droit de demander l’asile au Mexique, malgré les dangers extrêmes auxquels ils seraient confrontés s’ils étaient renvoyés chez eux. Ils se sont aussi plaints que les autorités mexicaines ne les tenaient pas informés d’éventuels progrès dans les enquêtes ouvertes après qu’ils ont signalé avoir été victimes d’atteintes aux droits humains dans le pays.

Carlos a dit à Amnesty International que quand il était au Mexique, des représentants des services d’immigration avaient tenté de le dissuader de déposer une demande d’asile. Il n’en a finalement pas tenu compte et a demandé l’asile. Il attend toujours une réponse.

Mexique/Amérique centrale. Les autorités tournent le dos aux réfugiés LGBTI

Un certain nombre de femmes transgenres qui ont réussi à survivre au voyage dangereux à travers le Mexique et qui ont franchi la frontière pour rejoindre les États-Unis se sont plaintes du traitement qui leur avait été réservé en détention. D’autres ont été expulsées des États-Unis et du Mexique et renvoyées dans leur pays, vers le cauchemar auquel elles avaient désespérément tenté d’échapper.

Cristel, une femme transgenre de 25 ans, originaire du Salvador, a dit à Amnesty International qu’elle avait été placée en détention à l’isolement dans un centre des services américains de l’immigration juste après avoir traversé la frontière entre le Mexique et les États-Unis, en avril 2017.

Une semaine plus tard, elle a été transférée dans une cellule exigüe qu’elle a dû partager avec huit hommes. Cristel n’a finalement pas obtenu l’asile et a été renvoyée au Salvador, où des bandes criminelles continuent à la menacer.

« Je ne veux pas être clandestine. Je veux juste vivre et être en sécurité, » a-t-elle dit à Amnesty International.

Mexique/Amérique centrale. Les autorités tournent le dos aux réfugiés LGBTI

« Moins les autorités du Salvador, du Honduras, du Guatemala, du Mexique et des États-Unis prendront de mesures pour protéger les personnes les plus vulnérables des Amériques, plus elles auront de sang sur les mains », a déclaré Erika Guevara-Rosas.

« Ces gouvernements doivent adopter de toute urgence des mesures décisives pour lutter contre la multiplication des violences contre les personnes LGBTI dans cette région et améliorer leurs politiques et leurs pratiques afin que toutes les personnes qui ont besoin d’une protection internationale puissent y avoir accès. »

Moins les autorités du Salvador, du Honduras, du Guatemala, du Mexique et des États-Unis prendront de mesures pour protéger les personnes les plus vulnérables des Amériques, plus elles auront de sang sur les mains.
Erika Guevara-Rosas

amnesty.org

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Expédition punitive contre un jeune gay chinois en Italie

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Expédition punitive contre un jeune gay chinois en Italie

La police italienne interrogeait mardi cinq jeunes Chinois, tous mineurs, soupçonnés du meurtre d'un autre jeune, apparemment étouffé par son ancien petit ami.

 

«Les cinq assurent qu'ils ne parlent pas italien, mais nous ne les croyons pas. Ils sont tous mineurs et sont restés complètement impassibles. Comme leurs parents, qui se sont montrés très peu coopératifs», a déclaré un responsable de la police, Marcello Castello. Congliang Hu, âgé de 20 ans et surnommé «Leo», était probablement le petit ami de l'un des cinq à Modène, une ville du nord de l'Italie située près de Prato, qui compte une très importante communauté chinoise.

Quand le jeune homme de 17 ans a voulu rompre avec lui, Leo l'a menacé de publier des photos intimes qu'il avait gardées sur son téléphone, ce qui semble avoir provoqué l'expédition punitive.

 

Corps dans une valise

Selon les enquêteurs, le petit ami s'est présenté dimanche chez Leo avec son gang. Ils ont croisé la mère du jeune homme et le compagnon de cette dernière, puis se sont rendus dans la chambre de Leo. Là, ils sont soupçonnés de l'avoir étouffé avec un oreiller, avant de cacher son corps dans une valise trouvée sous son lit.

Puis ils ont salué la mère de la victime en lui disant que Leo était sorti. Elle n'a découvert le corps que plusieurs heures après. L'un des cinq jeunes chinois s'est rendu à la police, les quatre autres ont été arrêtés.

(L'essentiel/AFP)

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Un militaire de la BA105 d’Évreux se suicide, son mari accuse : « Il était harcelé parce qu’il était gay »

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Un militaire de la BA105 d’Évreux se suicide, son mari accuse : « Il était harcelé parce qu’il était gay »

Un militaire de la base aérienne d'Évreux s'est donné la mort, vendredi 17 novembre 2017. Son époux accuse l'un de ses supérieurs de « harcèlement homophobe ». Témoignage.

« Il a promis de détruire mon mari et il a réussi ». Ces mots très durs sont ceux de Sylvain et visent un adjudant de la base aérienne 105, à Évreux (Eure). Sylvain l’accuse d’avoir harcelé pendant un an Clément, son époux, militaire à la BA105, le conduisant au suicide. Clément s’est donné la mort à leur domicile, vendredi 17 novembre 2017.

« Il était harcelé parce qu’il était gay »

Chez Sylvain, la tristesse se mêle à la colère. D’après lui, son mari Clément, âgé de 37 ans, sergent à l’escadron de protection de la base aérienne 105, s’est suicidé à cause du harcèlement qu’il aurait subi pendant un an de la part de son supérieur hiérarchique. Il explique :

Il était harcelé parce qu’il était gay. Quand il passait dans les couloirs, on lui lançait : « Tiens, regarde-moi l’autre pédé ». 

Ce harcèlement se serait accentué entre octobre et novembre 2017. Une plainte aurait même été déposée pour attouchements sexuels contre Clément. « Chaque fois qu’un nouveau arrivait à la base, son adjudant l’incitait à déposer plainte contre mon mari », accuse Sylvain, qui ajoute :

Devant des témoins, il a dit à Clément qu’il le détruirait. On peut dire qu’il a réussi, mon mari n’est plus là désormais.

18 ans sur la base aérienne d’Évreux

Toujours d’après son mari, Clément aurait tenté de signaler le harcèlement dont il se disait victime mais ses démarches seraient restées sans suite. En revanche, il aurait été suspendu de ses fonctions car il était « dangereux pour lui-même ». Un véritable coup de massue pour ce militaire « engagé dans l’Armée depuis 18 ans et qui avait participé à neuf opérations extérieures », décrit son mari. 

Contacté par la rédaction de Normandie-actu, le commandant de la base aérienne 105, le colonel David Desjardins, indique au contraire qu’ « aucune suspension ni sanction disciplinaire » n’était en cours à l’encontre de Clément. Celui-ci était en revanche « en permission au moment des faits », précise le commandant de base, qui ajoute : 

Cet événement est vraiment dramatique pour l’ensemble du personnel de la base aérienne. Clément était un excellent militaire avec d’excellents états de service. Il avait consacré l’ensemble de sa carrière à Évreux. Il n’y avait aucun signe avant-coureur à ce geste.

« On m’a interdit de lire le courrier qu’il a laissé »

Vendredi 17 novembre, Clément s’est pourtant donné la mort en se pendant à son domicile de Cailly-sur-Eure, au nord d’Évreux. Une source judiciaire confirme à Normandie-actu qu’il a laissé un écrit expliquant son geste. Une missive à laquelle Sylvain n’a pas eu accès, assure-t-il :

On m’a dit qu’il avait laissé un courrier pour moi mais on m’a interdit de le lire. On m’a juste brièvement expliqué ce qu’il disait dans cette lettre mais je n’ai aucune idée de ce qu’il a vraiment écrit.

Le veuf indique aussi ne pas savoir qui est en charge de l’enquête sur le décès de son mari.

Une enquête ouverte pour harcèlement

Contacté par Normandie-actu, le parquet d’Évreux confirme qu’une enquête en recherche des causes de la mort est menée par la Brigade de recherches de la gendarmerie de Louviers. Le procureur adjoint Éric Neveu détaille :

L’enquête est en cours et pour l’heure, il est trop tôt pour confirmer ou infirmer le lien entre ce suicide et le travail. De nombreux paramètres sont en cours de vérification, tant sur le plan personnel que professionnel. 

Quant aux accusations de harcèlement portées par le mari de Clément, le parquet a saisi la section de recherches de la gendarmerie de l’Air.

Seule certitude pour le parquet d’Évreux, Clément s’est bien suicidé. « Les investigations permettent d’exclure toute intervention humaine extérieure », précise ainsi Éric Neveu qui entend par ailleurs rester « très prudent » sur ce dossier « sensible ».

« Je vais poursuivre l’État »

Le commandant Desjardins, lui, affirme avoir rencontré plusieurs fois le mari de Clément et se dit particulièrement mobilisé sur ce « drame qui a particulièrement affecté ses camarades ». Quant à l’enquête en cours, « il ne m’appartient pas de réagir », poursuit le haut-gradé, qui attend désormais que l’enquête judiciaire détermine « les responsabilités éventuelles ».

Sylvain, lui, compte bien faire entendre sa voix, « pour rendre justice à Clément. Je veux que la vérité éclate et croyez-moi, je ne vais pas en rester là ». Il annonce d’ores et déjà son intention de « saisir la justice pour poursuivre l’État pour les faits de harcèlement ».

 

actu.fr

 

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Le PS francilien reproche à Valérie Pécresse de subventionner une association "anti-IVG et homophobe"

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Le PS francilien reproche à Valérie Pécresse de subventionner une association "anti-IVG et homophobe"

Ce mercredi 22 novembre, la commission permanente du conseil régional d’Île-de-France a fait adopter une subvention de 5.000 euros à l’Association famille catholique 92 dans le cadre de la politique de "soutien aux familles". Une subvention adoptée sans les voix des alliés centristes UDI et MoDem. Dans un communiqué, le groupe socialiste et républicain accuse la présidente Valérie Pécresse d’être allée chercher les voix du Front national pour "subventionner les associations anti-IVG et homophobes".

Ainsi, le PS francilien s’insurge que la région subventionne une association qui, "sur son site internet, mentionne clairement l’opposition à la loi Taubira sur le mariage pour tous ou encore à la loi Coutelle concernant le délit d’entrave à l’IVG" et qui "considère que l’Éducation nationale est 'illégitime à dispenser des cours de vie affective et sexuelle'".

Auprès du Lab, le conseiller régional socialiste Yannick Trigance estime qu’"on est à l’envers de cette soi disant charte de la laïcité" mise en avant par Valérie Pécresse. L’élu de Seine-Saint-Denis ajoute :

"Cette journée a été placée sous le sceau d’une présidente qui a donné satisfaction à la frange la plus radicale de ses élus en dépit des règles de laïcité. Il y a eu une offensive de madame Pécresse sur un certain nombre de dossiers, comme celui des établissements scolaires 'Espérance Banlieues' qui ne respectent pas les principes élémentaires de la laïcité. Ils bénéficient d’un financement de la région sans que madame Pécresse ne se donne le moindre moyen de contrôle sur ce qu’il s’y passe."

Yannick Trigance annonce que son groupe va saisir Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, pour "vérifier ce qu’il se passe" au sein de l’association AFC92. Le PS francilien va également solliciter le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer sur les cas d’"Espérance Banlieues".

Du côté de la majorité LR, on minimise ces reproches. "'Homophobe', 'anti-IVG', ce sont des accusations très graves", commente Othman Nasrou au Lab. Le président du groupe LR à la région Île-de-France ne comprend pas la polémique :

"L’AFC est une association reconnue par l’État, subventionnée par la CAF [Caisse d’allocati

ons familiales]. Il y a un cadre légal parfaitement bordé. Elle appartient à l’UNAF [Union nationale des associations familiales]."

Et l’élu de rejeter toute proximité trop importante avec Sens commun, comme l’accuse le PS dans son communiqué : "Sur 78 élus, il y en a peut-être deux qui sont proches de Sens commun". "Notre sujet, ce sont les femmes en difficulté on les aide quels que soient les prismes", argue-t-il, rappelant que la région "soutient aussi la marche des fiertés alors qu’on n’est pas tous pro-GPA", ou encore "des associations de lutte contre l’homophobie".

Othman Nasrou regrette enfin que "groupe PS essaie de faire revivre un clivage avec la méchante droite et son côté réac".

 

 

 

 lelab.europe1.fr

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CRAIG BELLAMY : « LE FOOT ANGLAIS EST PRÊT À ACCEPTER L'HOMOSEXUALITÉ »

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CRAIG BELLAMY : « LE FOOT ANGLAIS EST PRÊT À ACCEPTER L'HOMOSEXUALITÉ »

Craig Bellamy, loin de son image d'enfant terrible du foot.

L'ancien joueur fantasque de Premier League était l'invité d'une émission sur Sky Sports et s'est exprimé sur le sujet de l'homosexualité dans le foot, 
en pleine campagne Stonewall's Rainbow Laces. L'ancien attaquant de Liverpool estime qu'il est temps pour le foot anglais de tendre la main aux joueurs gays. « Je pense que les joueurs sont prêts à l'accepter. Étant coach dorénavant, cela ne me poserait aucun problème de savoir qu'un de mes joueurs a fait son coming-out. » 

Des propos qui montrent que l'ancien joueur de 
Manchester Cityn'était pas qu'un bourrin qui sévissait sur les prés anglais. « Mon frère est gay. Il a deux ans de plus que moi et je ne pourrais pas être plus fier de lui. Si un jeune joueur essayait de faire son coming-out, je comprendrais d'autant plus » , a ajouté le possible futur sélectionneur gallois.

 

.sofoot.com

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Viken Joshi : "J'espère que la réponse à ma demande d'asile sera positive"

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Viken Joshi : "J'espère que la réponse à ma demande d'asile sera positive"
Il est arrivé à l'île de La Réunion en août après avoir été persécuté et violé en Inde, son pays d'origine, en raison de son homosexualité. Viken Joshi a rencontré l'Ofpra, l'office français de protection des réfugiés et des apatrides, par visioconférence vendredi dernier, le 17 novembre. Il devrait obtenir la réponse à sa demande d'asile avant fin décembre, et compte bien rester à La Réunion par la suite.

"L'Ofpra a été très à l'écoute de mon histoire, l'entretien était très positif donc j'espère que la réponse à ma demande le sera aussi" lance Viken Joshi, jeune indien de 20 ans logé à Saint-Denis depuis août. Avec l'association Orizon Réunion, il a préparé les démarches pour obtenir l'asile en France. Il a rencontré l'Ofpra par visioconférence vendredi 17 novembre, afin de "raconter son histoire".

"Je devrais avoir une réponse avant la fin décembre par téléphone. Si c'est bon, j'obtiendrai le statut de réfugié politique, et on me donnera ma carte d'identité française" indique Viken. "J'ai senti beaucoup de bienveillance de la part des autorités et de l'Ofpra" raconte l'Indien originaire de la ville de Surate. "Vous savez, on ne sait jamais vraiment comment se passe un entretien, mais je suis plutôt confiant" déclare-t-il.

- "Je me sens bien ici" -

Étudiant dans le domaine des médias à Bombay, il souhaite "reprendre dès que cela sera possible ses études ici", à La Réunion. "Je suis venu sur l'île, car je n'avais pas besoin de visa. Même si j'ai aussi eu des moqueries dans la rue, je me sens bien ici" confie-t-il. Viken a quitté l'Inde en août dernier, après avoir été violé dans des toilettes publiques par un groupe de jeunes, puis par un policier dans un commissariat. Rejeté par sa famille qui attendait de lui "qu'il devienne normal", un ami lui a permis financièrement de pouvoir quitter le pays "qui lui manque malgré tout un peu aujourd'hui".

Pour lui, "retourner en Inde est impossible" désormais. Viken avoue qu'il "ne peut plus y vivre après avoir perdu la foi dans ses valeurs humaines". Si sa demande venait à ne pas être acceptée, il "n'a pas encore réellement réfléchi à la suite". Ce qu'il sait, c'est qu'il militera activement pour la cause LGBT : "il est de ma responsabilité morale de raconter mon histoire et d'en parler à tous mes frères et sœurs homosexuels".

En attendant d'avoir la réponse des services de l'État, Viken "apprend le français autant qu'il le peut" durant ses temps libres. Il raconte aussi avoir "rencontré plusieurs indiens" à Saint-Denis avec qui "il échange régulièrement".

hf/www.ipreunion.com

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NIGERIA : LA POLICE ARRÊTE LE RESPONSABLE D’UN GROUPE RÉSERVÉ AUX HOMMES SUR UN CAMPUS UNIVERSITAIRE

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NIGERIA : LA POLICE ARRÊTE LE RESPONSABLE D’UN GROUPE RÉSERVÉ AUX HOMMES SUR UN CAMPUS UNIVERSITAIRE

La police nigériane a arrêté Ralph Duro, le président d’un groupe réservé uniquement aux hommes, à l’université d’Ado Ekiti, qui fait face à des accusations d’homosexualité découlant d’une opération d’infiltration policière anti-gay.


Plus tôt dans l’opération de police anti-gay, en mai 2016 dans la zone Adebayo d’Ado Ekiti, la police a arrêté deux jeunes hommes [Salami O. et Olu Deji] soupçonnés d’être homosexuels. Ils ont été identifiés comme membres d’un groupe d’hommes exclusifs à l’Université d’Ado Ekiti.


Au début, ils ont nié les accusations d’homosexualité qui ont été portées contre eux, en disant que c’était une installation. Apparemment, ils ont tous deux été torturés par la police pour les forcer à avouer.


Ils ont également été confrontés à la preuve d’un agent d’infiltration (nom non publié) qui avait rejoint le groupe, prétendant être gay. À ce moment-là, les deux jeunes hommes ont cessé de nier les allégations.


Dans leurs confessions, ils ont admis avoir appartenu à un groupe « secret entièrement masculin » par lequel ils rencontraient des hommes qui leur donnaient de l’argent en échange de relations sexuelles.


Ils ont également nommé le parrain du groupe, Victor Osanyintuyi, qui est toujours en liberté, et au moins six membres du groupe, y compris Ralph Duro.


Il a été arrêté le 21 octobre chez lui, hors campus. Il aurait été contraint de fournir plus de détails sur les commanditaires, les activités et les membres du groupe, y compris sur Akin Olushola, Bashir Apkon, Victor Sunday, Femi Ola et le professeur Segun Benson.


La loi nigériane prévoit des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans pour une «exposition publique de relations amoureuses entre personnes de même sexe» et pour appartenance à une «organisation homosexuelle».


Source : https://76crimes.com/

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Forte hausse en Russie des crimes contre la communauté LGBT

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Forte hausse en Russie des crimes contre la communauté LGBT

MOSCOU (Fondation Thomson Reuters) - Le nombre de crimes visant la communauté LGBT en Russie a doublé en cinq ans, dans la foulée d'une loi interdisant la "propagande homosexuelle", ont déclaré mardi des chercheurs russes.

Les meurtres représentent près de 200 crimes sur un total de 250 passés en revue, a indiqué le Centre indépendant de recherches sociales.

Il attribue cette recrudescence à l'interdiction, entrée en vigueur en 2013, de propager à l'intention des mineurs toute "propagande en faveur de relations sexuelles non traditionnelles".

"(Les agresseurs) sont beaucoup plus offensifs et ont moins peur", explique Svetlana Zakharova, membre du conseil d'administration du Réseau russe LGBT, la plus connue des organisations de défense des droits homosexuels, qui a noté la même tendance à l'augmentation des crimes.

Dans le même temps, le nombre de condamnations pour des crimes visant la communauté LGBT est passé de 18 en 2010 à 65 en 2015, ont déclaré les chercheurs, basés à Saint-Pétersbourg.

 

(Daria Litvinova, Eric Faye pour le service français; Thomson Reuters Foundation est la fondation caritative de Thomson Reuters dédiée à la couverture des sujets humanitaires et liés aux droits des femmes, à la lutte contre la corruption et au changement climatique.; http://www.trust.org)

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ZIMBABWE : Mugabe l’homophobe mis sur la touche

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ZIMBABWE : Mugabe l’homophobe mis sur la touche

Déposé par l'armée, l'autoritaire dirigeant du Zimbabwe, 93 ans, n'a cessé de décliner sa haine des homosexuels au nom des valeurs africaines. Mais son probable effacement ne garantit pas un changement d'atmosphère pour les LGBT. 

l semble que l’interminable règne du «crocodile» de Harare ait pris fin. Robert Mugabe, ancien héros de la décolonisation et dirigeant autoritaire du Zimbabwe depuis 1980, a été placé mercredi en résidence surveillée par l’armée.

La mise à l’écart du président de 93 ans est sans doute un soulagement pour de nombreux gays et lesbiennes de ce pays de 16 millions d’habitants. Tabou social, l’homosexualité y était aussi une des obsessions politiques de Mugabe depuis le milieu des années 1990. «Nous n’accepterons jamais, jamais, jamais l’homosexualité», martelait-il jusqu’à la tribune de l’ONU. Selon lui, les gays étaient pires que les animaux, «car même les porcs savent comment s’accoupler». Le mois dernier encore, un tollé avait été suscité par désignation à l’OMS de Mugabe comme «ambassadeur de bonne volonté», lui qui avait qualifié l’homosexualité de «maladie dégoûtante».

Les diatribes homophobes étaient constamment utilisées pour discréditer les tentatives de pressions occidentales sur le régime ou contre l’opposition. L’homosexuel était, selon les observateurs, un bouc-émissaire commode pour détourner l’attention du désastre économique dans lequel la population se débat depuis des décennies.

Changement peu probable

La mise à l’écart du «crocodile» par l’armée n’augure pas nécessairement un changement de régime politique, et encore moins une amélioration des conditions de vie pour les LGBT zimbabwéens. Ni les militaires ni leur possible candidat, l’ancien vice-président Emmerson Mnangagwa, ne semblent mieux disposés à l’égard des minorités sexuelles. En 2016, ce dernier avait défendu la pénalisation de l’homosexualité lors d’une session du Conseil des droits de l’homme, à Genève: «Il y a des domaines que nous n’accepterons pas, comme celui des gays et de l’homosexualité, qui sont illégaux dans notre pays. Nous rejetons cela.»

Tout aussi virulent dans son homophobie d’Etat, mais sans doute moins brutal dans sa répression que l’Ouganda, le Zimbabwe applique encore néanmoins les antiques lois coloniales anti-sodomie, renforcées par des dispositions réprimant les associations et mêmes les gestes d’affection entre personnes du même sexe, tels que se tenir par la main, s’étreindre ou s’embrasser.

Antoine Gessling / 360.ch

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Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

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Assises du Bas-Rhin - Meurtre d'un homosexuel dans une péniche : L'accusé condamné à 20 ans de réclusion criminelle

 

Zabih Jafari vient d'être condamné à vingt années de réclusion criminelle pour le meurtre d'Ahmed Bouhafs.

L'homme de 48 ans, responsable de la cafétéria Relais H du CHU de Hautepierre qui assumait pleinement son homosexualité, avait été retrouvé mort le 27 janvier 2015 dans les toilettes de sa péniche d'habitation, amarrée en face du parc de la Citadelle à Strasbourg. Il avait succombé à trois coups de hache et à une trentaine de coups de couteau assénés par le jeune homme de 22 ans qu'il fréquentait depuis quelques semaines.
"L'intention de tuer n'est pas évidente, elle est hurlée à la face du monde", a appuyé l'avocat général, évoquant une "mise à mort". Ce dernier avait également requis une interdiction du territoire contre le jeune Afghan de 22 ans, qui n'a finalement pas été retenue.

dna.fr

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Un législateur américain, anti-homosexualité, surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme

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Un législateur américain, anti-homosexualité, surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme

Wesley Goodman, membre de la chambre des représentants de l'Ohio, opposé au mariage gay et qualifiant de "non-naturelle" l'homosexualité, a démissionné après avoir été surpris en plein rapport sexuel avec un autre homme dans son bureau.

Un membre de la chambre des représentants de l’Ohio, la branche législative de l’état américain, connu pour ses "valeurs traditionnelles", a brutalement démissionné de son mandat mercredi, pour "comportement inapproprié avec un autre homme", selon plusieurs médias américains.

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Egypte: Amnesty dénonce un projet de loi criminalisant l'homosexualité

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Egypte: Amnesty dénonce un projet de loi criminalisant l'homosexualité

EGYPTE Le texte proposé par plusieurs députés égyptiens prévoit des peines d'un à trois ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe ayant eu des relations sexuelles..

« Un revers pour les droits de l’Homme » en Egypte, s’alarme Amnesty International. L’association dénonce un projet de loi criminalisant l’homosexualité dans le pays, qu’elle qualifie de « profondément discriminatoire ».

Actuellement, le droit égyptien ne pénalise pas l’homosexualité en tant que telle mais les tribunaux utilisent les incriminations de « débauche » ou de « prostitution » pour condamner les homosexuels.

En octobre, plusieurs députés égyptiens ont proposé un texte prévoyant des peines de prison pour les personnes de même sexe ayant eu des relations sexuelles, dans les lieux publics comme privés. Les peines vont d’un à trois ans d’emprisonnement, selon le projet de loi. Les accusés risquent en cas de récidive jusqu’à cinq ans de prison.

Vague de répression contre la communauté homosexuelle

« Ce projet de loi profondément discriminatoire serait un énorme revers pour les droits de l’Homme et un autre coup de grâce porté aux droits sexuels en Egypte », a déclaré Najia Bounaim, directrice des campagnes pour l’Afrique du Nord à Amnesty International.

Une vague de répression contre la communauté homosexuelle a été menée dans le pays ces dernières semaines, après le concert au Caire le 22 septembre du groupe libanais Mashrou' Leila, connu pour ses positions en faveur de la communauté LGBT. Une partie du public avait alors brandi des drapeaux arc-en-ciel symbole de la communauté LGBT, soulevant la polémique dans les médias et les réseaux sociaux.

20minutes.fr

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Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

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Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

Ce n’est malheureusement qu’un mort de plus qui vient s’ajouter à une longue liste dans ce pays d’Amérique du Sud.

Jonas Correia dos Santos a été sauvagement tué la semaine dernière au Brésil, dans un village de l’est du pays. Il n’avait que 18 ans.

Selon les médias brésiliens, il est le troisième jeune homme homosexuel a avoir été tué dans l’État des Alagoas (petit État au bord de l’océan atlantique) depuis le début de l’année.

Les autorités n’ont pas trouvé le suspect de ce crime.

Ce meurtre n’est malheureusement pas un crime isolé dans ce pays. En effet, plus tôt dans l’année, l’association brésilienne Gay Group of Bahia avait révélé qu’une personne LGBT était tuée toutes les 25 heures au Brésil.

Il y a quelques mois, une mère avait poignardé son propre fils de 17 ans parce qu’il était gay. Après l’avoir jeté dehors, elle l’avait retrouvé dans la rue pour lui demander de rentrer à la maison et faire la paix. Lorsqu’il est arrivé, deux hommes que la mère avait engagé l’ont roué de coups. Décidant que ce n’était pas assez, la mère leur ordonna de le tuer. Les deux jeunes hommes refusant le meurtre, elle a elle-même poignardé son fils à mort.

Il y aussi eu le meurtre choquant d’une femme transgenre en pleine rue, filmé et partagé sur internet, qui a fait le tour du monde il y a quelques semaines. Nous avions alors décidé de ne pas partager cette vidéo pour ne pas tomber dans le voyeurisme sordide et déshumanisant.

 

Encore un adolescent gay sauvagement tué au Brésil

La violence envers la communauté LGBT ne cesse donc d’augmenter depuis quelques années.

En 2000, le Gay Group of Bahia avait enregistré 130 meurtres de personnes LGBT. En 2010, le nombre avait doublé. En 2015, il s’élevait à 318 cas.

En sachant qu’il y a 365 jours dans l’année, le calcul est vite fait et laisse sans voix.

Il ne s’agit là que des meurtres répertoriés. Il est fort probable que le chiffre réel soit encore plus effarant.

En effet, le Brésil ne fait pas de statistiques sur les crimes de haine envers la communauté LGBT. Les associations doivent donc compter sur les chiffres qu’ont gardés (ou non) chaque municipalité du pays.

codesdegay.com

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