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Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco

Publié le par justin

Un DJ et activiste LGBTQ+ tué par balle à San Francisco
Anthony Torres, plus connu sous le nom de Bubbles, a été tué le 9 septembre à San Francisco. Un « crime de haine » pour son avocat.

Il était environ 3 heures du matin samedi 9 septembre lorsque Anthony Torres, activiste, performeur et DJ connu dans le milieu techno et house de San Francisco sous le pseudo de Bubbles, a été tué par balle. Il se trouvait à proximité du strip club New Century dans le quartier de Tenderloin, la partie LGBTQ+ historique de la City. C'est là, rappelle le San Francisco Examiner qu'eu lieu l'une des premières manifestations pour les droits des personnes transgenres, en 1966.

"C'est un crime de haine" a assuré l'avocat de Bubbles, Jim Reilly. "Qu'un activiste transgenre soit tué dans sa propre rue ne devrait pas être d'actualité et ne le sera pas

"Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête"

 

Interrogé par le SF Examiner, le DJ local Buckner Williams, l'un de ses amis, a décrit Bubbles comme une personne "appréciant de porter des vêtements de femmes et du maquillage". "Vous saviez toujours quand Bubbles était dans la pièce ou dans l'immeuble. Il était plus grand que nature mais aussi  l'une des personnes les plus sincères et compatissantes que je connaisse. Si Bubbles venait à ta fête, tu savais que ça serait une putain de bonne fête. C'était une figure très connue dans notre communauté et j'attends que cette communauté réagisse fortement. Il va y avoir beaucoup de colère."

>> A voir aussi : le documentaire du SF Gate sur Anthony Torres 

L'un des voisins du strip club où Bubbles a été tué a estimé auprès du San Francisco Examiner que la prolifération du deal dans le quartier l'avait rendu de plus en plus dangereux. "La police a traité notre quartier comme une zone de confinement de crime, laissant le deal s'installé au coin de ma rue toute la journée. Ça attire le crime, et les gens sous coke qui sont facilement irritables..."

La police enquête toujours sur le meurtre de Bubbles et ne l'a pas encore requalifié en crime de haine.

.lesinrocks.com

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