Un couple lesbien a été violé, tué et incendié en Afrique du Sud
La police a arrêté huit personnes
La police a trouvé le couple de lesbiennes Joey et Anisha van Niekerk mortes après une attaque brutale à Mooinooi, en Afrique du Sud. Les femmes ont été violées, tuées et brûlées.
Les autorités ont arrêté huit personnes en association avec le crime.
Le couple s'est marié il y a trois ans. Le 10 décembre, les femmes ont quitté la ville pour assister à des funérailles. Cependant, lorsqu'ils ne sont jamais arrivés à Pretoria et qu'ils ne sont pas non plus retournés chez eux, la police a lancé une enquête et les a recherchés.
Premièrement, les autorités ont trouvé leur voiture abandonnée. Puis, le 28 décembre, ils ont trouvé les restes carbonisés de la van Niekerks.

Ils ont arrêté les personnes suivantes, maintenant en jugement: Jack Mokotedi, 18 ans; Maruschka Opperman, 18 ans; Mercia Witney Van Rooi, 21 ans; Aaron Sithole, 23 ans; Vincent Strydom, 29 ans; Moses Rakubu, 33 ans; Alex Mudau, 36 ans; et Koos Strydom, 53 ans.
Ils sont accusés de meurtre, de viol, d'enlèvement, de cambriolage, de possession illégale d'armes à feu et d'obstruction à la justice.
Le frère d'Anisha, Wynand, a qualifié les dernières semaines de «rien de moins qu'un cauchemar».
Il a également posté à leur sujet sur Facebook hier (17 janvier).
C.L.
VAGUE DE SOUTIEN POUR LES APPRENTIS GOGO-BOYS RUSSES
Le scandale provoqué par la vidéo homoérotique tournée par des cadets d'une école d'aviation d'Oulianovsk semble se retourner en faveur des jeunes danseurs.
Il y a de l’espoir après tout en Russie… Le grand public, des personnalités et des étudiants ont volé au secours des cadets de l’Institut d’aviation civile d’Oulianovsk. Ces jeunes hommes ont provoqué un certain émoi en enregistrant une version du clip «Satisfaction» de Benny Benassi. La vidéo en long plan-séquence, apparue sur le web en début de semaine, les montre en train de se déhancher suggestivement avec pour tout vêtement leur casquette d’uniforme, des bretelles et un slip.
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КАК РАЗВЛЕКАЮТСЯ ПИЛОТЫ МЕЖДУ ПОЛЕТАМИ, УЛЬЯНОВСК СНОВА ЗНАМЕНИТ
Uploaded by Алексей Хлебин on 2018-01-16.
Qualifiée de «sordide affaire» par une partie de la presse russe, cette vidéo aux relents homoérotiques – du plus mauvais effet dans un pays où la «propagande homosexuelle» est un délit – a amené la Fédération russe du transport aérien à ordonner une enquête et à menacer les 14 étudiants impliqués dans cet «épisode immoral» de radiation.
CHAUFFAGE À FOND!
Heureusement pour les jeunes danseurs, le Ministère public local a estimé que le clip ne constituait pas un motif d’expulsion. Même l’ultranationaliste Vladimir Jirinovsky, habituellement peu porté sur ce type de frivolités, a demandé que l’on cesse la «persécution» de ces jeunes. «Ils ont 17-18 ans, ils sont jeunes. Et leurs costumes sont bien quand le chauffage est à fond!» a déclaré le politicien, actuellement en campagne présidentielle. Dans la foulée, des élèves d’une école d’agronomie, puis ceux d’une institution dépendant du Ministère des situations d’urgence ont eux-mêmes produit deux nouvelles versions du clip de «Satisfaction», tandis qu’une pétition déjà signée de 40’000 personnes circule sur le Net, rapporte le site du «Moscow Times».
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DES HOMOS «EN GUERRE CONTRE LA RELIGION», SELON L’IMAM «MODÉRÉ»
Le «Tages-Anzeiger» met au jour le double langage du jeune prédicateur Ardian Elezi, qui attire de nombreux fidèles dans sa salle de prière de la banlieue de Bâle.
Il est considéré parfois comme un modéré, ne serait-ce que parce que ses prédications sont en allemand, ou qu’il a très tôt mis en garde ses coreligionnaires contre les idéologies extrémistes, notamment celle de Daech. Ainsi le Bâlois Ardian Elezi «pourrait être un imam modèle pour la Suisse: croyant, mais modéré et ouvert au monde», écrit le «Tages-Anzeiger». Or les messages qu’il professe depuis sa salle de prière du quartier populaire de Kleinhüningen ou sur les réseaux sociaux sont beaucoup moins pacifiques.
Le quotidien zurichois s’est notamment intéressé à ses comptes Telegram, Facebook et Whatsapp, et aux messages diffusés auprès de ses fidèles par le prédicateur de 27 ans, né à Thoune (BE) dans une famille albanophone immigrée de Serbie-Monténégro, et formé en Arabie saoudite et en Egypte. On y trouve notamment des condamnations pour le moins vigoureuses de l’homosexualité. Ainsi après la tenue de la première gay pride dans la capitale du Kosovo, Pristina, en octobre dernier, Elezi avait qualifié la manifestation de «tumeur cancéreuse contre la morale» et de «guerre contre la religion». A ses yeux, les homos seraient des «criminels», agents «conscients ou inconscients de l’annihilation de l’humanité».
«CRIMINELS» OU «PÉCHEURS»?
Confronté à ces paroles, l’imam se défend de tout appel à la violence contre les gays et lesbiennes: «L’islam interdit de faire justice soi-même», explique-t-il. Mais il rappelle que l’homosexualité est un péché, et pas seulement selon le Coran, mais aussi selon la Bible et la Torah. Elezi s’empresse d’ajouter que les homosexuels sont, comme tout pécheur, bienvenus dans sa mosquée. Ils n’aurait par ailleurs rien contre ceux qu’ils croisent dans son voisinage. Le voisinage, justement, qui se retrouve qualifié de «marécage d’immoralité» dans les prêches du jeune théologien. Il a ainsi mis en garde ses fidèles contre les Bâlois – et les Bâloises – qui prennent des bains de soleil en petite tenue sur les bords du Rhin: une «tentation démoniaque».
Sur la messagerie Telegram, on découvre aussi un encouragement à refuser «toutes les autorités, mouvements et systèmes qui s’opposent à la religion d’Allah». Comme la démocratie, par exemple? L’imam abat son joker: «La question de ce qui est ou non compatible avec l’islam devrait être répondue par une autorité théologique.»
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A Melilla, une trentaine d'homosexuels marocains demandent l'asile à l'Espagne
Les autorités espagnoles ont placé une trentaine d'homosexuels marocains, hommes et femmes, dans des centres d'accueil des migrants clandestins à Mellila, en attendant que ces derniers complètent les démarches d'octroi de l'asile politique.
D'après la parution du mercredi 18 janvier du quotidien Assabah, environ 30 homosexuels, pour la plupart des étudiants, ont demandé l'asile et la protection subsidiaire à l'Espagne et ce, vu les dangers qui pèsent sur leurs vie dans leur pays d'origine à cause de leur orientation sexuelle.
D'après la même source, les autorités espagnoles de Mellila reçoivent ,depuis cinq ans maintenant, de plus en plus de demandes d'asile liées à l'orientation sexuelle et ce depuis qu'un Marocain homosexuel avait annoncé, pour la première fois en 2013, qu'il comptait demander l'asile à l'Espagne.La majorité de ces demandeurs d'asile fuient la maltraitance et les agressions subies au Maroc ainsi que les risques de poursuite en justice. Rappelons que selon l'article 489 du code pénal du Maroc, les relations homosexuelles sont punies d’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams.
.h24info.ma
Tchétchénie Kadyrov accuse la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev de l'avoir tué à cause de son homosexualité supposée
Le président tchétcène Kadyrov a accusé des membres de la famille du chanteur Zelimkhan Bakayev, disparu depuis plusieurs mois, de l'avoir elle-même assassiné à cause de son homosexualité présumée.
C'est une forme d'aveu comme quoi le jeune chanteur serait mort et un déni macabre du fait qu'il a été victime de la persécution gay de masse conduite en Tchétchénie depuis près d'un an.
Une vague de persécution des hommes homosexuels dans la république russe semi-autonome de Tchétchénie a cours depuis neuf mois.
Le président Ramzan Kadyrov reconnaît indirectement pour la première fois que les homosexuels existent bele et bien dans la région et sont tués, deux réalités qu'il a nié jusqu'ici.
Zelimkhan Bakayev a disparu en août 2017 après s'être rendu à Grozny où il était venu pour le mariage de sa soeur.
Des témoins oculaires ont rapporté à la chaîne de télévision Doschd que l'homme de 25 ans avait été arrêté dans la ville par les forces de sécurité.
Une source proche des activistes LGBT dans la région a déclaré que Zelimkhan Bakaev a été torturé à mort. "Il est arrivé à Grozny et a été enlevé par la police dans les trois heures qui ont suivi, ont-ils affirmé. Dans les dix heures, il a été assassiné".
Le chanteur vivait à Moscou depuis des années et devaient assister à une émission de télévision populaire russe peu de temps après sa disparition.
"Ses parents n'ont pas pris soin de lui, et c'est honteux que l'un d'entre eux disent maintenant que Kadyrov l'a tué. Il n'y a aucune preuve d'implication du gouvernement. Qui peut dire que j'ai donné un tel ordre?", a affirmé le dctateur tchétchène qui n'a donné aucune preuve à l'appui de la thèse qu'il a avancée.
Dans une interview à la radio, le père de Zelimkhan Bakayev a déclaré jeudi que personne de sa famille n'avait pas tué son fils. Les amis du chanteur ont souligné, qu'eux non plus ne croyaient pas dans l'implication de la famille
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Longuet : "Priver un enfant de son ascendance, c'est le mutiler"
Alors que les états généraux de la bioéthique s’ouvrent ce jeudi, le sénateur LR de la Meuse Gérard Longuet, invité de Territoires d’Infos, la matinale de Public Sénat présentée par Cyril Viguier, assume une position ferme contre l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels. "Je suis totalement défavorable". Aujourd’hui la PMA est réservée aux couples hétérosexuels infertiles et aux femmes seules. "Les enfants ne sont pas des jouets, ce sont des personnes, ce sont des êtres humains et ils se définissent par toute une chaîne avec la vie qu’ils transmettront (…) et la vie qu’on a reçue par son ascendance". Selon lui, priver un enfant au départ de son ascendance" reviendrait à "le mutiler". Il estime que "derrière la PMA et la GPA" se pose la question de l’eugénisme". "Il est évident que des gens qui veulent artificiellement des enfants vont vouloir des enfants qui puissent être journalistes au moins, donc ils vont faire de la sélection".
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Best of Territoires d'Infos - Invité politique : Gérard Longuet (18/01/18)
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JO 2018: le coup de colère de ce patineur américain contre Mike Pence dont il dénonce l'homophobie
"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?"
JO 2018 - Le patineur artistique américain Adam Rippon a vivement critiqué le choix du vice-président des Etats-Unis Mike Pence comme chef de la délégation américaine pour les Jeux Olympiques 2018. La raison? Il a tenu par le passé des propos homophobes.
"On parle bien du Mike Pence qui a proposé de financer des thérapies de conversion pour les homosexuels?", a rappelé Rippon dans un entretien au quotidien USA Today. "Je ne ferai rien de mon côté pour rencontrer quelqu'un qui je pense a tout fait pour montrer qu'il n'était pas proche des homosexuels et même que les homosexuels étaient des malades", a poursuivi le champion des Etats-Unis 2016 qui n'a jamais caché son homosexualité.
Traditionnellement, les membres de la délégation américaine rencontrent formellement leur chef de délégation avant la cérémonie d'ouverture des JO. Le service de presse du vice-président américain, contacté par USA Today, a assuré que "ce genre d'accusation (sur les propos qu'il aurait tenu sur les thérapies de conversion) était complètement fausse et sans aucun fondement. Le vice-président est très enthousiaste à l'idée d'apporter son soutien à tous les sportifs américains qui seront à Pyeongchang le mois prochain".
L'athlète de 28 ans, qui fait partie des trois représentants américains pour l'épreuve masculine de patinage artistique, a déjà prévenu qu'il ne participera pas à la traditionnelle réception organisée à la Maison Blanche pour les sélectionnés olympiques à leur retour de Corée du Sud. "Je ne pense pas que l'administration actuelle représente les valeurs que l'on m'a enseignées quand j'ai grandi", a-t-il insisté.
"Ce qui rend l'Amérique grande, c'est que nous sommes tous différents, nous sommes en 2018, être gay et sportif de haut niveau, c'est faire partie de l'Amérique d'aujourd'hui", a conclu ce dernier.
.huffingtonpost.fr
Tragique suicide d'un gay se jetant sur un train
Cape Town - Un jeune homme, qui s'est tourné vers la drogue après avoir été mis de coté pour être gay, est mort après s'être jeté devant un train en mouvement, apparemment dans l'idée qu'il pourrait l'arrêter.
Georgina Hartzenberg, 53 ans, mère de Tyrone Hartzenberg, 29 ans, de Manenberg, affirme que son fils homosexuel a souvent été victimisé et appelé «moffie» (pd), et qu'il souffrait de dépression.
Des organisations comme DAWN (DA Women's Network) espèrent maintenant aider des hommes comme Tyrone à gérer leur sexualité et leur dépression.
Georgina dit que Tyrone était accro à la colle comme drogue, ce qui l'amena souvent à avoir des hallucinations.
Le 31 décembre de l'année dernière, Tyrone se rendit à un endroit le long de la voie ferrée près de la gare de Nyanga Junction, où il avait l'habitude de renifler de la colle quand il se sentait abattu, et sauta devant un train.
Les témoins ont dit que Tyrone était haut et apparemment a dit à quelques jeunes garçons qu'il pourrait arrêter le train.
"Au début, je ne voulais pas le croire", dit Georgina.
Etat
"Il a dit qu'il leur montrerait comment il peut arrêter le train. Il avait reniflé de la colle. Il n'était pas dans le bon état d'esprit. Le conducteur du train a essayé d'arrêter le train. "
Georgina dit que son fils était ouvertement gay, mais est devenu déprimé parce qu'il était souvent ciblé sur sa sexualité.
"Il était un jeune garçon quand il m'a dit qu'il était gay", dit-elle.
"On l'appelait souvent un moffie (fagot) dans la communauté. Il pensait que j'avais honte de lui, mais je lui ai dit que tout irait bien.
Son amie, Bianca Tshibwawba, 38 ans, dit que Tyrone a souvent parlé de sa dépression et de sa victimisation.
"Il nous a parlé tous les jours et a dit 'Je suis gay et fini'", explique-t-elle.
"Je lui ai dit qu'il ne devait pas s'inquiéter pour les autres, que tout irait bien. Il n'avait pas honte de sa sexualité.
"Il reniflait de la colle qui lui faisait voir les choses et cet endroit sur la voie ferrée était l'endroit où il s'asseyait toujours et utilisait sa colle."
La porte-parole de Metrorail, Riana Scott, a déclaré qu'ils étaient "très attristés d'entendre parler de cet incident".
"Nos archives indiquent que le défunt a traversé illégalement les voies ferrées dans une section entre Nyanga et Heideveld. L'enquête déterminera les circonstances de l'incident », dit-elle.
Sumaya Taliep, responsable de la région métropolitaine pour DAWN, a déclaré avoir apporté son soutien à la famille de Tyrone. Elle espère que l'histoire de Tyrone servira d'inspiration pour ceux qui ont besoin d'aide.
Déprimé
"J'ai été informé que Tyrone Hartzenberg était gravement déprimé en raison de sa situation de chômage et de la pauvreté. Je comprends qu'il était gay et a souvent été pris et se sentait perdu dans sa communauté ", dit Taliep.
DAWN organisera un atelier sur les femmes et les jeunes en collaboration avec le Département de la sécurité communautaire et fera appel aux services du projet Triangle pour venir à Manenberg et parler à la communauté des questions de genre.
"Tyrone est un exemple d'un jeune homme qui n'était pas capable de faire face à sa situation. Il aurait dû avoir l'occasion de demander de l'aide, de sorte qu'il aurait pu y avoir un aperçu de ce qu'il vivait.
Kenya: Un prêtre gay arrêté pour sodomie
Mercredi 17 Janvier 2018 – Un prêtre catholique a été interpellé puis placé en détention pour avoir eu des relations sexuelles avec un jeune homme , comme relayé par les médias locaux.
Les faits se sont déroulés dans le comte du Muranga, dans le centre centre du Kenya.
D’après le rapport de la police kényane , les villageois soupçonnaient depuis peu le prêtre d’ être gay et d’entretenir une relation louche avec le jeune homme.
C’est ainsi qu’ils n’ ont pas hésité à alerter la police , lorsque le jeune homme s’est introduit lundi dans la maison du prêtre.
La police , sans perdre de temps se rend sur les lieux où les deux amants se trouvaient dans la chambre du prêtre.
Devant les faits accomplis , les deux suspects ont avoué qu’ils entretenaient des relations sexuelles.
L’ homosexualité est interdite dans la plupart des pays africains notamment au Kenya où elle est punie à 14 ans de prison par la loi.
KOACI
Australie / USA Vistaprint envoie des brochures religieuses sur le péché à un couple gay au lieu du programme de son mariage
Un couple gay poursuit Vistaprint après avoir reçu de tracts religieux sur le péché à la place de leurs programmes de mariage.
Andrew Borg, 31 ans, et Stephen Heasley, 39 ans, poursuivent l'entreprise Vistaprint après que 80 prospectus religieux leur aient été livrés la veille de leur mariage en lieu et place des programmes commandés à l'imprimeur pour leur mariage.
Le couple a reçu des brochures intitulées "Comprendre la tentation: combattre le bon combat de la foi" tandis que leurs livrets de cérémonie de mariage ne sont jamais arrivés.
Leurs brochures devaient inclure des paroles personnalisées tirées de la chanson "Treasure" d'Above and Beyond. Mais les imprimés qu'ils ont effectivement reçus comprenaient des passages indiquant "Satan anime votre chair par de mauvais désirs et le péché est le résultat de votre incapacité à résister à la tentation. C'est un acte de rébellion contre la sainteté de Dieu".
Les futurs mariés affirment par ailleurs qu'ils ont été obligés de payer un supplément pour les nouvelles brochures à imprimer.
Selon le New York Daily News, une plainte a été déposée par le couple qui vit en Australie mais s'est marié aux États-Unis.
La plainte indique que, malgré l'absence de message anti-gay explicite dans les brochures reçues, le message était clairement destiné à réprouver le mariage des deux hommes dont la relation est comparée "à la tentation de Satan".
L'avocat du couple a déclaré que l'affaire "présente un exemple particulièrement flagrant d'une entreprise qui refuse de fournir des services égaux aux membres de la communauté LGBTQ".
Une enquête interne a été lancée par Vistaprint, a indiqué la compagnie dans un communiqué. "Nous venons d'être mis au courant de cet incident au cours des dernières heures", a déclaré un porte-parole.
"Nous comprenons à quel point il serait bouleversant pour quiconque de recevoir des matériaux comme ceux-ci la veille de leur mariage", poursuit-elle.
e-llico.com
Russie Une vidéo de cadets de l'armée de l'air dénudés provoque un scandale
Des cadets de l'armée de l'air russe sont sur la selette après une vidéo diffusée sur YouTube dans laquelle on voit une dizaine d'entre eux largement dénudés danser de façon suggestive en slip et harnais de cuir, coiffés de casquettes militaires.
La vidéo en sous-vêtements, harnais SM et casquettes militaires est devenue virale.
On y voit plus d'une dizaine de pilotes en cours de formation dansant de manière ultra sexy ou mangeant langoureusement une banane sur la chanson succès de Benny Benassi "Satisfaction".
Les jeunes recrues ont filmé cette vidéo dans les locaux de l'Institut d'aviation civile d'Oulianovsk, qui dépend du gouvernement de la ville.
C'est aussi l'école la plus ancienne qui forme des pilotes civils dans le pays depuis plus de 80 ans.
La vidéo a provoqué un véritable scandale en Russie. Petr Timofeev, responsable de l'administration du campus, a déclaré: "Je ne veux pas commenter le comportement dégoûtant de ces cadets. Pour être honnête, j'ai moi-même besoin de m'asseoir et de digérer ce que j'ai vu".
"Nous traitons dès à présent de ce cas; nous essayons d'évaluer tout à l'intérieur et à l'extérieur de l'école. Bien sûr, tout cela est très laid.
Je travaille ici depuis plus de 20 ans, et c'est la première fois que je vois quelque chose comme ça, a-t-il ajouté. C'est tellement choquant. Nous avons tellement investi dans ces jeunes, et c'est ainsi qu'ils se comportent".
La vidéo est une gifle pour le gouvernement russe, qui a adopté en 2013 une loi interdisant la "propagande" gay, une législation qui interdit la "propagande de relations sexuelles non traditionnelles" envers les mineurs, qui a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme.
Le pays s'est radicalement opposé aux droits des LGBT au cours de la dernière décennie sous la houlette de Vladimir Poutine, de l'Église orthodoxe russe et des milices nationalistes.
e-llico.com
Le député FN Bruno Bilde accusé de harcèlement sexuel par d'anciens assistants parlementaires
L'élu frontiste mis en cause a annoncé qu'il allait porter plainte pour diffamation
Buno Bilde dans la tourmente. Le député Front national du Pas-de-Calais est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs anciens assistants parlementaires, selon une enquête de Libération, parue dimanche 14 janvier. Face à ces accusations, l'intéressé a annoncé, lundi 15 janvier, à France 3 Hauts-de-France son intention de porter plainte pour diffamation. La présidente du FN, Marine Le Pen, a assuré à l'occasion de ses vœux à la presse que le quotidien serait "condamné en diffamation", selon une vidéo filmée par un journaliste de BuzzFeed.
Juste après avoir souhaité bonne année à la presse, Marine Le Pen annonce qu’elle va porter plainte contre @libe après leurs révélations sur les accusations de harcèlement sexuel contre le député FN Bruno Bilde pic.twitter.com/xcOQfWaCfX
— David Perrotin (@davidperrotin) 15 janvier 2018
Des "massages sous couvert de 'camaraderie'"
Dès novembre, dans la foulée des révélations suscitées par l'affaire Weinstein et le hashtag #Balancetonporc, Mickaël et Alexandre, deux anciens assistants parlementaires FN, avaient témoigné, dans l'émission "C Politique" sur France 5. Mais sans nommer Bruno Bilde. Deux mois après, ils confirment leurs accusations dans Libération.
Un troisième accusateur, l'ancien petit ami d'Alexandre, présenté comme Quentin par Libération, accuse lui Bruno Bilde de "gestes répétés", de"massages sous couvert de 'camaraderie'", de mains "passées sous la chemise, sur le ventre".
"Tu as un beau cul"
"La première chose qu’il m’a dite, c’est : 'Tu as un beau cul.' Pas 'bonjour', ni rien. Je ne l’avais jamais vu de ma vie, il ne savait même pas qui j’étais", témoigne, cité par Libération, Mickaël, qui a rencontré Bruno Bilde pour la première fois, en septembre 2011, aux Journées d'été des jeunes avec Marine.
Des remarques qui ont continué, affirme Mickaël. "A chaque fois que je croisais son chemin, il regardait mes fesses, avec beaucoup d’insistance, en disant : 'Ça te fait vraiment un beau cul ce jean. On aimerait bien le prendre en main. J’aimerais bien que tu viennes ce soir.' Il le faisait avec tous les jeunes hommes, c’était connu et personne ne disait rien."
Alexandre abonde, cité par Libération : "Il se permettait des commentaires les plus graveleux, et aussi des gestes. Les mains sur les épaules, les massages… Moi, personnellement, ça a été plusieurs fois des mains sur les fesses."
Bruno Bilde dénonce une attaque politique
Contacté par France 3 Hauts-de-France, Bruno Bilde a démenti ces accusations et dénoncé une manœuvre politique. "Trois proches de Sophie Montel et Florian Philippot m'accusent de faits pour lesquels je suis totalement étranger. (...) Ces personnes qui diffusent des tweets les plus violents (...) et les plus injurieux depuis qu'ils sont partis du FN sont notoirement connus pour leurs provocations, leurs mensonges, leurs excès et leurs déséquilibres."
francetvinfo.fr/
La justice impose le mariage pour tous à toute l’Amérique latine
DiscriminationLa Cour interaméricaine des droits humains a rendu un verdict bousculant les États les plus restrictifs sur les droits LGBT.
«Il est nécessaire que le mariage ne se restreigne plus aux seules unions hétérosexuelles». C’est en substance la décision qu’a rendue mardi dernier la Cour interaméricaine des droits humains (l’équivalent pour les Amériques de la Cour européenne des droits de l’homme), basée à San José, au Costa Rica. Depuis, la décision fait réagir.
Concrètement, les États membres de la Convention américaine sur les droits humains (on en compte 23) sont appelés à modifier leur législation pour faire adopter le mariage pour tous, si cela n’est pas déjà fait. Dans la décision détaillée sur 145 pages, la Cour précise aussi que le mariage doit être préféré aux autres formes d’unions civiles car celles-ci ne résolvent pas les problèmes de discriminations dont sont victimes les minorités sexuelles. À la reconnaissance pleine et entière des droits des couples de même sexe, s’ajoute l’obligation de reconnaître l’état civil des personnes qui changent de genre.
La décision rendue fait suite à une démarche du gouvernement costaricain, qui entendait faire progresser la reconnaissance des droits des minorités sexuelles dans le pays, mais se heurtait à la résistance des milieux conservateurs. La Cour interaméricaine des droits humains avait été saisie de manière consultative. Or, la décision qu’elle vient de rendre a une portée bien plus large sur le papier. Elle s’applique à tous les États membres, et cela signifie que seize pays représentant une population de 280 millions d’habitants n’ayant pas encore légiféré sur ces questions sont tout simplement priés de le faire.
«C’est un jour historique, un jour de lumière», a réagi Ana Helena Chacón, la vice-présidente du Costa Rica. «Cette décision rappelle à tous les États leur responsabilité et obligation morale et historique envers les minorités sexuelles.» Au Costa Rica, au Guatemala, au Panama, les organisations arc-en-ciel ont fêté dans la rue la décision, tandis que dans certains pays, comme au Honduras, des représentants de partis conservateurs font désormais savoir qu’ils s’opposeront à un tel diktat, quitte à sortir de la convention.
En comparaison internationale, le continent américain n’est pas le moins avancé sur les droits LGBT. En Amérique latine, plusieurs pays ont déjà adopté le mariage pour tous: le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et la Colombie. Mais d’autres États, sous l’influence du catholicisme ou de la coupe des mouvements évangéliques très conservateurs, n’ont pas progressé sur ces questions.
Et même dans des pays jusqu’ici perçus comme progressistes en la matière, on assiste à des replis. Au Brésil par exemple, une décision de justice autorise depuis l’an dernier les psychologues à pratiquer de prétendues «thérapies de reconversion» des homosexuels. Des cliniques tenues par les milieux évangéliques s’adonnent à ces pseudo-thérapies, allant jusqu’à recourir à des traitements par électrochocs. (24 heures)
24heures.ch
Le grand malaise des LGBTI face au monde de la santé
Santé LGBT. Israël ouvre le don du sang aux gays sans abstinence.
Don du sang : Israël réintègre les gays, la France prône toujours l’abstinence.
Israël a annoncé l’ouverture du don du sang aux gays sans délai d’abstinence. Pendant ce temps, en France, le Conseil d’État a retoqué la demande de plusieurs associations LGBT.
Les Services d’urgence médicales en Israël (Magen David Adom) ont annoncé l’ouverture du don du sang aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Selon The Times of Israël, c’est une coalition d’associations LGBT, associées à l’Israel AIDS Task Force et à la députée Meirav Ben-Ari, qui a permis ce changement. Cette dernière est connue pour avoir fait un enfant avec son meilleur ami gay en 2016 et l’avoir révélé dans les médias israéliens.
Auparavant, une année d’abstinence était nécessaire en Israël pour prétendre contribuer au don du sang, comme c’est le cas en France. La coalition, qui a jugé cette précaution « inadaptée et pas réaliste », a réussi à faire changer la donne. Les services de santé du MDA expliquent ainsi avoir mis au point un système de « double-test » qui implique d’analyser une deuxième fois le sang des HSH avant infusion, après avoir été « conservé dans un congélateur spécifique pendant quatre mois ». Le ministère de la Santé israélien a accepté de tester ce dispositif pendant deux ans.
israelvalley.com
Rugby. Cité pour propos homophobes, le RC Toulon défend Bastareaud
Le Toulonnais Mathieu Bastareaud, cité à comparaître devant la commission de discipline de la Coupe d'Europe pour avoir qualifié de "pédé" un joueur de Trévise dimanche, "a eu des propos malheureux" mais "n'est en aucun cas homophobe", l'a défendu son club lundi.
« Le Rugby Club Toulonnais tient à rappeler qu'il a toujours prôné et défendu les différences entre les individus et le respect de celles-ci », déclare le club dans un communiqué.
« Le RCT est persuadé que Mathieu a eu des propos malheureux consécutifs à un état d'énervement comme il peut y en avoir dans un match de rugby et qu'il n'est en aucun cas homophobe », ajoute le club triple champion d'Europe (2013, 2014, 2015).
« Ce dérapage verbal ne doit pas permettre de jeter en pâture notre capitaine qui a toujours défendu la diversité entre les individus et le montre chaque jour dans un groupe de joueurs toulonnais hétéroclite », poursuit le club varois.
Lors d'un accrochage en fin de match avec le deuxième ligne italien Sebastian Negri, Bastareaud semble avoir répondu à une insulte similaire mais moins clairement identifiable de son adversaire en le qualifiant en anglais de « putain de pédé ».
Ces propos ont suscité de nombreuses réactions sur Twitter, notamment celle de l'international anglais Alex Goode. « Il n'y a pas de place dans notre sport pour l'homophobie, la Coupe d'Europe devrait le sanctionner lourdement », a déclaré le joueur des Saracens.
Bastareaud s'est rapidement excusé sur le même réseau social, reconnaissant avoir « mal réagi en répondant à sa provocation ». « J'en suis sincèrement navré pour les personnes que j'ai pu blesser », a-t-il ajouté.
L'international français, qui pourrait être entendu dès mercredi selon l'EPCR (l'European Professional Rugby Club), l'organisateur de la compétition contacté par l'AFP, risque une lourde sanction si l'on se fie au barème de World Rugby.
S'il était sanctionné, Bastareaud (29 ans, 42 sélections) pourrait manquer une partie ou la totalité du Tournoi des six nations, qui débute pour le XV de France le 3 février face à l'Irlande.
Le nouveau sélectionneur Jacques Brunel doit donner mercredi une liste d'une trentaine de joueurs pour préparer ce premier test de l'année.
ouest-france.fr
Violences sexuelles : les photographes Bruce Weber et Mario Testino accusés par des hommes mannequins
Une enquête, parue dans le «New York Times», abonde en témoignages émanant de modèles qui ont posé pour eux, ou qui ont été leur assistant.
Le milieu de la mode en est tout retourné, et pour cause : c’est la crème de ses photographes qui vacille ces temps-ci, ceux qui font son imagerie depuis les années 80. Quatre mois après Terry Richardson, c’est au tour de ses confrères Bruce Weber (71 ans) et Mario Testino (63 ans) de faire l’objet d’accusations de harcèlement sexuel, voire d’agression. Différence : elles émanent cette fois de mannequins hommes, quand Richardson est «chargé» par des femmes. Et cette vague-là est tout aussi massive : Weber serait mis en cause par quinze personnes, Testino par treize. C’est ce qu’a rapporté et étayé le New York Times dans son édition de samedi. Un article fort de témoignages très précis et d’une analyse de la vulnérabilité des mannequins, qui est encore plus grande côté masculin en raison d’un marché et d’opportunités de travail bien plus restreints.
«Il m’a saisi les parties génitales»
Concernant l’Américain Bruce Weber, popularisé par ses campagnes de pub pour Calvin Klein et Abercrombie & Fitch (de fait à forte connotation érotique), il est question d’une invitation-obligation quasi systématique à se dénuder, suivie d’exercices de respiration durant lesquels les mannequins se touchaient ou touchaient le photographe, selon où ils sentaient l’énergie. Parfois, Weber les aurait guidés de ses propres mains, et Robyn Sinclair, l’un des accusateurs, décrit : «Je me souviens d’une fois où il m’a mis des doigts dans la bouche et m’a saisi les parties génitales. Il n’y a pas eu de relation sexuelle mais beaucoup de choses se sont produites. Beaucoup d’abus.»
Le Péruvien Mario Testino, dont la production est plus glamour qu’érotique et qui est aussi une pointure du portrait de «people» tel le couple «prince William-Kate Middleton», est pour sa part accusé par treize hommes, anciens assistants ou mannequins. Jason Fedele, qui a pris part à des campagnes Gucci shootées par Testino, rapporte notamment qu’un tel job présupposait «une séance de nu au château Marmont», au cours de laquelle le photographe aurait procédé à des «avances». Autre protagoniste des shootings pour Gucci, Ryan Locke affirme que Testino est un «prédateur sexuel» et connu comme tel : quand il a annoncé qu’il allait passer un casting avec le photographe,«tout le monde a commencé à faire des blagues du genre "serre bien ta ceinture"». C’est par un Testino en peignoir qu’il aurait été accueilli. Et, la prise de vues pour Gucci venue, le photographe aurait fait en sorte de se retrouver seul avec lui, le dernier jour : «Il ferme la porte à clé. Puis il rampe sur le lit, me monte dessus et dit "je suis la fille, tu es le garçon". Je lui ai répondu se barrer. Je lui ai jeté la serviette à la figure, me suis rhabillé, et j’ai filé.»
Accusations d’attouchements
Hugo Tillman a, lui, été un des nombreux assistants de Mario Testino avant de devenir lui-même photographe. Il décrit au New York Times des demandes de massage de la part de Testino, pendant les prises de vues. Des tentatives de l’embrasser aussi. Voire, lors d’un déplacement professionnel, une agression : Mario Testino le faisant, selon le témoignage de Tillman, venir dans sa chambre, le poussant sur le lit et lui montant dessus en l’immobilisant de ses bras. La séquence aurait été interrompue par le frère du photographe. Deux autres assistants, cette fois anonymes, affirment avoir fait l’objet de masturbation ou d’attouchements. D’autres témoins confirment une hypertactilité à connotation sexuelle.
Bruce Weber et Mario Testino, via leurs avocats, se sont dits «choqués par ces affirmations».
msn.com
Justice pour Adam Kizer et les jeunes LGBT
Ce fonds légal a été établi au nom d'Adam Kizer, un adolescent bisexuel de Sonoma, qui a mis fin à sa propre vie après avoir subi des tourments constants et du harcèlement incontrôlé par ses camarades de classe.
L'intimidation par les pairs est une crise persistante pour les jeunes à l'échelle nationale. «Les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres (LGBT) et ceux perçus comme LGBT courent un risque accru d'intimidation» (StopBullying.gov). Nous reconnaissons le potentiel de cette affaire à exercer une influence positive sur les écoles publiques et privées de la maternelle à la 12e année afin de mieux protéger les LGBTQ + et les autres élèves marginalisés.
Comme nous l'avons vu trop souvent, un simple faux pas ou une simple tentative de harcèlement entre pairs peut avoir des conséquences déchirantes et irréparables pour les jeunes. Par conséquent, il est crucial que les administrateurs et les enseignants, qui sont chargés de protéger les élèves dans les écoles, commencent à prendre rapidement des mesures pour traiter les signalements et les signes d'intimidation.
C'est l'espoir sincère que, grâce à ce canal légal, l'histoire d'Adam suscitera des changements de politique nécessaires pour les écoles aux niveaux local et fédéral.
Nous vous encourageons à vous joindre à notre cause en faisant un don qui aidera notre équipe juridique à demander des comptes et à ouvrir un dialogue sur ces questions, tout en défendant le changement progressif nécessaire vers le statu quo.
Nous considérons l'histoire d'Adam comme notre guide pour renforcer et élever les droits et les protections pour les jeunes LGBTQ +. Nous demandons l'aide de notre communauté afin que nous puissions mener à bien notre désir de créer un meilleur avenir pour nos jeunes.
Kizer a été enlevé à ses parents, a passé les deux années suivantes dans le système de justice pour mineurs et a été placé dans un foyer de groupe, a dit le père. Il est rentré à la maison en 2013 et s'est inscrit cette année à l'école secondaire de Sonoma Valley, a dit son père.
Kizer jouait de la basse dans un groupe de heavy metal, portait un jean skinny et suivait des cours de kickboxing. Une photo de Facebook le montre ensanglanté mais souriant après s'être sparré avec quelqu'un.
Il y a environ six mois, il est sorti bisexuel, a dit son père. Une photo postée sous son nom sur sa page Facebook le 21 mai le montre tenant un drapeau arc-en-ciel, accompagné de la légende «LGBT pride! Bisexuel et fier. "
Comme sa dépression a continué, il a commencé à se couper les poignets et a tenté de se suicider une douzaine de fois, a dit son père.
"Je ne pense pas que le garçon a passé une semaine entière sans que quelqu'un ne lui parle", dit son père. "Ils lui diraient 'Tu devrais te tuer.' "
Il a commencé à vivre une partie de la semaine au Valley of the Moon Children's Home, continuant à aller à l'école et à passer ses week-ends à la maison, a dit son père.
Le 17 mai, Kizer a fait une autre tentative de suicide, lui coupant les poignets et le visage. Son père a dit que les adjoints du shérif l'ont emmené pour une évaluation de santé mentale, mais les fonctionnaires du comté ont déterminé qu'il n'était pas un risque et l'ont libéré, il a dit.
Puis le 26 mai, après avoir rendu visite à la maison de sa grand-mère à Sonoma, où il gardait un chiot de 4 mois, Kizer lui a attaché une ligne de pêche ou une corde au cou et s'est effondré, a dit son père. Les membres de la famille ont essayé de le ranimer mais n'ont pas pu le sauver.
Son fils avait un esprit charitable et cherchait souvent des moyens d'aider les gens, a dit son père. Il s'est inscrit pour devenir donneur d'organes lorsqu'il a obtenu son permis de conduire. Ses organes ont été utilisés pour aider trois personnes confrontées à des maladies graves, a déclaré son père.
Son père blâme les responsables de l'école, de la justice pour mineurs et de la santé mentale pour la mort de son fils. Il a dit que s'ils avaient fait un meilleur travail d'intervention dans l'intimidation et aidé Adam avec ses problèmes au lieu de créer plus pour lui, son fils pourrait être en vie aujourd'hui.
Kizer envisage une action en justice d'une sorte ou d'une autre.
"Il était mon meilleur ami," dit Kizer, sa voix craquant d'émotion. "Je ne peux toujours pas croire qu'il est parti."
Ghana: Maman a dit à la foule de battre sa fille lesbienne
Poursuivis par des hommes armés de machettles les LGBTI du Ghana révèlent une extrême persécutiones
Une mère a dit à une foule de battre sa fille lesbienne et sa petite amie au Ghana.
Les LGBTI dans le pays d'Afrique de l'Est ont révélé une extrême persécution, discrimination et abus.
Même si certains responsables ghanéens ont publiquement appelé à la fin de la violence contre les personnes LGBTI , le pays criminalise toujours l'activité homosexuelle.
Les hommes brandissent des machettes pour chasser les personnes LGBTI des villages. Les femmes et les hommes sont violés et sentent qu'ils ne peuvent pas le dire à la police. Les personnes LGBTI sont agressées pour les «guérir» de leur sexualité.
Human Rights Watch a exposé ces histoires dans un rapport de 72 pages montrant comment les personnes LGBTI au Ghana ont une «citoyenneté de seconde classe».
Ghana: Poursuivi par des machettes, violé et battu par une foule
Une jeune femme a dit que sa mère soupçonnait qu'elle était en couple avec une autre femme.
La mère a organisé une foule et leur a dit de la battre ainsi que sa petite amie en mai 2016.
Les deux femmes ont ensuite été forcées de fuir le village.
Un homme, à Nima, Accra, a été brutalement agressé par la foule, membres d'un groupe d'autodéfense, parce qu'ils soupçonnaient qu'il était gay.
Et une jeune femme ne peut pas retourner retrouver sa fille de deux ans après avoir été chassée d'un village par des hommes armés de machettes.
"Le pasteur a dit que je devais tout confesser avant de mourir"
Pearl, une femme de 30 ans, a été convoquée à une réunion dans sa ville avec le directeur général du district.
«J'ai été emmenée dans la salle de conférence et asseoir au milieu d'une cinquantaine de personnes», a-t-elle dit.
«Ils m'ont demandé si j'étais lesbienne et j'ai dit non.
Un policier m'a donné un coup de pied avec sa botte sur la bouche, il m'a dit que je ne devais pas parler. J'ai commencé à saigner.
'Alors tout le monde a commencé à me battre. Ils m'ont emmené dehors, me traînant et me battant en même temps.
«Un jeune garçon a mis un pneu de voiture autour de mon cou et a versé de l'essence sur mon corps, prêt à me brûler.
Le pasteur a dit que je devrais tout confesser avant de mourir.
L'interdiction des homosexuels entraîne une persécution accrue
Beaucoup de femmes gaies et bi confessaient qu'elles étaient mariées de force. Certains sont «violés» pour les «guérir».
Quand la famille d'une jeune fille a suspecté qu'elle était gay, ils l'ont emmenée dans un camp de prière où elle a été sévèrement battue pendant un mois pour la «détourner» de sa sexualité «déviante».
Les hommes gais sont attirés dans des situations compromettantes et ensuite attaqués, comme l'indique l'un des exemples.
Felix, un jeune homme, a déclaré avoir été violé par un homme qu'il avait rencontré sur les réseaux sociaux. Il n'a pas signalé le viol car il craignait d'être arrêté pour homosexualité.
Plusieurs personnes dans le rapport, 'Pas le choix mais de refuser qui je suis': Violence et Discrimination contre les personnes LGBT au Ghana ', a déclaré que la loi criminalisant l'activité homosexuelle signifie que les Ghanéens continueront à faire face à la violence et la discrimination.
La vie des LGBT au Ghana
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Ghana: Discrimination, Violence against LGBT People
Ghanaians who are lesbian, gay, bisexual, or transgender (LGBT) suffer widespread discrimination and abuse both in public and in family settings. While some Ghanaian officials have publicly called ...
Barrière à la justice
HRW a constaté que la crainte des personnes LGBTI est que la loi pourrait être utilisée contre eux, combinée avec la stigmatisation sociale, a servi d'obstacle à la recherche de la justice.
"Avoir une loi sur les livres qui criminalise les comportements homosexuels consensuels des adultes contribue à un climat dans lequel les personnes LGBT sont souvent victimes de violence et de discrimination", a déclaré Wendy Isaack, chercheuse sur les droits LGBT à HRW.
"Les déclarations homophobes de responsables gouvernementaux locaux et nationaux, d'anciens traditionnels et de hauts responsables religieux fomentent la discrimination et, dans certains cas, incitent à la violence".
Edwin Sesange, défenseur des droits des LGBTI en Afrique, est d'accord.
"Ce rapport met une ombre sur sa démocratie et son respect de la vie humaine", a-t-il déclaré à Gay Star News.
«Un pays ne peut pas s'enorgueillir de la modernité en s'accrochant à des lois coloniales anti-LGBTI discriminatoires et dépassées.
"Il est temps de conjuguer nos efforts pour faire tomber ces lois".
Que ce passe t-il après?
Le rapport a constaté qu'à certaines occasions, le Service de police du Ghana avait réagi de manière appropriée aux abus contre les personnes LGBT. La CHRAJ a également mis en place un système en ligne pour enregistrer les allégations de discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre. Il a traité 36 cas.
Le HRW a déclaré que le gouvernement du Ghana devrait abroger la disposition spécifique de la loi sur les infractions pénales qui rend le sexe homosexuel illégal. L'organisation a appelé le gouvernement à agir rapidement pour protéger les personnes LGBT contre toutes les formes de discrimination et de violence.
Il a déclaré que les autorités ghanéennes devraient également engager un dialogue avec la communauté LGBTI afin de mieux comprendre leurs besoins. Le gouvernement ghanéen devrait également se concentrer sur les formes croisées de discrimination qui affectent les femmes gays et bisexuelles. Il doit veiller à ce que les mesures législatives et politiques nécessaires soient prises pour assurer leur sécurité, leur dignité et leur égalité.
"Les Ghanéens LGBT devraient bénéficier de la même protection du gouvernement que tout le monde", a déclaré Isaack.
"Et le gouvernement devrait travailler pour lutter contre la stigmatisation qui soumet les gens à la violence dans leurs propres maisons, l'endroit où ils devraient se sentir plus en sécurité."
C.L.